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Vigilance fortes pluies maintenue hier soir
- par moise44
Projet Ambatovy Un pipeline de 220 km en construction
- par moise44
Projet Ambatovy | Sherritt prépare l'accueil de ses matériels |
| Le projet Ambatovy importera l'équivalent de trois millions de tonnes par an durant sa phase d'exploitation. Ces importations sont composées de divers outils de production et notamment de matières premières comme du charbon ou de l'ammonium. 60 000 tonnes de nickel et 5 600 tonnes de cobalt devront également être exportés chaque année. L'embarcation et le débarquement des marchandises au port de Toamasina nécessiteront des infrastructures spéciales dans l'enceinte du port. Pour ce faire, le conseil du gouvernement qui s'est tenu à Mahazoarivo jeudi a décidé d'accorder à la société Sherritt international, promoteur du projet, une permission de construire et d'exploiter des ouvrages, des immeubles avec des outillages d01ivers dans l'enceinte du port de Toamasina. | Mahefa Rakotomalala Date : 01-03-2008 |
Projet Ambatovy | Un pipeline de 220 km en construction | Les préparatifs pour accueillir le pipeline destiné à acheminer le mélange boueux contenant du nickel, se mettent en place avec la construction des sites de stockage. | C'est un des plus grands chantiers du projet Ambatovy. Il s'agit de la construction du pipeline de 220 kilomètres, qui acheminera le mélange boueux (pulpe) contenant le nickel, de la mine à Moramanga, jusqu'à l'usine d'extraction, à Toamasina. Le projet se prépare à entamer les travaux. Plusieurs dizaines de voies d'accès vers les lieux de passage du pipeline sont déjà visibles tout au long de la Rn 2 et l'équipe des études d'impacts environnementaux et sociaux sont sur le point de boucler les négociations avec les populations des villages et communes traversés par l'infras- tructure. Sa pose est annoncée pour le mois de février. La construction du pipeline présente un investissement de 259 millions de dollars. Le volet social et environnemental représente également un volume d'investissement important à ce stade du projet. Translation Une dizaine de communes avec autant de villages et de hameaux sont touchés par sa traversée. «Dans le cadre de la construction du pipeline, on ne parle pas de délocalisation, mais de translation puisque l'emplacement des villages ou des habitations sera simplement aménagé juste pour permettre au pipeline de passer et d'être sécurisé», explique un technicien de l'équipe environnementale du projet. Le pipeline est constitué de plusieurs tubes en acier inoxydable de 60 centimètres de diamètre. Dès leur arrivée, ils seront d'abord stockés dans des «pipes yards», lieux de stockage, en attendant leur installation. Sur 90% des 220 kilomètres, le pipeline sera enfoui sous terre avec quelques affleurements à certains endroits, comme lors de la traversée des rivières. Une fibre optique sera également installée pour gérer son fonctionnement, contrôler son étanchéité ou le débit à l'arrivée du pulpe. Son installation nécessitera une piste de près de 25 mètres de largeur tout au long des 220 kilomètres jusqu'à Toamasina. Cette piste servira également au contrôle, à la surveillance et à l'entretien des installations. | Mahefa Rakotomalala Date : 03-01-2008 |
Commerce international Le guichet unique des exportations pour cette année
- par moise44
Commerce international | Le guichet unique des exportations pour cette année |
| Le ministère de l'Economie, du commerce et de l'industrie, avec l'Economic development board of Madagascar (Edbm) mettra en place, cette année, le Guichet unique des exportations. Ce dernier aura comme attribution de mener une politique de promotion des exportations. «Le guichet proposera une offre combinée des appuis existants et fournis par les différentes structures déja opérationnelles», explique encore Prega Ramsamy, chief executive officer de l'Edbm. Toujours dans cette optique de redynamisation des exportations, le projet Cap export de la Chambre de commerce et d'industrie France-Madagascar, le projet Cadre intégré et le projet Pep export de la Société financière internationale (Sfi) se sont, d'ailleurs, réunis récemment avec le staff dirigeant de l'Edbm, en vue d'une harmonisation des actions et une meilleure coopération. | Doda Andrianantenaina Date : 03-01-2008 |
Faune et flore Madagascar ouvert au pillage
