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 Une dame au ministère de la Défense
- par Moïse
Innovation | Une dame au ministère de la Défense | Pour la première fois dans les annales, une dame est nommée pour diriger le ministère de la Défense, de surcroit une civile. L’armée se donne une patronne.
|  | | Cécile Manorohanta, nouvelle ministre de la Défense. |
C’est la première fois dans l’histoire du gouvernement et des armées que le ministère de la Défense nationale (Mdn) est confié à une femme, qui plus est une civile.
Cécile Manorohanta, le nouveau Mdn s’empresse pourtant de rassurer les hommes en treillis. Elle affirme avoir «l’habitude des galons», faisant en cela allusion à son milieu familial. Elle est l'épouse d'un colonel et n'est autre que la sœur des frères Ntsay, Christian, ancien ministre de Jacques Sylla, et Abel, ancien président de la Fédération malgache de basket-ball.
Elle a également rappelé les femmes dans son cas comme Michelle Alliot-Marie en France, il y a un temps, ou Condolezza Rice aux Etats-Unis. Et elle n’a pas oublié de préciser que «tous les ministres sont polyvalents» et qu’elle est là pour «exécuter les ordres du président de la République, également chef suprême des armées».
Cécile Manorohanta décrit sa mission à la tête de son département. Elle a, entre autres, évoqué la question de la discipline et de la nouvelle stratégie, sans entrer dans les détails. Le ministre de la Défense nationale a connu une ascension politique fulgurante ces derniers mois.
Lutte contre le terrorisme
Elle a été désignée membre du bureau politique du Tim, après avoir fait son entrée dans le gouvernement en janvier, comme vice-ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique. Reste à savoir comment elle compte gérer ce cumul délicat de fonctions (membre du bureau politique et ministre de la Défense).
La nomination de Cécile Manorohanta, en remplacement du général Petera Behajaina, traduit également la volonté du président Ravalomanana de confier le ministère de la Défense à un natif du Nord de l’île. L’ancienne présidente de l’Université d’Antsiranana peut ainsi s’occuper d'une partie de l’île, réputée point faible du pouvoir en terme d’électorat. Sur le plan militaire, elle doit également gérer la région nord qui présente des intérêts stratégiques, ne serait-ce que pour la lutte internationale contre le terrorisme.
| Iloniaina Alain
Date : 29-10-2007 |
Investissements Essor de la location d'ordinateurs
- par Moïse Investissements | Essor de la location d'ordinateurs |
| Il est maintenant possible de démarrer une affaire sans investir dans l'achat de matériels immobiliers et informatiques. Des sociétés spécialisées dans la location de ce genre d'équipements existent déjà à Madagascar. Les entreprises qui démarrent leurs activités sont les principales cibles de ce type de location, mais il y a également les sociétés qui font des activités temporaires.
« C'est une forme d'aide pour les petites et moyennes entreprises et les types de contrat sont vraiment très souples selon les besoins du client », explique Mahery Ranivoarisoa, responsable commercial de AT-Emea, une des premières sociétés qui opèrent dans ce secteur à Madagascar. Pour AT-Emea, la gamme d'équipements est très large et variée, comme les ordinateurs de bureau ou portables, imprimantes ou photocopieuses. « Nous pouvons même louer des immobiliers de bureau à nos clients », souligne Mahery Ranivoarisoa.
A titre d'exemple, le prix de location d'un ordinateur est en moyenne de 40 000 ariary et il est de 30 000 ariary pour une imprimante. « Mais ce prix est très variable car il nous est déjà arrivé, par exemple, de louer un ordinateur à un étudiant qui rédige son mémoire de maîtrise à 4000 ariary par jour », explique le responsable de AT-Emea.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 27-10-2007 |
Taekwondo Mandimby Randriamiandry, un vrai contreur
- par Moïse Taekwondo | Mandimby Randriamiandry, un vrai contreur |
|  | | Mandimby Randriamiandry (à dr.) a déjà gagné son séjour à Pékin en 2008. Il lui reste la qualification au tournoi olympique. |
Mandimby Randriamiandry a les Jeux olympiques 2008 en ligne de mire. A 22 ans, cette étoile montante du taekwondo malgache s'affirme comme un jeune combattant expérimenté, dans la catégorie des moins de 58 kg. Et ce après avoir gravi les échelons un à un pour tutoyer les sommets, notamment le championnat du monde de Beijing.
