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Nouvelles

express.gifRotaka sy grève : La situation en cours - par Moïse

Ankatso
Grève à la faculté de médecine
La faculté de médecine de l’université d’Antananarivo observera une grève générale à partir de lundi. Les étudiants revendiquent des conditions financières auprès du ministère de l’Education nationale.

Les étudiants en médecine annoncent une grève générale à partir de lundi. Cette manifestation fait suite à leur mécontentement pour le non-paiement de leur indemnité de stage.

Les étudiants en médecine annoncent une grève générale à partir de ce lundi 7 mai, à Ankatso. Le motif en est le non-paiement de l'indemnité de stage promise par les ministères, l'année dernière.
"Même si nos allocations de bourse sont payées, cela n'arrange rien tant que les ministres responsables font la sourde oreille. Ils refusent de nous payer Ar 1200, qui est notre dû, sous prétexte que le budget en prévoit juste Ar 600", explique Tsinjo Rakotomaharo, président de l'association des futurs médecins à Ambohitsaina, qui précise que cette grève signifie l'arrêt des cours et des stages au sein des centres de santé et établissements hospitaliers.
"Si je m'en souviens bien, un consensus a été proposé au conseil des ministres. Le problème ne se situe nullement au niveau du paiement", c'est tout ce qu'a avancé Lahatra Fils Razafindramisa, directeur de l'Enseignement supérieur qui sous-entend ne plus s'occuper de cette affaire.
Paiement des bourses
Une situation qui risque de perturber non seulement le milieu universitaire, mais aussi les établissements hospitaliers, dont la plupart bénéficient de l'assistance de ces étudiants.
Les membres du bureau ont tenu promesse en maintenant l'assemblée générale d'hier, malgré le paiement soudain de leurs allocations de bourse dans la journée. "C'est d'ailleurs cet incident qui a calmé la situation.
Et on ne pouvait quand même pas priver nos collègues de leur droit", soulève ce leader.
Une autre ambiance a été observée sur l'esplanade, hier. La volonté des étudiants à faire grève n'a pas empêché bon nombre d'entre eux à faire la queue devant la scolarité pour se faire payer leur bourse d'études.
"Lundi, nous ferons en sorte de mieux organiser la manifestation, car tout le monde se sent concerné par le problème", conclut un autre membre du bureau de l'association.

Stage obligatoire coûteux
Faire un stage n'est pas une option pour les étudiants de 2ème jusqu'en 6ème année de médecine, dont l'effectif
est près de 800. "Le stage est une obligation. Nous ne pouvons passer en classe supérieure sans en avoir validé un", souligne Patrick Rasolondraibe, un étudiant de 6ème année.
En outre, il précise que l'étudiant doit faire preuve d'assiduité et de volonté pour l'obtenir. "Mais les sacrifices à faire sont énormes, et nos conditions de stage très contraignantes", se plaint Arivonjy Rakotomalala, las de payer de sa poche pour les dépenses journalières jusqu'aux matériels de stage.
"Nous ne pouvons qu'être solidaires avec cette manifestation, car il s'agit de la défense de nos droits et du statut des futurs médecins", déclare Raobijaona, un autre étudiant en 6ème année qui conclut que leur apport est loin d'être négligeable vis-à-vis du personnel médical.

Fanja Saholiarisoa
Date : 05-05-2007
_________________________
Antsiranana
Une grande manifestation ce jour


Les manifestations populaires tendent à se multiplier à Antsiranana. Des entités ethniques, politiques et des personnes issues d'autres secteurs organiseront un grand meeting dans la ville, ce jour. Le calme semble revenir dans tous les quartiers. Pour la première fois depuis le début de cette semaine, les marchands de Bazary kely ont repris leurs activités. Cependant, la peur et la méfiance ont encore régné toute la journée. Malgré les jets de grenades et les tirs de fusils, les responsables locaux entendent résoudre les problèmes par des solutions pacifiques. Une rencontre avec les étudiants est prévue dans la matinée.


Date : 05-05-2007

express.gifCoopération : Le Roi Mohammed VI attendu à Madagascar - par Moïse

Coopération
Le Roi Mohammed VI attendu à Madagascar


Le Roi du Maroc Mohammed VI est attendu à Madagascar en octobre. C'est ce qu'a annoncé Olga Ramalason, maire d'Antsirabe, lors de la distribution des aides marocaines aux sinistrés de cette ville.


