Enseignement supérieur
La promotion “Atrika” au service du développement

Après trois années de formation professionnelle auprès de l'Institute of management and technology (IMT), les 41 membres de la promotion “Atrika” obtiennent le diplôme de Bachelor degree.
C'était jeudi au cercle messe de Soanierana. Vingt nouveaux diplômés sur 41 ont opté pour la filière marketing et action commerciale. Quinze ont suivi une formation en business, management et administration, et le six restant en tourisme et hotellerie.
Les trois ans de formation ont été alternés par un stage pratique en entreprise sur trois mois. D'après Alphine Raharisoalalao, directrice de l'IMT, “les membres de la promotion Atrika ont un atout, ils peuvent travailler ou poursuivre leurs études. Ceci étant, l'institut a adopté le système Licence master doctorat (LMD)”.
Un étudiant ayant choisi la filière marketing affirme: “Cette filière m'a attiré dans la mesure où elle offre une multitude de débouchés. Ce qui me permet d'intégrer le monde professionnel à la fin de ma formation”.
Henintsoa Andriamiarisoa
Date : 15-12-2006

Nouvelle publiée

grâce à l'aimable autorisation de l'express deMadagascar

Concours
Johanne Rasamoely décroche le prix du jeune entrepreneur 2006
L'entrepreneuriat n'est pas réservé qu'aux hommes. Une femme chef d'entreprise vient de décrocher le trophée du jeune entrepreneur de la BNI-Madagascar.

Les femmes s'imposent dans l'entrepreneuriat. La quatrième édition du trophée du jeune entrepreneur initié par la BNI-Madagascar a été remportée par Johanne Rasamoely, directeur général de la société Teknet Group.
“C'est la récompense des efforts et de l'abnégation pour les jeunes entrepreneurs malgaches”, révèle Pascal Fall, directeur général de la banque, lors de la remise des prix hier, à Ankorondrano. Johanne Rasamoely succède ainsi à Harilala Ramanantsoa de Mada Vision, Chan Kit Waye Jaco de Copefrito et Andry Rajoelina de Injet.
Créée en 2000, la société Teknet a vu son développement prendre son envol après la crise socio-économique de 2002. “A partir de 2002, nous avons toujours doublé notre chiffre d'affaire”, remarque Johanne Rasamoely. La société, basée à Isoraka Antananarivo, emploie une cinquantaine de personnes et se spécialise dans les technologies de l'information et de la communication. Une autre représentation de la société a été mise en place à l'aéroport international d'Ivato et une autre ouvrira ses portes à Mahajanga dans les prochains jours.
“L'encouragement des jeunes entrepreneurs doit être un exemple pour tous les organismes d'appui”, souligne Roger Marie Rafanomezantsoa, ministre de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé, en remettant le trophée à la lauréate. La BNI-Madagascar accorde à l'heureuse élue une ligne de crédit à taux zéro.
Lancé en 2003, le concours du meilleur jeune entrepreneur veut redynamiser l'esprit d'entrepreneuriat à Madagascar. Plusieurs critères sont tenus en compte, dont le chiffre d'affaires de la société, l'âge du directeur général, la croissance ou encore l'esprit d'initiative. Le jury est composé de techniciens de la banque, mais aussi des présidents des groupements professionnels du pays.

Doda Andrianantenaina
Date : 14-12-2006

Sécurité
Jacques Sylla appelle au calme
Le chef du gouvernement lance un appel à la trêve comme il le fait chaque année. Son intervention tombe, cette fois, dans le contexte électoral.
Le premier ministre Jacques Sylla veut mettre fin aux divergences d'idées relatives à l'élection présidentielle. Il s'est adressé au peuple malgache en lançant un appel au calme.
Le chef du gouvernement a fait ainsi une déclaration à la presse, hier, à l'issue de la visite du ministre sud-africain chargé de l'industrie et du commerce, Mpahlwa Mondisi,
à la primature. "Nous avons pu organiser avec succès la présidentielle. Je vous invite maintenant à attendre tranquillement
les résultats officiels qui seront prononcés par la Haute cour constitutionnelle (HCC). C'est aussi le moment, en cette période de fêtes de fin d'année et de nouvel an, de laisser de côté les discordances entre compatriotes", a-t-il affirmé dans la cour du palais d'Etat de Mahazoarivo.
De leur côté, cinq candidats à la dernière élection présidentielle ont contesté le scrutin du 3 décembre. Il s'agit de Philippe Tsiranana Madiomanana, Ferdinand Razakarima-
nana, Jean Lahiniriko, Monja Roindefo ainsi que Daniel Rajakoba.

