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 Ruée vers les Tsingy dans le Menabe
- par Moïse
Tourisme | Ruée vers les Tsingy dans le Menabe | Les Tsingy de Bemaraha constituent une nouvelle destination phare qui draine des milliers de touristes chaque année dans les régions du Menabe et du Melaky.
|  | | Vue panoramique à partir des Tsingy |
Le tourisme prend de l'importance dans la région du Menabe. La ville de Morondava devient un point de passage pour les milliers de touristes qui visitent chaque année les Tsingy de Bemaraha situés à quelques 250 kilomètres au nord de la capitale du Menabe.
Géographiquement, les Tsingy font partie des régions du Melaky et d'Antsalova, mais à cause du manque d'infrastructures, les touristes doivent passer par Morondava pour s'y rendre. La ville abrite le seul aéroport de la région, avec un seul vol par jour. Elle se trouve à environ 700 kilomètres d'Antananarivo avec près de 120 kilomètres de piste en terre en très mauvais état et qui se fait en quatre heures. Les touristes sont obligés de faire une halte d'une nuit à Morondava, avant de partir très tôt le matin vers les Tsingy.
Durant la haute saison touristique, le tourisme prend une place importante dans les activités économiques à Morondava.
Pénurie de 4x4
Tous les hôtels affichent complet dès le mois de mai. Concernant les moyens de transport, les touristes préfèrent louer des 4x4 à Morondava où les chauffeurs sont habitués et connaissent bien le circuit des Tsingy.
"Morondava dispose d'un parc de 50 voitures 4x4 de location et aucune de ces voitures n'est disponible en ce moment", précise le propriétaire d'un hôtel à Anosikely. Ariel, un autre guide touristique estime que près de 90 véhicules par jour vont aux Tsingy, avec en moyenne. 4 touristes par voiture. "Il y a une véritable pénurie de 4x4 en ce moment", ajoute-t-il.
La bifurcation vers les Tsingy se trouve à une dizaine de kilomètres avant l'entrée de la ville de Morondava, sur la RN 35. Le trajet se fait en cinq heures en moyenne. La traversée de la rivière Tsiribihina, près de la ville de Belo au PK 220, constitue un des points noirs du parcours.
Les Tsingy de Bemaraha sont classés par l'Unesco parmi les réserves mondiales, depuis 1990. Ils sont composés de roches calcaires formées par des fossiles et des coquillages morts il y a 200 millions d'années et par la suite façonnées par les précipitations. Ils abritent 13 espèces de lémuriens, 94 espèces d'oiseaux, 22 espèces d'amphibiens et 66 espèces de reptiles.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 14-08-2007 |
7èmes jeux des îles Les karatékas ont fait le plein avec 12 médailles d’or sur 17.
- par Moïse
| 7èmes jeux des îles | | Madagascar mène avec 20 médailles d’or | | Madagascar est en tête au classement provisoire des 7èmes Jeux des îles de l’océan Indien avec 20 médailles d’or. La Réunion le suit avec 11 médailles d’or.
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 Les karatékas ont fait le plein avec 12 médailles d’or sur 17. |
Date : 13-08-2007 |
Consommation Les sachets biodégradables mis en service
- par Moïse Consommation | Les sachets biodégradables mis en service | Le supermarché Jumbo Score a tenu son pari avec le lancement des sachets en plastique biodégradables. Avec ces produits, la protection de l'environnement est sauvegardée.
|  | | Pierre Badano de Jumbo Score et Patrice Pezat d'Orange Madagascar comptent sensibiliser le consommateur malgache. |
Adieu les sachets en plastique polluants. Jumbo Score lance sur le marché les nouveaux sachets en plastique biodégradables. “Les stocks de nos anciens produits s'épuisent et nous sommes sur le point de commencer à distribuer des produits biodégradables”, souligne Pierre Badano, directeur général de Jumbo Score, tout en encourageant les clients à consommer moins de sachets en plastique.
Ce supermarché est le premier à le faire, avec 200 000 sachets par mois, en misant sur le partenariat avec Orange Madagascar et la Société de fabrication de l'océan Indien (SFOI).
