---

Des infos mis à jour sur www.sobika.com ici

 

---

Source l'AFP :
Madagascar: le président veut "rétablir l'ordre" et sauver la République

Il y a 16 heures

IVATO (Madagascar) (AFP) — Le président malgache Marc Ravalomanana a affirmé dimanche vouloir "rétablir l'ordre" et "sauvegarder la République" à Madagascar, à la veille de l'appel à la grève générale lancé pour lundi par son principal opposant, a constaté un journaliste de l'AFP.

Dans un communiqué publié dimanche soir, M. Ravalomanana a estimé que "l'appel à la révolte et à la désobéissance civile" lancé par le maire d'Antananarivo Andry Rajoelina "correspond à un coup d'Etat" et "foule au pied les valeurs de la Constitution et des institutions de la République".

 

Eric et Fanele

12 morts, 54 802 sinistrés et 3 062 ha de rizières détruites

Le bilan des ravages causés par les passages des cyclones Eric et Fanele s’est gravement alourdi. Les dernières statistiques communiquées hier par le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes), révèlent que le pays compte 12 décès, 33 blessés, 54 802 sinistrés et 4 012 sans-abri. Les dégâts sur les infrastructures et les habitations sont aussi importants. Quelque 9 712 habitations et 345 bâtiments administratifs, écoles, centres de santé, routes…ont été endommagés. L’élevage et la culture n’ont pas été épargnés par les intempéries et les vents violents accompagnant ces météores. Près de 91 bovins ont été tués et 3 062 hectares de rizières détruites.

Ihosy et Morondava

Dix régions ont été fortement affectées par Eric et Fanele : Analanjirofo, Amoron’i Mania, Vatovavy Fitovinany, Atsinanana, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana, Sofia, Ihorombe, Menabe et Melaky. Ihosy, dans la région de l’Ihorombe, enregistre le plus grand nombre de décès avec 10 morts. Les deux autres décès ont été respectivement recensés à Ambositra, dans l’Amoron ’I Mania et à Beroroha, dans l’Atsimo Andrefana. Morondava, porte d’entrée du cyclone tropical intense Fanele, a le plus grand nombre de sinistrés. Sur les 54 802 sinistrés recensés à travers ces dix régions affectées par les cyclones, plus de 56%, soit 30 949 sinistrés, se trouvent dans cette capitale du Menabe.

Secours

Les premiers secours d’urgence et diverses autres interventions pour assister les habitants de ces zones touchées par Eric et Fanele continuent toujours jusqu’à maintenant. En marge des aides fournies directement par l’Etat, les partenaires et les différentes associations humanitaires, comme Care, CRS, Usaid, Unicef,…apportent également leur contribution pour aider les sinistrés, qui mettront sûrement des mois, voire des années, avant de se relever totalement des séquelles de ces cyclones. 

Recueillis par Vola Andriamanana 31 janvier 2009

---

Cyclones
« Eric » et « Fanele » font neuf morts

 
Les statistiques des dégâts laissés par les deux cyclones Eric et Fanele ne cessent de s'alourdir. Hier, le bureau national pour la gestion des risques et des catastrophes ont recensé neuf morts dont sept dans le district d'Ihosy, région Ihorombe qui compte également une personne portée disparue et deux autres blessées.
A cela s'ajoute 20 000 sinistrés et 4 000 sans-abri. Les régions du Menabe et du Sofia ont été les plus touchées. Le district de Mandritsara revoit le nombre de sans-abri à la hausse : plus de 2 000. Menabe, dont les informations sur les dégâts causés par Fanele ne sont pas encore complètes, recense près de 18 000 sinistrés. Morondava compte 6 500 sinistrés, Miandrivazo 9 400 et Belo sur Mer 2 000. Au chapitre de l'agriculture, 2 235 ha de rizières sont sous les eaux dont 1 600 dans le district de Beroroha et 600 dans le celui de Morombe. Morondava estime à 35% les dégâts sur l'agriculture.
Ce bilan pourrait être revu à la hausse lorsque tous les districts de Menabe, auront fait parvenir le rapport.
  