- par moise44
Faune et flore | Madagascar ouvert au pillage |
| Manque d'informations et laxisme. La faune et la flore malgaches souffrent encore du pillage. La pratique reste très courante malgré les efforts déployés contre l'exploitation illicite. Beaucoup de facteurs ont été répertoriés lors d'une formation consacrée à la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et la flore sauvages menacées (Cites), dispensée aux journalistes par le biais du WWF, à Antanimena, le 18 et 19 décembre dernier. « La flore et la faune malgaches sont très convoitées. Par conséquent elles sont sujettes au commerce illicite », soulève Lydie Raharimaniraka, directeur de la valorisation des ressources naturelles auprès du ministère de l'Environnement, des eaux et forêts et du tourisme. Oiseaux, reptiles, lémuriens, amphibiens... pour la faune ; baobabs nains, aloès, les bois précieux... pour la flore, sont les plus prisés des trafiquants. « Le nombre insuffisant d'agents forestiers est l'un des problèmes majeurs », déclare Lydie Raharimaniraka. Ce problème du contrôle a des conséquences pour les caisses de l'Etat : une baisse des redevances est constatée. En effet, le commerce des espèces conventionnelles a permis une entrée de Ar 72 millions en 2006 pour Ar 47 millions fin novembre 2007. Si 17 opérateurs agréés sont recensés, le nombre de collecteurs figurant dans la chaîne reste indéterminé. | Stéphane Solofonandrasana Date : 02-01-2008 |
Discours présidentiel Marc Ravalomanana et les nouvelles donnes
- par Moïse
Vous pouvez télécharger la version audio du discours présidentiel du 31 décembre 2007 ici, en cliquant sur le logo du site de la Présidence (en mp3, 13mo)
Discours présidentiel | Marc Ravalomanana et les nouvelles donnes | Le discours de fin d’année de ce soir du président Ravalomanana est très attendu après une année électorale chargée. De nombreux points suscitent la curiosité de la population. |  | Marc Ravalomanana attendu par l’opinion. | L’une des attentes placées au niveau du discours présidentiel concer- ne ses initiatives en matière sociale. L’année dernière, au même moment, le président Ravalomanana avait promis de prendre des mesures ayant des impacts sociaux sur la population. L’on s’attend ainsi à un bilan, en matière sociale, dressé par le chef de l’Etat lors de son discours. Il en est également des mesures adoptées par l’Exécutif pour l’année 2008, la deuxième pour la mise en œuvre du Plan d’action pour Madagascar (Map) sur les cinq prévues. La décision d’augmenter le salaire, du moins pour les fonctionnaires, fait partie de celle-ci. Réactions concrètes Sur le plan politique, ce discours sera le premier après la défaite lors des communales du Tiako i Madagasikara (Tim) à Antananarivo, pourtant réputée bastion du régime. Certes, le président Ravalomanana a avancé qu'il «se fiche du message de la population» et qu’il est là pour le bien du peuple, mais cette fois-ci, on espère d’autres réactions concrètes du chef de l’Etat. La position du président Ravalomanana est également épiée en matière électorale. En effet, l’année 2008 verra encore la tenue des élections sénatoriales. Si à son retour d’Allemagne, il avait évoqué la tenue des consultations populaires avant janvier, la déclaration du Premier ministre Charles Rabemananjara lors de dernier son passage au Sénat laisse pourtant planer le flou sur la tenue du scrutin à cette date. L’on s’attend donc à ce que le chef de l’Etat donne des détails sur le calendrier du scrutin, et aussi en ce qui concerne la définition du collège électoral des sénateurs. Ce deuxième point devrait permettre de savoir si le gouvernement va procéder ou non aux élections des conseillers régionaux et des chefs de région. | Iloniaina Alain Date : 31-12-2007