Rappel à l’ordre
Ces candidats avancent que "l'élection du 3 décembre doit être considérée comme nulle et non avenue. La violation de la Constitution et du Code électoral était flagrante dans l'organisation de la présidentielle".
Jacques Sylla a profité de l'occasion, hier, pour faire un rappel à l'ordre dans le contexte actuel. Il a insisté sur le respect de la loi en vigueur. "La sanction s'applique à ceux qui enfreignent la loi. On vient de mettre la main avant-hier sur l'un d'entre eux", a t-il affirmé en faisant allusion au cas du général Randrianafidisoa.
Prenant en considération la présence de la délégation sud-africaine, le chef du gouvernemant a ajouté que l'arrivée des investisseurs étrangers est conditionnée par la stabilité dans le pays.
Lors de son séjour, le ministre Mpahlwa Mondisi s'est chargé entre autres de la préparation des investisements des opérateurs économiques d'Afrique du sud à Madagascar.
Fano Rakotondrazaka
Date : 14-12-2006

Arrestation
Le général Randrianafidisoa dénoncé par un indicateur
Le général Randrianafidisoa ne s’attendait pas à être arrêté aussi facilement par les forces de l’ordre. Dénoncé par un indicateur civil, il a été répéré sitôt débarqué dans sa planque à Mandialaza Ankadifotsy. Seize éléments des forces de l’ordre l’ont encerclé qu’il ne pouvait que se rendre.
Huit jours après la mise à prix de la tête du général Randrianafidisoa, le gouvernement arrive à coincer, dans la capitale même, l'héros de Fianarantsoa de la crise de 2002.

La stratégie de proposition de prime d'Ar. 100 millions décidée par le gouvernement a porté ses fruits. C'est par l'intermédiaire d'un informateur que les éléments des forces de l'ordre ont pu mettre la main sur le général Randrianafidisoa, mardi, en début de soirée.
Lucien Victor Razakanirina, secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique, est revenu, hier, sur les circonstances de l'arrestation du général Randrianafidisoa, recherché depuis le 19 novembre. Depuis son bureau, à Anosy, il concède l'existence d'une personne ayant fourni l'information conduisant à l'arrestation du général Randrianafidisoa.
"Ils seront 17 personnes à partager la somme d'Ar. 100 millions promise par le gouvernement à ceux fournissant des informations pouvant conduire à l'arrestation du général Randrianafidisoa", explique le secrétaire d'Etat. "Il s'agit d'un informateur et 16 éléments de l'Etat-major mixte opérationel (Emmo/Nat), procédant à l'opération visant à appréhender la personne recherchée, localisée dans une maison à Ankadifotsy", poursuit Lucien Victor Razakanirina.

Sommation
Une fois alertées, les autorités ont dépêché 16 éléments des forces de l'ordre sur place. Un autre témoignage affirme avoir été au centre de l'opération. "Vers 19h30, deux éléments de la Gendarmerie se sont présentés devant le portail tandis que les autres ont encerlcé les lieux", raconte le témoin. "Ils ont lancé une sommation pour que tout le monde sorte de l'immeuble", poursuit-il.
Après la sommation, six personnes se trouvant dans la maison se sont rendues. Il s'agit de la propriétaire de l'immeuble, quatre enfants et le fils du général Fidy. "Le général Fidy, que je n'ai pas reconnu, est encore resté au deuxième étage de l'immeuble", narre le témoin. "Il a ensuite invité les forces de l'ordre à entrer dans la maison", ajoute-t-il. Les éléments de l'Emmo-Nat n'ont plus qu'à cueillir le général Fidy, qui attend dans le salon. D'ailleurs, ce dernier n'a opposé aucune résistance.
Le témoin affirme "n'avoir jamais vu le général Fidy auparavant". "D'ailleurs, la personne que j'ai rencontrée diffère des images diffusées par les médias. Elle a affiné ses sourcils et rasé ses moustaches", soutient-il. "Ce que je sais, c'est qu'il est arrivé dans l'immeuble une demi-heure avant l'opération, accompagné de son fils. Un autre individu les a précédés, quelques instants auparavant. Ce dernier a apporté trois sacoches avec lui et a disparu après les avoir laissées sur les lieux", se souvient le témoin.

Poursuite des perquisitions
Malgré l'arrestation du général Fidy, les autorités affirment la poursuite des perquisitions. Le premier ministre Jacques Sylla a fait une allusion dans ce sens, en marge de l'audience du ministre sud-africain de l'Industrie et du commerce, Mpahlwa Mondisi, à Mahazoarivo, mardi. De son côté, Lucien Victor Razakanirina, secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique, est beaucoup plus explicite. "La poursuite de la perquisition va apaiser la population en matière de sécurité", explique-t-il. "La mesure doit être maintenue au cas où des 'choses' resteraient cachées", ajoute-t-il.
De son côté, le général Randrianafidisoa est en garde à vue, à la brigade de recherche de la Gendarmerie, à Fiadanana. "Nous n'avons pas encore commencé l'enquête", affirme le commandant Tahina Ramaroson. Apparemment, les enquêteurs attendent encore l'arrestation d'autres personnes pour commencer l'interrogatoire.