“Notre participation témoigne de notre souci de préserver l'écologie et assurer une vie meilleure aux clients”, signale Patrice Pezat, directeur général d'Orange Madagascar. Les espaces commerciaux malgaches comptent ainsi donner un coup de pouce aux objectifs ministériels de conservation de l'environnement.
Depuis quelques temps, les clients de Jumbo Score ont eu la suprise de voir deux nouveaux produits : les sachets plastiques, qui comportent une petite notice informant sur le danger des sac en plastique, et les “sobika” confectionnés par des artisans malgaches, qui sont par contre mis en vente dans le souci d'offrir des produits naturels.
“Nous avons aussi remarqué que le supermarché distribue moins de sachets, mais que les produits arborent un nouveau look”, s'étonne Jeannette Laure, cliente de Jumbo Score, contente de cette initiative.
La décision a été prise par la direction en tant que mesure de sensibilisation. Certains consommateurs devront ainsi modifier leurs habitudes car les sacs recyclables s'usent plus vite.
| Fanja Saholiarisoa
Date : 11-08-2007 |
Jeux des îles : Lutte et karaté 11 médailles d’or aux Malgaches
- par Moïse
JIOI - Lutte et karaté | 11 médailles d’or aux Malgaches | La première journée des Jeux des îles a été faste pour les athlètes malgaches. Ils ont raflé onze médailles d’or d’un coup en lutte et en karaté. | 
| L’équipe féminine de kata, médaillée d’or avec de g. à dr., Lalaina Ramanantsiharivao, Miora Razafindrakoto et Anjaniaina Ralivelo. |
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7èmes Jeux des îles de l’océan indien Ambiance de fête à Tana
- par Moïse 7èmes Jeux des îles de l’océan indien | Ambiance de fête à Tana | Les 7e Jeux des îles ont démarré, hier, au stade de Mahamasina archicomble. La cérémonie d’ouverture a été une grande fête, teintée de jeunesse et de solidarité. Les compétitions débutent aujourd’hui.
|  | | Un moment d’émotion à Mahamasina avec les deux derniers porteurs de la flamme, Maître Kira (à dr.) et Lalaina Randrianatoandro. |
Depuis hier soir, les Jeux des îles de l’océan Indien, septième du nom, ont pris leur envol avec une cérémonie d’ouverture aux allures de Fête nationale au stade Mahamasina.
Les septièmes Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) sont désormais une réalité. Davantage fête populaire que cérémonie protocolaire, l'événement inonde de joie les rues avoisinant le stade municipal de Mahamasina. Sur le coup de 18 h 30, le président de Madagascar, Marc Ravalomanana, déclare ouvert les jeux en trois langues - malgache, français et anglais - en présence de deux invités d’honneur, le président des Seychelles, James Michel et celui des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Comme attendu, on a droit à une cérémonie d’ouverture simpliste dans la pure tradition. Mais, la fête est grande. Avant et après, les Malgaches, mais surtout les Tananariviens célébrent comme il se doit le retour des Jeux des îles sur leurs terres, après dix-sept ans d’attente. Bénéficiant d'un jour férié, le peuple malgache ne veut nullement rater un tel rendez-vous.
Une foule à moitié au stade à moitié dans la rue
Les gens commencent à envahir les travées du stade dès le matin. Ils ont droit à un concert pour meubler l'attente.
Ils seront plus de 30 000 à l'intérieur du stade au moment de la cérémonie d’ouverture. Une foule toute importante se ronge les freins dans les rues avoisinantes faute d'avoir pu y accéder. L'effervescence inonde le voisinage immédiat de Mahamasina et se propage dans tout le centre ville. Tout Tana est, semble-t-il, dans les rues. Chacun, à sa manière, célèbre cette grande fête de l'amitié indiaocéanique. L’instant est mémorable.
La cérémonie protocolaire dure, en tout et pour tout, deux heures. Elle débute vers 16 h 45 par un défilé de majorettes. Un quart d’heure après, les pays participants commencent à défiler. Viennent d'abord les Comores,
suivis de La Réunion, des Maldives - sans aucun athlète - Mayotte, Maurice, Seychelles, Madagascar ferme le cortège dans un vacarme indescriptible.