Perspectives | Des objectifs économiques ambitieux | La présentation des voeux à Iavoloha est l'occasion de présenter les grandes lignes de la politique économique en 2008. Plusieurs mesures sont annoncées. | Le gouvernement se donne, cette année, des objectifs très ambitieux. «Nous devons passer à une économie de marché et dépasser le statut actuel de l'économie de subsistance», annonce Marc Ravalomanana, président de la République, hier, durant la cérémonie de présentation des voeux, à Iavoloha. La production agricole devra augmenter davantage, « l'objectif étant de doubler la production en 2009 et de tripler à l'horizon 2012», précise-t-il. La performance dans les autres secteurs devra également s'accroître. De même, il faudra que la transformation des produits agricoles et l'exportation suivent le courant. Pour atteindre ces objectifs, des mesures d'accompagnement sont prévues. «L'optimisation de la sécurité sur tous les plans sera une priorité», déclare de son côté Ivohasina Razafimahefa, ministre de l'Economie, du commerce et de l'industrie, en soulignant que les actions se focaliseront surtout sur la sécurisation des investissements, de la propriété foncière, de l'environnement et du monde rural, en général. Une banque de développement Des infrastructures de base seront mises en place, dont des ouvrages de maîtrise d'eau et des magasins de stockage communaux. En même temps, des coopératives de paysans seront aussi créées pour fédérer la population rurale. Les nouvelles structures ainsi implantées serviront de relais dans la vulgarisation des nouvelles techniques et technologies agricoles. Toujours dans la liste des mesures d'accompagnement figurent la création et la concrétisation de la banque malgache de construction et de développement. «Cette institution est le fruit de la coopération avec les Allemands, les Chinois et les Français», explique Marc Ravalomanana. Dans ses interventions, la banque pourra agir directement auprès des paysans. « Faciliter l'accès au financement aidera les paysans à diversifier et à augmenter leurs activités», poursuit-il. Le ministre de l'Economie a, par ailleurs, mis en évidence la nécessité de l'adéquation de la formation par rapport aux exigences des besoins du marché de l'emploi. Des centres de perfectionnement professionnels seront ouverts pour pallier la carence qui persiste à l'heure actuelle.
Encadré Le secteur privé reconnaît l'ouverture du gouvernement «Quelques-unes de nos propositions, présentées durant le dialogue présidentiel, ont été retenues par le gouvernement», reconnaît Alain Razafindrabe, président du Jeune patronnat de Madagascar. Cette organisation regroupe les jeunes chefs d'entreprises du pays. Il relève ainsi quelques suggestions du secteur privé qui ont été soumis à Iavoloha, durant la rencontre entre les opérateurs et le gouvernement au mois de novembre. Le coaching au niveau des communes devra améliorer la gestion de la vie économique de chaque circonscription. | Doda Andrianantenaina Date : 05-01-2008 |
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METEO DES NOUVELLES DE LA PLUIE
- par Moïse
Passage cyclonique | Fame fait une victime à Morafenobe | Le cyclone Fame a tué une deuxième personne à Marovoay, Morafenobe. Les dégâts matériels après son passage. |  | Un quartier de Mahajanga inondé par les pluies accompagnant le cyclone Fame. | Les mauvais souvenirs laissés par le cyclone Fame s'accumulent dans la région du Melaky. Une deuxième personne a été tuée dans la commune rurale de Marovoay, district de Morafenobe. Ce décès survient après celui d'un enfant de trois ans, emporté par les eaux à Mahajanga. Selon le rapport officiel du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (Bngrc), hier à 17h, de nombreux districts dans les régions Melaky et Boeny ont été touchés. Si Mahajanga enregistre 55 sinistrés, 220 hectares de rizières inondées et 32 pirogues disparues, le district de Soalala compte 15 bâtiments endommagés. Pour le district de Port Bergé, le bureau de la radio et de la Télévision nationale est complètement détruit. Dégâts De plus, Ambato Boeni, Madirovalo, Marovoay se trouvent actuellement sous les eaux, suite aux pluies diluviennes de ces derniers jours. Les dégâts s'accumulent à Besalampy. Les bâtiments publics sont ravagés à 98% contre 70% pour les habitations. Plusieurs hectares de rizières sont sous les eaux. La montée des rivières de Maningoza et Sambao expose les habitants aux risques d'inondation. Le dernier rapport du Bngrc fait état de 600 sans-abri dans ce district. Le cyclone Fame est sorti en mer au niveau de Mahanoro, lundi soir à 20h, heure locale. Hier à 15h, il se trouvait à 450 km au Nord-Est de Mananjary avec des rafales de vent en moyenne de 56km/h. Un autre danger guette Madagascar. Gula s'intensifie dans l'océan Indien et est devenu depuis hier un cyclone tropical. Son centre se trouvait hier à 15h à 1 125 km au large des côtes Nord-Est de l'île. Il poursuit son déplacement vers l'Ouest. | Fanja Saholiarisoa Date : 30-01-2008 |