Trois kalachnikov et deux pistolets automatiques saisis
Certes, le général Fidy n'a opposé aucune résistance lors de son arrestation. Mais il n'était pas moins armé. Le commandant Tahina Ramaroson, chef de section de la recherche criminelle de la Gendarmerie à Fiadanana, a énuméré les armes saisies mardi à Ankadifotsy. "Il s'agit de trois Kalachnikov, deux pistolets automatiques et plusieurs munitions", avance-t-il. "Nous avons également trouvé avec lui une radio à Bande latérale unique (BLU)", poursuit le responsable.
Ces armes s'ajoutent donc aux matériels annoncés par les autorités comme saisis aux domiciles du général Fidy, quelques jours après le coup de force à la Base aéronavale d'Ivato, le 17 novembre. Il s'agit, entre autres, de munitions, d'explosifs ou encore des équipements de transmission radio. "Nous avons également mis la main sur un document d'une centaine de pages", a fait savoir le commandant Tahina Ramaroson, après les perquisitions opérées par les forces de l'ordre.
Mardi, les enquêteurs ont également relevé les moyens de locomotion du général Fidy. "Nous avons récupéré deux motos et un mini-bus", révèle toujours le chef de section de recherche criminelle à la Gendarmerie.
Iloniaina Alain
Date : 14-12-2006
Lire  l'Express dont est tiré cet article.....................

Madagascar : Une panne bloque
Une panne informatique a bloqué hier pendant une partie de la journée la consultation des derniers résultats de l’élection présidentielle de dimanche à Madagascar au ministère de l’Intérieur et sur le site internet du ministère.

[9 décembre 2006]

Résultats des élections (Publiés le: 10 Décembre 2006)

SOURCE http://www.mira.gov.mg/election/resultatelection.php

N.B : Unique source officielle : Journal officiel

Bonjour,
voici les résultats des élections, non encore officiels; le ministère de l'intérieur malgache vient de les publier ce samedi 9 novembre 2006.
http://www.mira.gov.mg/election/resultatelection.php

MADAGASIKARA

Inscrits :      6 914 874      
Votants :      4 272 331     
Blancs et nuls :      82 833     
Suffrages exprimés :      4 189 498     
Participation :      61,78     

          
Nombre Bv :     17 581     
Enregistrement :     15 814     
Rapport :     89,95     

Candidats     Voix obtenues     Taux     
RAVALOMANANA Marc     2 325 199     55,50     
LAHINIRIKO Jean     464 671     11,09     
RATSIRAHONANA Norbert Lala     183 000     4,37     
RATSIRAKA Iarovana Roland     427 915     10,21     
RAZAFIMAHALEO Herizo Jossicher     368 839     8,80     
RAKOTONIAINA Pety     71 058     1,70     
RANDRIANJOARY Jules     31 315     0,75     
RAJAKOBA Daniel     25 738     0,61     
ANDRIAMANJATO Ny Hasina     171 527     4,09     
TSIRANANA Philippe Madiomanana     1 068     0,03     
RAZAKARIMANANA Ferdinand     46     0,00     
MONJA Roindefo Zafitsimivalo     8     0,00     
MANADAFY RAKOTONIRINA     13 199     0,32     
RAVELOMANANTSOA R. Elia     105 915     2,53     
TOTAL     4 189 498     100,00     
Moïse

Océan Indien
Ravalomanana reste en tête
Après décompte du tiers des votes, Marc Ravalomanana conserve l’avantage dans le premier tour de l’élection présidentielle avec 64,81% des suffrages. La surprise pourrait venir de Roland Ratsiraka qui est en passe de décrocher une deuxième place avec pour l’instant près de 9% des voix. Le jeune maire de Tamatave semble croire toujours à l’éventualité d’un deuxième tour.

[6 décembre 2006]

Madagascar: Ravalomanana - la majorité absolue à portée de main

5 Décembre 2006
Publié sur le web le 5 Décembre 2006

N.R.
Près de mille des 17.581 bureaux de vote de toute l'île ont envoyé leurs résultats provisoires hier au ministère de l'intérieur qui les centralise
Sans vouloir trop s'avancer dans les analyses, les chiffres récoltés jusqu'à maintenant semblent parler d'eux-mêmes. D'autres résultats sont parvenus hier après-midi à la Coupole du ministère de l'Intérieur qui centralise les résultats informatisés provisoires, non encore officiels, provenant des quatre coins de l'île.
Si Marc Ravalomanana menait dans la matinée par 69,75%, dans la soirée, ce pourcentage n'a pas beaucoup bougé, car il totalisait 69,62%. Aussi, les observateurs estiment-ils que le président candidat à sa succession pourrait gagner facilement plus de 50% des voix au niveau national. Et les conditions sont réunies pour ce faire, c'est-à-dire de gagner l'élection dès le premier tour, et d'envisager la continuité du régime.
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Madagascar: Présidentielle 2006, Marc Ravalomanana en tête !

Le scrutin d'hier a respecté les normes démocratiques. La pluie et le beau temps se sont alternés sans perturber le déroulement des opérations électorales. même si aucun résultat officiel n'était attendu dimanche, les premières projections dénotent une avancée certaine du président- sortant.

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