Malchanceux, Andry avait échoué au tournoi de qualification mondiale de Beijing, disputé récemment à Manchester (Angleterre). « J'ai perdu mon combat juste pour une faute d'inattention », avoue-t-il. « On était à 4 points partout, mon adversaire et moi, après le temps réglementaire. Un petit relâchement d' une fraction de seconde durant la prolongation, et c'était fini. »
Pas de regret pour Andry qui ne perd pas encore espoir. « Ce n'était qu'une étape. Désormais, je vais me concentrer sur le prochain tournoi qualificatif prévu au début du mois de novembre, en Lybie », avance le vice-champion d'Afrique en titre.
Un mental de fer
« J'espère m'y racheter, la défaite m'a doublement motivé. Je pense que la chance me sourira en Lybie, étant donné que ce sont nous, les Africains, qui nous y donnons rendez-vous », ajoute-t-il.
Croisons donc les doigts pour Andry, qui n'a que la réussite pour mot d'ordre. Sa rage de vaincre et son sens de la discipline méritent respect. En outre, il fait montre d'un caractère bien trempé, hérité d'un père gendarme.
Né à Andilamena, Andry débarque à Manjakandriana où la discipline fait fureur chez les jeunes de la région, sous la houlette de maître Nicolas Rakotomavo, l'un des initiateurs du taekwondo à Madagascar. A 15 ans, il y décroche sa licence et bâtit sa réputation de vrai contreur que le microcosme du taekwondo local apprécie.
Sa fascination pour cet art martial fait de lui un redoutable champion, devançant même les ténors de la spécialité. Son ascension fulgurante lui permet de signer un premier succès majeur à la Coupe espoir, en 2003. Depuis, il tape dans l'oeil de la Fédération malgache de taekwondo en amassant année après année les titres nationaux. Et cela jusqu'à décrocher la médaille d'or aux derniers Jeux des îles de l'océan Indien.
Avec son mental de fer, c'est véritablement un combattant qui vaut son pesant d'or. Gageons qu'il frappera un grand coup en Lybie, au mois de novembre.
| Soafara Ralaimidona
Date : 24-10-2007 |
Émigration aux bahamas Steeve Turmel échappe à un lynchage
- par Moïse Émigration aux bahamas | Steeve Turmel échappe à un lynchage |
| Le remboursement des recalés des Bahamas a failli dégénérer, hier. Des falsifications de signatures ont été détectées sur des chèques. Les responsables ont décidé d'arrêter le paiement. Cette décision a provoqué la colère des candidats, las d'attendre.
Steeve Turmel, consultant de ce projet de recrutement au départ, a failli être lynché par la foule. Il s'est refugié auprès du commissariat de la police nationale du 7e arrondissement afin d'éviter que la situation n'empire.
Des agents de ce commissariat ont été dépêchés sur les lieux afin d'assurer le retour au calme. Après négociation avec les candidats, le remboursement a repris dans l'après-midi.
«Les gens ignorent le calvaire que nous vivons ici. Des mesures devraient être prises pour éviter tout incident
durant le paiement», laisse entendre un candidat, stressé par cette suspension de longue durée.
Le remboursement continue car juqu'à maintenant, un millier de candidats demandent encore à reçevoir leur 110 000 ariary.
| Fanja Saholiarisoa
Date : 24-10-2007 |
30 et Presque-songes Un mois de passion et d'aventure pour l'art contemporain
- par Moïse 30 et Presque-songes - Carnet d'une exposition (15) | Un mois de passion et d'aventure pour l'art contemporain | L'événement s'est terminé en apothéose, samedi par une grande fête. Il a permis aussi bien aux passionnés qu'aux simples curieux et amateurs d'appréhender une autre approche artistique.
|  | | A l'heure du partage pour des tirage des lots, comme des CD et des tee-shirts, effectués par Joël Andrianomearisoa (au centre). |
Trente et... plus que terminé! Un mois et un jour après, c'est dans une ambiance de fête, d'émotions et de folie artistiques que l'événement international d'art contemporain « 30 et presque-songes » a tiré ses rideaux, samedi dans la soirée. C'est à travers une partie « Black out » « dévastatrice », que Joël Andrianomearisoa, l'initiateur de la manifestation, a enterré le fantasme devenu réalité de ses 30 printemps.
Certainement un coup artistique à part, dans une ambiance arrosée et sous l'emprise des effets spéciaux, de fumigènes et de musique à fonds. Sous les yeux de quelque 150 invités, des partenaires et des artistes apparemment complices depuis les débuts de la manifestation, que Joël, toujours vêtu de noir, a entamé le tour de démolissement des cages et des installations ayant abrité pendant un mois les « presque songes » aux parfums d'horizons différents, de Madagascar à la France, du Kenya à l'Allemagne, de l'Afrique du Sud au Japon, de la Turquie, du Mali, du Cameroun, etc...