________________________________________________________________________ Cyclone Fame | Un mort à Besalampy | Le cyclone Fame a fait un mort et 500 sinistrés à Besalampy. La ville est complètement détruite. Fame a passé la nuit à Antananarivo et devrait sortir par la côte-est ce matin. |  | Fame n’a pas fait de gros dégats à Antananarivo mais a apporté beaucoup d’eau. | Besalampy est devenue une ville fantôme après le passage du cyclone Fame. Après y être resté durant neuf heures, il ne laisse que de mauvais souvenirs à la population qui lance un appel de détresse. «Besalampy est détruite à 98%. Nous déplorons la mort d'un enfant de trois ans, emporté par le courant, et la situation de 600 personnes sinistrées dont 50 dans la commune rurale d’Ankatsakatsaka», déclare Jean Victor Razakandriana, député élu dans la circonscription. Les dégâts matériels sont très lourds. «Le cyclone a complètement balayé la ville. Vingt-deux bâtiments publics, dont des infrastructures sociales, sont détruits. Tous les poteaux électriques de la Jirama sont tombés. L’ancienne et la nouvelle antennes paraboliques de la Tvm et de la radio Blu du district sont cassées », ajoute le chef de district de Besalampy dans son rapport adressé au Bureau national de gestion des risques et catastrophes (Bngrc). Les autorités locales lancent un appel auprès des autorités centrales, car la situation est très critique. «Nous ne disposons actuellement d’aucun endroit où loger les sinistrés. Tous les bâtiments administratifs sont gravement endommagés. Pour ne citer que les établissements scolaires, les bureaux de certaines sociétés, les édifices cultuels et même la véranda du logement de retraite du cardinal Gaétan Razafindratandra ont été décoiffés. Quant aux bâtiments civils, ils sont touchés à 95% », ajoute le parlementaire. Il précise que le bilan dans les communes rurales ne lui est pas encore communiqué. Intervention difficile Ainsi, depuis hier, la population de Besalampy est en plein désarroi. Toutes les activités quotidiennes sont suspendues. «La population est encore meurtrie par ce qui s’est passé », souligne un enseignant d’un établissement catholique, obligé d’arrêter ses cours. Il affirme que « Fame » est le cyclone le plus dévastateur que Besalampy ait jamais connu depuis 1956. D’autres districts comme Morafenobe, Ambatomainty et Belo-sur-Tsiribihina sont aussi secoués. Les inondations frappent les rizières et les routes dans ces districts. Le calvaire des habitants risque de durer à cause de l’isolement qui menace la région Melaky. Le transport maritime a été fermé du 24 janvier au 1er février. Toute activité du secteur pêche, source de revenu de la plupart des habitants, est interrompue. La situation handicape les interventions d'assistance. «Tous les secours d’urgence sont déjà disponibles, mais il nous est difficile de les acheminer car Besalampy n'est accessible à aucun moyen de transport pour le moment », explique le colonel Jean Rakotomalala, secrétaire exécutif du Bngrc. Se trouvant, hier, à Mahajanga, avec Marius Ratolojanahary, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche pour une réunion d’urgence, il déclare qu’un survol sera organisé prochainement dans le Melaky. Mais l’envoi de vivres, matériels et kits de médicaments se fera, dès aujourd'hui, par un bateau de la société Aqualma. Entre-temps, Tiana Harijaona, chef de la région Melaky organisera, ce jour, à Maintirano, une levée de fonds pour secourir leurs voisins de Besalampy. «Fame» continue de faire des victimes. Selon Hubert Andriamparison, prévisionniste au service météorologique d’Ampasampito, le cyclone se trouvait, hier, à 18 h à Anosibe An’ala, et se déplace vers le Sud-sud-est avec des rafales de vent de 66km/h. Sa force s’affaiblit, mais il continue de provoquer des pluies torrentielles sur Toamasina et Antananarivo. Il était prévu sortir en mer la nuit dernière, mais pourra rester dangereux. Quant à l’autre cyclone «Gula», son centre s’est trouvé, hier, à 1 250 km à l’Est de Madagascar, mais il n’affecte pas encore le temps qu’il fait dans la Grande île. | Fanja Saholiarisoa Date : 29-01-2008 |
_________________________________________ Intempéries | Le nombre des sinistrés augmente de jour en jour |
| Soixante-dix familles ont trouvé refuge sous les tentes d’Ampefiloha, au lendemain de la rupture de