Date : 05-05-2007


express.gifLa vente illicite de médicaments fleurit au grand jour - par tino44

Santé publique
La vente illicite de médicaments fleurit au grand jour


Certains quartiers de la capitale sont connus pour être truffés d'officines illégales de médicaments. Les pharmaciens se plaignent à plusieurs reprises de cette concurrence déloyale et qui met en danger la santé.

Ils agissent au grand jour. "Voulez-vous acheter du médicament ? Je peux vous en proposer à un prix abordable", insistent les intermédiaires des officines illégales d'Ambohipo, dès que les passagers débarquent du terminus du taxi collectif.
Ils prient leurs clients d'attendre quelques minutes pour rapporter les médicaments génériques ou les spécialités demandées. Mais avant, il y a eu bien sûr un âpre marchandage, comme s'il s'agissait de banales marchandises.
En fait, les habitués empruntent sans hésitation les venelles pour s'adresser directement aux tenants d'officines. Ils se passent alors des services des intermédiaires.
Les quartiers d'Ambohipo et d'Ambolokandrina sont connus par la présence de vendeurs illicites de médicaments. "A ma connaissance, il existe au moins une trentaine d'officines assurant presque le rôle de grossiste pharmaceutique. Les familles des hospitalisés, ainsi que les jeunes sortants de la Faculté de médecine à l'installation leurs cabinets médicaux en brousse sont leurs principaux clients", affirme une personne ayant l'habitude de fréquenter ces endroits.
Les officines de la rue sont une véritable gangrène pour la filière pharmaceutique à Madagascar. A maintes reprises, les spécialistes des médicaments se plaignent du tort qu'ils subissent à cause de la concurrence déloyale de ces pharmacies illicites.
Lors du dernier atelier de l'Association des Pharmaciens de Madagascar (APM) à l'hôtel Panorama, diverses questions ont été abordées. Leurs thèmes ont porté sur l'inspection pharmaceutique, les enregistrements des médicaments, le contrôle de qualité et la pharmacovigilance. Le problème de la vente illicite de médicaments n'a pas été occulté à cette occasion.
Le Président de l'APM Jean Rojo Rabemanantsoa a énuméré toutes les provenances de ces médicaments : dons auprès des oeuvres de bienfaisance ou des Ong, stocks périmés des grossistes, des pharmacies ou des dépôts de médicaments.
Provenance douteuse

Ce constat est unanimement accepté par l'assistance et de plus regretté. D'autant que la loi du silence semble protéger la filière. "Dès qu'on annonce une descente des forces de l'ordre, les vendeurs plient bagage et plus personne ne sera inquiétée", a remarqué un médecin travaillant comme agent médical.
Pendant ce temps, les quartiers semblent plus calmes car tout le monde se fait plus discret.
"Tant que la population n'est pas consciente du danger de ces médicaments de provenance douteuse, cette filière s'épanouira toujours", note Jean-Pierre Randriasamimanana, directeur de l'Agence de Médicament de Madagascar.
Mais certaines personnes n'ont pas vraiment le choix.
"À Ambohipo je peux acheter les médicaments à moitié prix par rapport à ceux affichés en pharmacie",commente une mère de famille désespérée.

Des principes actifs sous dosés
Madagascar n'est pas à l'abri des médicaments de contrefaçon et mal façonnés, comme tous les pays en développement d'ailleurs.
L'Agence de Médicament de Madagascar (AMM) détermine la teneur des médicaments, "notamment des médicaments génériques utilisés généralement par la majorité de la population selon la politique du gouvernement", affirme son directeur.
Il s'agit d'une analyse basique des quelques 200 génériques pour évaluer la qualité des médicaments. Les résultats ont permis de savoir que les médicaments mal façonnés sont les plus nombreux. Généralement, ils contiennent des principes actifs mais sous de doses faibles, voire infimes.
Le problème de stabilité apparaît aussi. En effet, lorsque les médicaments sont restés plusieurs mois en stockage, les principes actifs se dissolvent progressivement.
Mais il est rassurant de savoir que tant qu'un médicament contient 80 à 100% de sa composition principale, il ne met pas en danger la vie du patient.
Depuis la mise en exécution de ce processus d'analyse, l'agence a découvert une seule fois un médicament où les compositions principales sont décalées par rapport à la notice. Cette anomalie pharmaceutique a été immédiatement signalée auprès du laboratoire de fabrication.
Dans tous les cas, L'AMM reste vigilante, car d'autres pays ont rencontré des problèmes graves mettant en danger la santé publique. Ainsi, le Niger a découvert des vaccins contre la méningite sans principes actifs.