Une autre dimension
Les artistes de disciplines, aussi diverses qu'hétéroclites ont fait de « 30 et presque songes » le premier grand événement du genre dans la zone océan Indien. A mesure que le démontage de leurs oeuvres éphémères avance, les lumières s'éteignent peu à peu, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une seule petite source dans tous ses états cahotiques. Juste pour dire que l'événement a pris fin, mais la passion continue.
Durant un mois, la manifestation qui a coûté quelque 55 000 euros, soit près de 132 millions d'ariary, au Centre culturel Albert Camus- le partenaire principal assurant la coordination- aura enregistré quelque 3 500 entrées. L'exposition a permis aux passionnés d'arts, aux lycéens et universitaires, aux simples curieux de s'initier à une autre dimension d'approche artistique. Là où la création semble n'avoir aucune limite, aucun tabou.
| Hernan Rivelo
Date : 23-10-2007 |
La forêt d'Ambohimanga en flammes
- par Moïse Incendie | La forêt d'Ambohimanga en flammes |
| La forêt bordant le Rova d'Ambohimanga, enceinte abritant les monuments royaux, s'est enflammé, samedi. Vers 16 h, l'incendie avait déjà envahi la zone classée « rouge » du patrimoine historique, quand des éléments des sapeurs pompiers sont arrivés sur les lieux, avec deux camions citernes.
C'est le directeur du Fonds culturel et touristique d'Ambohimanga qui avait alerté les soldats du feu, en se déplaçant à Tsaralalàna, vers 15h40. Faute d'autres moyens de communication, il a pris cette initiative après s'être rendu compte du danger que représentait l'incendie. D'autant que les fokonolona, appuyés par des éléments de la gendamerie locale, avaient du mal à le maîtriser. Le chef du district d'Antananarivo-Avaradrano y a également apporté sa contribution.
Le feu n'a pu être éteint qu'en fin d'après-midi . Sans la pluie, qui était tombée comme par miracle, les dégâts auraient été plus importants. Les flammes ont ravagé environ 100m2 de superficie.
| Teholy Martin
Date : 22-10-2007 |
Création d’entreprises Nette progression à Madagascar
- par Moïse Création d’entreprises | Nette progression à Madagascar | La mise en place de l'Economic development board of Madagascar devra redynamiser la création d'entreprises à Madagascar.
|  | | Jean Bruno Ramahefarivo (à g.) et Prega Ramsamy sont optimistes sur les réalisations de l’Edbm. |
«Plus de 800 entreprises créées en six mois d'existence ». Prega Ramsamy, Chief executive officer de l'Economic development board of Madagascar (Edb) lance un bilan très positif des activités de cette structure. « Une situation qui se traduit par un accroissement de l'ordre de 5 à 8% », explique-t-il. Les estimations misent sur plus de 1 000 entreprises créées durant l'exercice 2007.
« L'édition 2008 du rapport Doing business de la Banque mondiale confirme d'ailleurs cette performance », avoue Prega Ramsamy. Le rapport donne à la Grande île un gain de 49 points en matière de création d'entreprises. D'autres indicateurs commencent également à virer au vert, dont le commerce transfrontalier.
500 millions Usd
L'Edbm est aujourd'hui l'instrument de Madagascar dans la promotion des investissements. « C'est un one stop shop au niveau duquel toutes les procédures sont entreprises », confie-t-il en insistant sur le fait que les dossiers sur le visa, la création d'entreprises, et même les fiches statistiques, sont déposés. Les investissements directs étrangers (Ide) dépassent déja les 100 millions USD pour cette année contre seulement 85 millions USD en 2005. L'objectif étant de réaliser des Ide de l'ordre de 500 millions USD en 2012. « Nous avons déja des projets d'investissements estimés à 250 millions USD actuellement », déclare le Chief executive officer.
Les projets touristiques, les mines, l'industrie légère, l'agribusiness ou encore les technologies de l'information et de la télécommunication (Tic) sont les principaux points focaux des actions de promotion de l'Edbm. « La meilleure manière d'attirer des investissements est d'aller à leur rencontre », avance Jean Bruno Ramahefarivo, président du conseil d'administration de l'Edbm. Des road shows ont été réalisés récemment en Belgique, et actuellement au Canada.
| Doda Andrianantenaina
Date : 20-10-2007 |
Antananarivo attire les visiteurs
- par moise44 Tourisme | Antananarivo attire les visiteurs | La capitale n'est plus un simple lieu de transit vers les régions. Les touristes consacrent davantage de temps à visiter les sites touristiques d'Antananarivo et de ses environs.
|  | | Le ministre des Transports et de tourisme, Laporte Ravelonarivo (2e à g.) lors d’une manifestation sur le tourisme. |
Antananarivo est une destination touristique potentielle. Selon les chiffres de l'Office régional du tourisme d'Antananarivo (Ortana), le nombre de visiteurs étrangers qui ont décidé de consacrer davantage de temps pour explorer la capitale et sa périphérie a sensiblement augmenté, durant les six premiers mois de l'année. La hausse est de l'ordre de 20 % par rapport à 2006. Autrement dit, près de 9% des touristes se sont aussi intéressés aux sites d'Antananarivo.