Teholy Martin
Date : 24-01-2009
 

Le bois brut autorisé à l'exportation. Cette mesure a été prise au cours du conseil du gouvernement le 19 janvier. Elle concerne exceptionnellement les bois inventoriés lors du ratissage effectué dans la région de la SAVA de juillet à décembre 2008. Mais aussitôt prise, la décision crée le trouble dans la région.
Selon nos sources, certains opérateurs agréés autorisés à exporter les bois ravagés et ramassés, lors du passage des cyclones de 2005 profitent de la situation pour gonfler leur stock allant jusqu'à employer des individus à couper des arbres même dans les parcs forestiers.
« Les opérations se font en pleine nuit dans le parc Masoala » avance un originaire d'Antalaha. Les habitants appellent l'état à intervenir afin de préserver le parc qui sert de rideau
de protection de la région contre les cyclones.
Reprise des activités financières
Du côté des opérateurs, la satisfaction n'est pas totale. « Cette résolution du gouvernement est bonne mais arrive tardivement. Les opérateurs de vanille ont connu de grandes difficultés lors de la dernière campagne à cause du ratissage » grogne un exploitant. « Il est du devoir de l'état de mener une telle action visant à protéger nos ressources, et que nos activités ne soient pas suspendues » poursuit ce dernier.
Aider les opérateurs à faire face à la crise mondiale, et les activités financières dans la région constituent les principales motivations de la résolution. « En général, les opérateurs qui interviennent dans le secteur bois travaillent en même temps dans la filière vanille. Cette autorisation d'exportation devra alors relancer le commerce de ce produit de rente » explique Harison Randriarimanana, ministre du Tourisme, de l'environnement et des eaux et forêts. L'arrêté ministériel qui précise les dispositions pratiques et règlementaires de l'application de cette mesure est en cours d'élaboration.
Pour l'ensemble du secteur, les exportations demeurent règlementées, le ministre a été ferme à ce sujet. « En dehors des bois bruts inventoriés dans la SAVA, le reste doit être travaillé et prêt à être transformé en meubles ou utilisé dans les constructions comme il a toujours été le cas pour être exporté » affirme-t-il sans pour autant préciser la quantité exacte et le nombre des exportateurs qui seront concernés. Les bois ayant fait l'objet de saisie, car exploités illicitement, devront encore attendre une décision du tribunal.
  
Lantoniaina Razafindramiadana
Date : 24-01-2009

 

Cyclone
« Fanele » laisse 9 471 sans-abri

 

Sorti en mer dans le district de Vangaindrano, hier vers 2 heures du matin, le cyclone tropical « Fanele » a sérieusement endommagé la région. Le Bureau national pour la gestion des risques et des catastrophes à Antanimora fait état de 9 471 sans-abri et d’un blessé dans la région Menabe. Pour l'instant aucune perte en vie humaine n'est à déplorer.
Encore provisoire, ce bilan risque de s'alourdir car la forte tempête avait frappé, outre le Menabe, les régions d'Ihorombe, de la Haute-Matsiatra, d'Atsimo-Atsinanana et d'Anosy.
Hier, une délégation du gouvernement les a survolées pour une mission d'évaluation.
Les informations recueillies auprès des autorités locales révèlent que « Fanele » a provoqué des crues dévastatrices. Des milliers d'hectares de rizières de la partie méridionale de l'île sont immergées. Dans l'Ihorombe et l’Anosy, des communes sont isolées à cause des coupures de routes.
  
Teholy Martin
Date : 23-01-2009
 

Des cyclones ont frappé  le nord-est et le sud-ouest de Madagascar, lundi, faisant au moins 244 sans-abri à Mandritsara, un district à 880 km au nord-est  d'Antananarivo.

     La télévision nationale officielle malgache TVM, a rapporte  mardi que les cyclones, Eric et Fanele, ont provoqué des fortes  pluies au nord-est et au sud-ouest de Madagascar lundi soir. 

     Les dirigeants locaux ont déclaré que les victimes des  cyclones seront évidemment augmentées dans les jours qui viennent.

     Eric a balayé le nord du district de Fenerive-Est, 470 km de  la capitale, vers 08h00 (5h00 GMT) lundi et est ensuite dirigés à  un district proche, Brickaville. 

     Les dernières prévisions météorologiques ont dit que Eric se  déplace vers le sud le long de la côte est de Madagascar.