Irène Razanamparany
Date : 02-05-2007

express.gifJirama Menace de grève des employés - par MOISE

Jirama
Menace de grève des employés
La réunion des employés de la Jirama, samedi, a abouti à de nombreuses revendications. Les dirigeants des differents syndicats se réuniront aujourd'hui.

“Nous préparons une action d'envergure sans précédente face aux difficultés endurées par les employés de la Jirama maintenant et la grève est une option à ne pas écarter”. C'est ce que les leaders syndicaux de la Jirama ont annoncé à l'issue de l'assemblée génerale des employés de la Jirama, samedi. Une déclaration qui traduit la colère et la frustration des quelques 1 200 employés de la Jirama. Ils se sont mobilisés lors d'une assemblé génerale tenue samedi au collège Rasalama. La synthèse des differents revendications se fera aujourd'hui. Ils pourront ensuite décider des actions qu'ils vont mener prochainement.
Les revendications des employés de la Jirama por-tent, d'une manière génerale, sur l'amélioration de leurs conditions de travail. La hausse de salaire de 12% proclamée par le président au mois de janvier, par exemple, n'est pas encore été appliquée par la direction génerale. D'autres déclarations parlent d'une inégalité de traitement au sein du personnel de l'entreprise ainsi qu'un manque de dialogue sociale et de considération des employés dans les prises de décision touchant l'avenir de l'entreprise.
Sans protection
“Nous avons toujours supporté les effets des problèmes financiers de la Jirama et la situation actuelle est telle que nous n'avons plus de protection sociale. Des employés de la Jirama en province, par exemple, sont tués ou blessés par des manifestants alors que les employés n'ont rien à voir avec le délestage”, souligne Honoré Rasoanarivo, président du syndicat Sekrima.
Joint au téléphone, Bernhard Romahn, directeur géneral de la Jirama, avoue qu'il ignore encore la teneur exacte des revendications des employés. Se voulant rassurant sur les questions d'augmentation de salaire, il a neanmoins expliqué qu'il n'y a pas lieu de faire grève car la Jirama est déjà prête à la faire mais attend encore un décret du gouvernement ainsi que l'aval du conseil d'administration de la société.
Et sur l'officialisation de la reconduction à la tête de la Jirama par le conseil des ministres, Bernhard Romahn souligne que son travail est de sortir la société des difficultés actuelles.

Mahefa Rakotomalala
Date : 30-04-2007

express.gifDeux parlementaires arrêtés - par MOISE

Toliara
Deux parlementaires arrêtés
Suite à la série de pillages après le meeting politique des opposants à Toliara vendredi, quatre personnes ont été arrêtées hier. Il s’agit du sénateur Robert Razaka, du député Dimby Benaria, du président du conseil municipal Luc Vital et de Railala Tsimarivo, membre du parti PSDUM. La situation reste tendue à Toliara après ces arrestations.

Les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation des principaux dirigeants de l'opposition ce dimanche. On craint fortement une dégradation de la situation.