«D'habitude, les touristes consacrent à peine trois journées dans la capitale, durant leur séjour, dont deux pour récupérer et une seule pour visiter la ville, explique John Razafimahefa, directeur exécutif de l'Ortana, qui ajoute : L'objectif est qu'ils restent plus longtemps».
«Fête du tourisme»
Cette amélioration est le fruit des efforts déployés par l'office depuis presque deux ans. Depuis 2006, il organise régulièrement des activités promotionnelles des sites, qui font la réputation d'Antananarivo et de sa périphérie, tel le festival de Tsiazompaniry, un des nombreux sites touristiques potentiels, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale.
Depuis hier et pour trois jours, se tient également, au Madagascar Hilton, une manifestation baptisée Fête du tourisme, qui mobilise l'ensemble des acteurs et professionnels du tourisme, à Antananarivo. Hôteliers, restaurateurs, agences de voyage et organismes de promotion exhibent leurs meilleurs produits autour d'un thème sur Le tourisme, une porte ouverte pour la femme.
Côté infrastructures, la capacité d'accueil d'Antananarivo reste assez faible et compte environ 2 000 lits. Néanmoins, de nouveaux établissements ne cessent de s'implanter. Durant les six premiers mois de cette année, 27 nouveaux hôtels-restaurants ont ouvert leurs portes, créant près de 387 chambres supplémentaires.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 17-10-2007 |
Journée mondiale du refus de la misère initiative - Internet contre pauvreté
- par moise44 Journée mondiale du refus de la misère | initiative - Internet contre pauvreté |
| Vingt jeunes issus, des quartiers « défavorisés », croient au miracle de l'informatique pour émerger de la pauvreté. Ils ont suivi une formation en informatique, et particulièrement à l'Internet dans le cadre du projet Miasa mianatra miaraka, mis en œuvre par ATD Quart-Monde, les sociétés Data telecom service et Alcaltel Lucent, avec le soutien financier de la Banque mondiale.
« C'est un projet pour renforcer les capacités des plus défavorisés, en investissant les dernières innovations technologiques et pédagogique dans la lutte contre la misère », explique Xavier Godinot d’ATD Quart Monde..
« Data telecom service s'engage à mettre la technologie et le savoir-faire de ses techniciens au service de ces jeunes pour augmenter leur chance d'accéder plus facilement au monde du travail », ajoute Patrick-Pisal-Hamida, directeur général de la société.
Grâce à la formation, certains jeunes envisagent déjà d'utiliser l'Internet comme source de revenus.
| Lova Rafidiarisoa
Date : 17-10-2007 |
Les Français de Madagascar dénoncent les tests Adn
- par moise44 Politique d'immigration | Les Français de Madagascar dénoncent les tests Adn |
|  | | Le président de l’Adfe, Jean Daniel Chaoui. |
L'Association des Français de l'étranger (Adfe) à Madagascar désapprouve la politique d'immigration du gouvernement français. Elle a mis la lumière sur sa position, samedi, lors d'un pot d'accueil auquel a assisté, entre autres, le consul général Alain Jouret, dans un lieu privé à Soavimasoandro.
Le président de l'Adfe Madagascar, Jean Daniel Chaoui, a ainsi dénoncé, lors de son discours, le nouveau projet de loi sur l'immigration présenté par le ministre Hortefeux. Il le qualifie de mise en place de conditionnalités plus exigeantes. «Pense-t-on qu'il soit juste d'imposer des tests Adn à des étrangers alors que ce serait interdit pour les Français ? Les Français d'Afrique francophone et particulièrement ceux de Madagascar ont montré, lors des dernières élections, qu'ils rejetaient clairement cette conception d'une France qui a peur de l'autre et se referme sur elle-même», a-t-il expliqué, en ajoutant que la mesure à prendre porte gravement atteinte à l'image de la France dans le monde.
Même réaction pour Jacky Rakotobe, membre associé du conseil d'administration de l'Adfe Madagascar. «La régulation et le contrôle de l'immigration sont nécessaires. Mais il ne faut pas accepter que cela aille jusqu'à la discrimination», a affirmé cet ancien directeur de campagne de Philippe Tsiranana lors des présidentielles malgaches du 3 décembre.
| Fano Rakotondrazaka
Date : 16-10-2007 |
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