     Une autre tempête tropicale, Fanele, avec une vitesse de 180  kilomètres à l'heure, est en direction vers le nord sur le canal  de Mozambique et prévu d'entrer à Morondava, un district 710 km au sud-ouest d'Antananarivo, mardi soir.

     Pendant trois mois, de décembre à février, normalement des  cyclones frappent les îles de l'océan Indien, dont Madagascar et  Maurice.

Intempéries

Le cyclone «Eric» frappe l’Est

Depuis hier, le cyclone «Eric» est entré à l’intérieur du pays, du côte de l’Est. À l’Ouest, «Fanele», localisé dans le canal de Mozambique, apporte beaucoup de pluie. Les dégâts sont déjà assez importants.

La tempête tropicale modérée «Eric» a choisi le district de Fénérive-Est comme porte d'entrée hier, à huit heures du matin. Cette tempête y est restée deux heures durant. Avec des rafales de vent de 95 km/h près du foyer de la tempête, les villageois ne dormaient pas sur leurs deux oreilles depuis la nuit du dimanche. «De la pièce où je dormais, j'ai entendu distinctement le fracas d'une vitre», rapporte un habitant de Mangarivotra, un village situé en hauteur à Fénérive-Est, où le coup de vent est très intense. Depuis dimanche, la direction régionale de l'éducation nationale a averti les parents d'élèves de la suspension des cours dans la journée de lundi. Les bureaux et les magasins ont également fermé leurs portes, hier. Par mesure de sécurité, l'alimentation en courant a été coupée depuis la nuit du dimanche, jusqu'à deux heures de l'après-midi. Pour l'heure, le bilan provisoire du Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGRC) et celui du chef de région d'Analanjirofo ne présentent aucun dégât majeur. «Jusqu'ici, seules des haies et des maisonnettes vétustes sont tombées. Il faut attendre demain (NDLR : aujourd'hui) pour avoir plus de détails», signale Gilbert Tarehy, chef de région d'Analanjirofo dont le siège se trouve dans la ville de Fénérive-Est. Plusieurs équipes de son entité se sont éparpillées dans les huit communes composant la ville pour constater et dresser le bilan. Orage, ô désespoir ! De son côté, le BNGRC fait savoir que «les vents forts et les pluies abondantes ont pour l’heure, fait tomber de nombreux poteaux et bananiers», à l'île Sainte-Marie. À entendre Gilbert Tarehy, la crainte des crues de rivières est en ce moment à craindre, dans la mesure où les précipitations abondent. Et de rajouter que les écoles et les églises serviront de refuge aux éventuels sans-abri. La dotation en matériel et vivres est déjà prépositionnée par l'équipe du Bureau national de la gestion des risques et catastrophes local. L'année dernière, Fénérive-Est a été la proie du cyclone Ivan au mois de février laissant un lourd bilan à son passage. À Toamasina ville, les employés de bureau et ouvriers dans certaines sociétés étaient priés de rentrer, hier matin. «La population s'attend à la venue du cyclone dans nos murs en sentant les vents violents et les grosses averses», met en garde Jeannette Edwige, une mère de famille dans le quartier de Tanambao-V. L'alimentation en eau et électricité a été coupée depuis hier matin. À 15 heures, Eric est sorti en mer à 40 km au sud de Brickaville et commence à reprendre de la force. «Jusqu'ici, sa vitesse de déplacement de l'ordre de 11 km/h est encore maintenue. La vigilance est encore de mise en cas de refoulement intempestif», avertit un technicien de la météo d'Ampandrianomby. Eric continue à se déplacer en direction du sud de Brickaville. Encadrés 250 sans-abri à Mandritsara À la contrée, dans la partie ouest de l'île, la forte tempête tropicale Fanele fait déjà des sinistrés. Six fokontany, à savoir Antanantsimihety, Maroamboka, Andohomby, Ambohimandroso, Antsahabe et Ambala Kompania sont sous l'eau à Mandritsara, région de Sofia, à cause des fortes pluies. Actuellement 244 sans-abri sont enregistrés dont 164 logés dans le centre d’accueil de l’église catholique, une cinquantaine au Tranompokonolona et 30 autres au bureau du fokontany d’Antanandrainivelo. La sensibilisation de la population de rejoindre les sites d'hébergement se renforce. « Fanele » s'intensifie Se trouvant à 250 km à l'Ouest de Morombe à 15 heures hier, la forte tempête tropicale Fanele prend de l'ampleur en se déplacant à une vitesse de 9 km/h. La pluie mélangée à du vent intense ne cesse de s'abattre dans la capitale de Boeny, hier. L'avis d'avertissement annoncé depuis dimanche à l'endroit des districts de Maintirano, Antsalova, Mahajanga-I et II et Beloha restent en vigueur. «Fanele» amène un vent moyen de 90 km/h, ce qui est déjà intense selon la météo et produit des rafales atteignant 130 km/h près de son centre.