Toliara n'est pas prête de retrouver le calme. Hier après-midi, les forces de l'ordre locales, appuyées par des éléments de la police venus d'Antananarivo, ont commencé l'arrestation des têtes pensantes de l'opposition locale.
Suite aux pillages de vendredi, les propriétaires des 80 établissements commerciaux victimes ont déposé plainte contre X. C'est ainsi que les autorités ont procédé à l'arrestation de quatre personnalités considérées comme des figures de proue de l'opposition locale. Il s'agit de deux parlementaires qui ont dirigé la manifestation de la semaine passée : le Sénateur Robert Razaka et le Député de Toliara I, Dimby Benaria.
Deux autres dirigeants de l'opposition ont été également arrêtés : Tsimarivo Railala, membre du Parti Socialiste et Démocratique de l'Union Démocratique pour Madagascar (PSDUM) de Jean Lahiniriko, et Luc Vital, Président du Conseil Municipal de la ville.
Selon des sources concordantes, ce dernier n'a pas participé au mouvement de contestation de la semaine dernière. C'est également le cas d'Eongombelo Marcel, président régional du PSDUM, il est recherché par la police mais n'a pas encore été trouvé.
Cohabitation fragile
Les observateurs craignent que ces arrestations n'aggravent la situation. Une situation déjà assez compliquée, après le pillage systématique des boutiques des "mpihavy" dans certains quartiers de la ville. Ces pillages ont eu lieu après la manifestation qui a dégénéré vendredi dernier.
La cohabitation entre les différentes éthnies résidant sur place est régie par des pactes tacites qui ont peuvent être dits "de non-agression", mais à la moindre étincelle, la situation se dégrade très vite. Et c'est ce qui se passe en ce moment. Ces personnalités ont des liens familiaux avec plusieurs tribus, c'est le cas des deux parlementaires qui ont une belle-famille Antandroy. D'autres appartiennent à des clans très influents, comme Luc Vital et Tsimarivo Railala, qui sont Vezo.
Dès hier après-midi, le Fikambananan'ny Terak'Androy (FITEA) s'est réuni pour se décider des dispositions à prendre et peut-être pour demander la libération de leurs fils. La situation risque aussi de se compliquer entre les ethnies vivant dans la région et en particulier les Merina.
Selon un habitant de Toliara : " cette affaire n'est pas à caractère pénal mais politique : parmi ceux qui ont été arrêtés, deux n'ont pas participé à la manifestation". Un autre point délicat: l'opposition programme une autre manifestation demain, à l'occasion de la fête du Travail, et malgré l'interdiction des autorités.
La situation reste ainsi tendue à Toliara. Les arrestations risquent de ne pas pouvoir calmer les esprits, étant donné la délicatesse de la question ethnique.

Course-poursuite
L'arrestation du sénateur Robert Razaka a été spectaculaire. Il ne s'est pas rendu facilement aux éléments des forces de l'ordre, qui l'ont attendu à son domicile. En voyant que les policiers l'attendaient alors qu'il rentrait chez lui, le sénateur est reparti. La police s'est lancée dans une course-poursuite pour l'arrêter. Il a finalement été appréhendé malgré les protestations des membres de sa famille.
Le président du Conseil Municipal, Luc Vital, a été arrêté chez lui. Il n'a pas protesté. Il en est de même pour Tsimarivo Railala.
Quant à Eongombelo Marcel, il a entendu le sirène de la voiture policière alors qu'il était en train de téléphoner. Il a alors pris la décision de partir sur le champ. Cette version a été ensuite confirmée par sa femme. Aux dernières nouvelles, les personnalités placées en garde à vue sont privées de visite.

Francis Ramanantsoa et Irène Razanamparany
Date : 30-04-2007

Eaux et electricite de Madagascar et la Bourse - par MOISE

(Boursier.com) - La société Electricite et Eaux de Madagascar (EEM) a dégagé un chiffre d'affaires 2006 de 19 Millions d'Euros, en baisse de 28% par rapport à 2005, "en raison des effets de change (plus de 60% de l'activité du groupe est exprimée en dollars) et de la chute de l'activité de la filiale Ywil. La perte opérationnelle courante reste à un niveau voisin de celui de 2005, à -4,33 ME. Grâce aux sociétés mises en équivalence, le résultat net est positif de 0,81 ME, après une perte de plus de 6 ME en 2005. L'actif net de la société passe de 68 à 70,32 ME, pour un endettement financier réduit de 25,3 à 18,7 ME.

"Parvenu au terme de son recentrage sur un nombre plus limité d'activités gérées directement, le groupe réfléchit aux moyens de promouvoir le développement de la chaîne hôtelière Victoria qui pourrait passer par l'augmentation du nombre de ses unités et un renforcement de ses fonds propres par une introduction en Bourse sur une place asiatique", explique EEM. "Les perspectives de résultat de l'hôtellerie pour l'exercice en cours, le redressement de Gascogne et le développement d'OBER permettent d'espérer, les effets de change étant pour le moment limités, un exercice bénéficiaire en consolidé comme en social, avec un endettement en baisse et une situation nette comptable par action de 21,75 euros", selon le management.

Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale Annuelle, qui se tiendra le 27 juin 2007, de renouer avec la politique d'attribution d'actions gratuites, dans l'attente de la reprise d'un dividende pour l'exercice 2007, termine EEM.

express.gifLes employés de la Jirama en concertation - par Moïse

Vie d'entreprise
Les employés de la Jirama en concertation


Sombre constat pour la Jirama. Les syndicats organisent une assemblée générale pour protester contre la décision ministérielle portant sur la direction de la société.

Les employés de la Jirama montent eu créneau. Ils tiendront une assemblée générale, aujourdh'ui, au collège Rasalama, à partir de 8h30. A l'ordre du jour : le bilan des actions accomplies durant les deux années de contrat de gestion de Lahmeyer international. Ils évoqueront également certains sujets d'actualité ayant traits à la gestion de la Jirama.
“Les résolutions attendues à l'issue de cette rencontre dépendront des employés et une forte mobilisation est attendue, à cause de la situation critique qui sévit à la Jirama à l'heure actuelle”, déclare Honoré Rasoanaivo, président du syndicat Sekrima regroupant des employés de la Jirama.
Vaste concertation
On ne sait donc pas encore ce qui sortira de la réunion d'aujourd'hui. Pour le moment, aucune réaction n'a été observée de la part des autres syndicats regroupant des employés de la Jirama.
En tout cas, la rencontre d'aujourd'hui traduit un malaise qui couve depuis plusieurs semaines au sein des employés concernant certains sujets.
A commencer par la réconduction de Bernhard Romahn, l'homme de Lahmeyer international, à la direction génerale de la Jirama. Les employés se trouvent dans l'expectative et ne comprennent pas la décision du ministère de l'Energie.
Un haut responsable au sein de l'une des agences Jirama à Antananarivo affirme qu'aucune notification officielle de cette décision, jusqu'ici, n'est parvenue à son service.
“Logiquement, le directeur géneral de la Jirama est nommé en conseil des ministres, mais pour l'instant, aucun dispositif allant dans ce sens n'a été pris depuis le départ de Lahmeyer international, le 31 mars”, précise-t-il.
Concernant le contrat de gestion de Lahmeyer international, justement, le Sekrima estime qu'il devra faire l'objet d'une vaste concertation pour évaluer les résultats “et pour que les parties prenantes tirent les leçons pertinentes selon les responsabilités de chacun”, souligne un communiqué du Sekrima.

Mahefa Rakotomalala
Date : 28-04-2007

express.gifRéférendum La loi constitutionnelle promulguée - par Moïse

Référendum
La loi constitutionnelle promulguée




Le président de la République, Marc Ravalomanana, n'a pas attendu longtemps pour promulguer la loi constitutionnelle. Le jour même de la proclamation des résultats du référendum par la Haute cour constitutionnelle (HCC), il en a pris acte afin de faire entrer en vigueur la Constitution révisée.


Date : 28-04-2007

express.gifROTAKA A TULEAR Débordements à Toliara - par Moïse

Débordements à Toliara - Cinq blessés par balles
• 25 étudiants arrêtés • 80 boutiques pillées • Un hôtel saccagé


La situation s’aggrave à Toliara. La manifestation d’étudiants a viré en un meeting politique de l’opposition, suivi d’une scène de pillage. Les forces de l’ordre sont intervenues. 18 personnes ont été blessées dont 5 par balles. Un hôtel et 80 boutiques ont été pillés.

La manifestation dirigée par des politiciens de l'opposition, dans la ville de Toliara, s'est terminée par un bain de sang et un pillage systématique des magasins de commerçe merina. Les meneurs ont totalement perdu la maîtrise de la situation.