L’ambiance est à son apogée lorsque la délégation malgache effectue un tour du stade. La foule dans les gradins s'enflamme. Elle applaudit à tout rompre. Elle chante et elle danse. Puis c'est le défilé des différents drapeaux. Aux premières notes de l’hymne des Jeux, tout le stade chante à gorge déployée.
Explosion de joie à l’allumage de la vasque
S'ensuivent les discours de circonstances du directeur général du Comite organisateur des Jeux des îles (COJI), Hery Eric Rakotonarivo, du président du Comite olympique malgache, (COM), Mamy Rakotoarivelo, du président du Conseil International des Jeux (CIJ), Antonio Gopal et du Premier ministre malgache, Charles Rabemananjara. Le président Marc Ravalomanana proclame ensuite ouverts les 7es Jeux des îles de l'océan Indien.
L'arrivée de la flamme des Jeux à 18 h 35, portée par le footballeur Michel Kira, met le stade en transe. Il la transmet devant la tribune présidentielle à Lailaina Randrianatoandro. L’ancienne championne d’Afrique de tae kwon do, effectue un tour de piste puis monte vers la vasque pour l'allumer. C'est une nouvelle explosion de joie. La vasque brillera grâce à cette flamme jusqu'à la fin des Jeux, le dimanche 19 août.
Les athlètes et les juges prêtent le serment d'usage. Retentit tout juste après l’hymne national de Madagascar - Ry Tanindrazanay Malala ô. L'assistance vibre à l'unisson. La partie protocolaire cède la place à un magnifique bouquet de feux d'artifices. Le comité organisateur a toutes les raisons d'en être fier.
Le premier pli du pari pris en 2002 est gagné. Dans la rue, Tana continue la fête. La nuit est pourtant tombée. Les
Jeux sont ouverts. Le sport démontre une fois de plus qu'il peut faire vibrer tout un peuple.
Didier PRAGASSA
de l’express de Maurice
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Flamme des jeux Lalaina Randrianatoandro embrase la vasque de Mahamasina
- par Moïse Flamme des jeux | Lalaina Randrianatoandro embrase la vasque de Mahamasina | En signe de récompense pour avoir souvent porté haut les couleurs de la République, la championne d'Afrique de tae kwon do a été la dernière porteuse de la flamme.
|  | | Elément essentiel dans la tenue des JIOI, la flamme brillera jusqu'au 19 août. |
La championne d'Afrique de taekwondo, Lalaina Randrianatoandro, a eu le privilège d'embraser la vasque de la flamme des Jeux lors de la cérémonie d'ouverture des 7e Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI), hier au stade de Mahamasina. Elle a été préférée aux autres athlètes de renom tels la sprinteuse Rosa Rakotozafy, les judokas Jean Jacques Rakotomalala et Seth Emmanuel Rasolonandraina ou le basketteur Main d'or entre autres. “ C'est un grand honneur pour moi de participer au port de la flamme des Jeux. Beaucoup d'athlètes voulaient être à ma place ”, a reconnu la combattante.
Beaucoup d'observateurs avaient émis quelques remarques quant au choix de Lalaina Randrianatoandro pour porter la flamme en dernier. Mais le Comité d'organisation des Jeux des îles (Coji), voit plutôt en elle l'incarnation d'autres valeurs qu'il veut véhiculer. “ Je ne m'attendais pas du tout à ce choix”, avoue-t-elle, surprise.
Lalaina Randriantoandro, 26 ans, est jeune, combattante et dynamique. Elle représente l'avenir du sport, souhaité par le chef de l'Etat.
Persévérance
Lalaina Randrianatoandro a pratiqué assez tardivement le taekwondo. Mais sa persévérance a fini par payer et son palmarès en dit long sur son état d'esprit. A 16 ans, elle a commencé par le karaté, pour décrocher le titre de championne d'Afrique en 2001. Ce n'est qu'en 2003 qu'elle trouve la passion du taekwondo.