Noro Haingo Rakotoseheno Date : 20-01-2009

---

Culture

Les archéologues retrouvent la mémoire des esclaves oubliés de Tromelin

La seconde campagne du GRAN met en valeur les capacités d’organisation et de survie exceptionnelles des esclaves abandonnés par le navire basque l’Utile

14/01/2009

Jean Sébastien MORA

L'Utile est une flûte négrière de la Compagnie française des Indes construite et armé à Bayonne. Partie le 17 novembre 1760, elle s'arrête à Pasaia pour terminer son armement et les derniers équipements à destination des 150 hommes commandés par le Capitaine Jean de Lafargue. L'Utile fait naufrage le 31 juillet 1761 sur l'île de Sable (Tromelin) alors qu'elle transporte des esclaves destinés à l'île Maurice provenant de Madagascar.
LISEZ LA SUITE SUR :
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20090114/116290/fr/Les-archeologues-retrouvent-memoire-des-esclaves-oublies-Tromelin

Ornement

Donné Vy, le magicien de la ferronnerie d’art

Quand un professeur d’éducation physique devient un véritable maître dans «l'art de polir le fer», le résultat est simplement fascinant. Avec une longue expérience dans la ferronnerie, Donné Vy impose son style particulier avec sa propre vision du monde, dans sa résidence sise à Ankazobe-Ambohimanambola.

Si un certain nombre d'artistes se sont investis dans le travail du métal, ce véritable forgeron fait du fer tout ce qu'il veut. À travers ses oeuvres transparaît une grande passion teintée d'une sensibilité hors du commun. En véritable alchimiste de talent, Dieu Donné Razafinjatovo rend flexible la plus dure des matières premières. «J'ai commencé ce travail en tant que professionnel, il y a une dizaine d'années. L'art de dompter et de façonner le fer est un héritage légué par mon père», révèle l'artiste. Avec ses travaux de ferronnerie spectaculaires, visibles à un kilomètre de la route menant à Alasora, Donné Vy atteint le plus haut niveau d'excellence de son art. Design Du baobab au lustre lumineux aux couleurs argentées, en passant par quelques objets où se dessinent certaines fantaisies, réminiscence de sa jeunesse. Illustrations de ses vécus, et de sa nature, la production rustique de Donné Vy, à vocation essentiellement utilitaire, se retrouve encore dans son domicile dont l’architecture est originale. Les modèles les plus évolués, à tendance décorative, sont produits à petite échelle pour embellir les deux dépôts de vente. Dans ces œuvres artisanales, les volutes sont tournées sur gabarit, leurs extrémités sont roulées ou martelées à chaud, et elles sont assemblées par rivetage ou par soudage à la forge. Les assemblages sont parfois consolidés et masqués par un collier en plomb coulé dans un moule démontable, directement sur la grille à motif végétal. Les répliques de certains animaux typiquement malgaches, comme le voromanga, le tarondro, ou les makis s’éparpillent dans le jardin du domaine de Donné Vy. Le travail effectué par le ferronnier d’art est déconseillé aux fainéants. Avec sa grande passion pour le design, il impose de nouveaux défis techniques aux artisans. Lié à l'engouement pour l'art nouveau et les arts décoratifs, Donné Vy est devenu le numéro un dans le domaine de la ferronnerie artisanale contemporaine. Ses réalisations témoignent de sa grande liberté d'expression. Alors à vous de le constater.

Juliano Randrianja Date : 12-01-2009