Le sang a coulé à Toliara à la suite d'un affrontement entre les manifestants, dirigés par des politiciens de l'opposition, et les forces de l'ordre. Le bilan est assez important :18 blessés, dont cinq gravement, par des balles réelles.
Les commerçants merina ont aussi fait les frais de la colère populaire. Plus d'une centaine d'épiceries et l'hôtel Novotel ont été pillés, saccagés, vandalisés, dont la Boutika Orange, "la foule croyant qu'elle appartient à un Merina", témoigne un habitant. Débordée par l'ampleur du mouvement, l'armée n'a pas pu tenir longtemps le cordon de sécurité et a cédé au deuxième barrage.
La cité du Soleil s'est littéralement embrasée sous la colère des manifestants qui ont voulu briser les barrages des forces de l'ordre. Ils se sont obstinés à tenir leur meeting, sans avoir reçu l'aval des autorités locales, pour montrer leur mécontentement à cause de la coupure du courant, qui dure depuis près d'une semaine, et de la crise du charbon.
A 9 heures, quelques milliers de personnes se sont donnés rendez-vous au bord de la mer, sous la direction du sénateur Robert Razaka et du député Dimby Benaria, volontairement parés de leur écharpe tricolore. Les manifestants ont rencontré le premier barrage des forces de l'ordre, mais après une négociation, ces dernières les ont laissés passer. Ils ont suivi l'avenue Monja Jaona sans anicroche, mais à peine 400 m plus loin, ils ont rencontré un autre barrage. Les éléments de sécurité n'ont pas, cette fois-ci, l'intention de céder. Cependant, les rangs des manifestants ont été gonflés par les "bagagds" ou "Mpamaraky" et les badauds.
Meneurs débordés
A partir de là, l'événement a pris une autre tournure. Certains manifestants se sont dirigés vers le siège local de la Jirama, d'autres se sont rués vers les établissements commerciaux, et ce, malgré les mises en garde répétées des dirigeants qu'il s'agissait d'une manifestation pacifique. Les meneurs du meeting n'ont plus eu la situation en main et se sont vus contraints d'abandonner la partie.
"Le centre-ville est brusquement devenu une ville morte", commente un témoin. Tous les commerçants de Tanambao-Morafeno, les Indiens et les Pakistanais du centre de la ville ont baissé leurs stores.
Dès lors, les scènes de pillages ont été constatées dans un cafouillage total, et nul n'a su s'ils étaient le fait des manifestants, des badauds ou des profiteurs. Jusqu'à la fin de l'après-midi, les éléments des forces de l'ordre ont continué à traquer les pilleurs avec des armes blanches, des grenades et des tirs, jusqu'à l'enceinte de l'hôpital.
Les officiels locaux ont gardé le silence le plus total sur l'événement. Le premier ministre Charles Rabemanjara ainsi que le secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique, Désiré Rasolofomanana, n'ont pas été joignables au téléphone, en début de soirée. Le premier assistait à la clôture du Téléthon au Palais des Sports et de la culture, à Mahamasina, tandis que le second était en pleine
réunion.

Les Merina refugiés au camp Raveloson
Les Merina, dont les épiceries et boutiques ont été victimes de pillage hier à Toliara, se sont refugiés au camp militaire Raveloson Mahasampo. “Il y a au moins 200 personnes sous protection au camp militaire”, affirme le président de la délégation spéciale (PDS), Roland Randriamampionona.
Ces personnes n’ont rien emmené avec elles. “Ils n’ont rien, execptés les vêtements qu’ils ont sur eux”, précise le PDS. Ces originaires des hauts-plateaux ont voulu sauver leur vie en priorité.
“On ne sait pas où aller. Ici c’est le seul endroit où on estime être en sécurité. Comme ils ont tout pillé, on n’a plus rien. On n’a même pas de quoi manger ce soir”, se lamente l’un d’entre eux tout en essayant de contacter ses proches à Antananarivo avant que le pire n’arrive.
Leur destin se décidera aujourd’hui.

Les deux otages libérés
Les étudiants de l'université ont été contraints de libérer, hier matin à 5 heures, les deux otages qu'ils ont séquestrés depuis jeudi, après l'arrestation de 25 des leurs.
Il s'agit de Célestin Tafondro, directeur de l'administration pénitentiaire de Toliara, et d'un agent pénitentier. La franchise universitaire a été rompue par les militaires qui ont fouillé tous les blocs du campus.
Pendant le meeting de l'opposition, les étudiants n'ont pas pu sortir de Maninday, à cause des barrages érigés par les forces de l'ordre devant l'université.

Les Karana épargnés
Les manifestations populaires dans plusieurs villes aboutissaient souvent sur le pillage des commerçants indiens et pakistanais. La population déversait leur colère sur les biens de ces immigrés qualifiés, à tort ou à raison, de "capitalistes".
Pourtant, hier, à Toliara, les Karana ont été épargnés, car les pilleurs ont préféré jeter leur dévolu sur les commerçants merina. Il est à craindre que la situation dans certaines villes, comme Toliara et Mahajanga, ne se dégrade car les manifestations semblent emprunter une pente glissante à connotation tribaliste.

Francis Ramanantsoa et Irène Razanamparany
Date : 28-04-2007

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