Très vite, elle a pris ses marques en décrochant le titre de championne de Madagascar dès 2004. En cinq ans de pratique, elle a obtenu trois titres nationaux, avec, comme cerise sur le gâteau, le titre continental en 2005. Le titre de championne de Madagascar lui échappe en 2006 après avoir été battue par Betty Hara Marianne.
Boursière de la Solidarité olympique, Lalaina Randrianatoandro compte bien rebondir . “ L'objectif du moment est de décrocher l'or à ces Jeux. Je me prépare également à décrocher une qualification pour les Jeux olympiques de Beijing, en 2008”, confie-t-elle.
La challenge est de taille, mais pour elle: vouloir c'est souvent pouvoir.
| Soafara Ralaimidona
Date : 10-08-2007 |
 INAUGURATION DES JEUX DES ILES
- par Moïse
Incendie à Behoririka Plusieurs magasins dévastés par le feu
- par Moïse
Le kilo du paddy à 560 ariary dans l'Alaotra
- par Moïse Approvisionnement | Le kilo du paddy à 560 ariary dans l'Alaotra | L’Alaotra a fait une bonne récolte cette année. Le paddy se vend à 560 Ar, contre 1400 Ar en mai, mais cela n’a pas encore d’impact sur le prix du riz de la capitale.
|  | | Un paysan montrant un échantillon de la récolte. |
La période de récolte de riz est terminée dans l'Alaotra. Les autorités régionales annoncent une amélioration de la production qui devrait avoisiner les 380 000 tonnes dans ce grenier à riz du pays.
Ce qui représente 10% de la production nationale. Le kilo du paddy se vend aujourd'hui à Ar 560 Ambatondrazaka après avoir demarré à Ar 400 au mois de mai, ce qui équivaut à une augentation du prix de l'ordre de 40% en trois mois.
"Mais cette augmentation n'a pas d'impact sur le prix dans la capitale à cause de l'abondance du stock d'importation qui avoisine encore les 40 000 tonnes à l'heure actuelle", rassure Rolland Ravatomanga, secrétaire général de la plateforme de concertation et de pilotage de la filière riz.
Obligé d’importer
Dans le milieu professionnel, on évoque même une perturbation du marché du riz à cause de cette abondance de stock. Logiquement, l'évolution du prix dans l'Alaotra se répercute directement sur le prix à la distribution dans la capitale.
"La production a été bonne cette année dans tout le pays et les collecteurs préfèrent vendre avec le minimum de marge bénéficiaire", explique Roland Ravatomanga. "A ce niveau du prix du paddy dans l'Alaotra, le kilo du riz blanc dans la capitale aurait déjà dû atteindre les Ar 1 200 à l'heure actuelle", avance-t-il.
Le riz importé a donc joué pleinement son rôle de stock de régulation jusqu'à maintenant. Avec une production totale éstimée à 3,6 millions de tonnes par an, la Grande île est obligée d'importer chaque année jusqu'à 150 000 tonnes de riz blanc pour stabiliser son marché et surtout en prévision de la période de soudure qui commence au mois de décembre.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 08-08-2007 |
7èmes Jeux des îles de l'océan Indien Quinze policiers en course
- par Moïse Sélectionnés | Quinze policiers en course |
| Quinze policiers dans les rangs des athlètes séléctionnés aux 7èmes Jeux des îles de l'océan Indien. L'inspecteur général de la Police Désiré Rasolofomanana, secrétaire d'Etat chargé de la sécurité publique, leur a donné, samedi à son bureau à Anosy, sa bénédiction et souhaité, ainsi, une bonne réussite pendant ces Jeux. Il a également promis de soutenir ces athlètes policiers en leur incitant à porter haut le fanion national.
Au nom de toute l'équipe, Augustin Ravaolahy, le marathonien et doyen des athlètes policiers, pour sa part, promet qu'ils donneront le meilleur d'eux mêmes, pour l'honneur du pays et surtout pour le corps de la Police Nationale.
Ces quinze athètes sont répartis dans trois disciplines dont 13 en athlétisme, et un respectivement en judo et en lutte.
A titre de motivation pour ces athlètes, le secrétaire d'Etat leur a offert une enveloppe en guise d'encouragement.
| Andry Ratovo
Date : 07-08-2007 |
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