la digue du canal d'Andriantany, la nuit du 28 décembre. Aujourd'hui, leur nombre atteint 94, soit plus de 400 personnes de tous âges. « Même si l’eau s’est retirée de certaines maisons, la présence de fissures sur les murs a contraint d'autres familles à venir augmenter le nombre des sinistrés », explique Claude Andrianantenaina, vice-président du quartier de Manarintsoa. En général, les sinistrés semblent satisfaits de leur situation, bien qu'ils vivent sous des tentes, certaines trouées, d'autres perméables, qui laissent s’infiltrer la pluie, le jour comme la nuit. Tous les jours, un agent du Bureau municipal d’hygiène contrôle la propreté des abris et répand du crésyl quand le besoin se fait sentir. En outre, envoyé par le Centre de santé de base niveau II, un médecin ausculte quotidiennement chaque sans-abri, prescrivant des médicaments s'il le faut. C'est le cas de Marie Dorothée Razafimanantsoa qui a souffert de diarrhée, maintenant guérie. Par contre, comme bon nombre de sans-abri, elle ressent des maux d'estomac dus à l’humidité qui persiste sous les bâches. Ce, malgré l’administration de paracétamol et d’antibiotiques donnés par le médecin, indique-t-elle. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 05-01-2008 |
Intempéries | Conditions précaires des sinistrés | Cinq couples avec trois enfants en moyenne partagent le même toit. Le toit d'une tente qui est loin de remplacer celui de leurs maisons, abandonnées aux abords d’Andriantany. | Crainte, insécurité et angoisse. Les sinistrés issus du quartier de Manarintsoa Est et Centre ont du mal à dormir. La tente, bien que spacieuse, exclut le confort. Chaque couple forme un cocon dans son coin et cherche tous les moyens d’atténuer les infiltrations venant des faîtières. « Je suis satisfait des aides de l’Etat que je remercie infiniment, mais le grand problème que nous rencontrons ici, c’est la tente », explique Armand Rakotondrazafy. « Moi et mes enfants dormons avec un parapluie ouvert tandis que ma mère se couvre d'un sachet. Mais en vain. Il nous arrive de dormir accroupis toute la nuit puisque nos couvertures sont toutes mouillées », témoigne Julienne Razanadrafara, qui occupe la tente n°17. Sous la bâche Pire encore, ils craignent toutes les conséquences de l’humidité. « Pour éviter le contact direct avec la bâche, nous étalons nos propres couvertures pour dormir dessus. Mais au fur et à mesure que la nuit avance, nous ressentons le froid qui monte », raconte Vaosolo Arilalao, l’une des occupants de la tente n° 18. A ce propos, plus d’un déclare à avoir mal à l’estomac, au ventre, ressentir de la migraine et le vertige. « Mon estomac est lourd. Je n’arrive plus à supporter le froid qui règne sous la bâche, la nuit », se plaint Julienne Razanadrafara. Hygiène oblige ! Ils sont tous contraints de vivre ensemble tout en respectant la propreté. A raison d’un seau par tente, les femmes vont à tour de rôle chercher de l’eau pour cuire le riz ou se laver. « Il nous faut du temps si l’on veut laver son linge », fait remarquer Raminosoa Angeline. Presque tous ces sinistrés de Manarintsoa ont perdu leurs biens. Pour la plupart d'entre eux, couvertures et ustensiles de cuisine ont été emportés par l’eau. Certains ont dû emprunter des marmites et de la vaisselle à leurs proches, d’autres des vêtements chauds et des couvertures. Malgré tout, la vie continue, même sous les tentes. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 02-01-2008 |
Météo | Le cyclone Elnus gagne le Sud-ouest |
| La perturbation cyclonique qui se formait dans le canal de Mozambique a rempli tous les critères, hier. Elle a été baptisée tempête tropicale modérée Elnus. A 15 h locales, son centre était localisé à 390km au Nord-Ouest de Belo sur Tsiribihina et se déplaçait vers le Sud Sud-Ouest. Avec une vitesse moyenne de 13km/h, emmenant un vent moyen de l’ordre de 67km/h, Elnus s’intensifie progressivement. Ainsi, un avis d’alerte s’annonce. Par conséquent, les districts suivants sont priés d’appliquer immédiatement les prescriptions d’avis d’avertissement : Belo sur Tsiribihina, Miandrivazo, Mahabo, Beroroha, Morombe, Morondava, Ankazoabo, Sakaraha, Benenitra, Toliara I et II, Betioky Sud et Ampanihy. Par ailleurs, les pluies abondantes persistent encore dans les régions de Boeny, Melaky, Betsiboka et dans la province d’Antananarivo. De ce fait, la population de ces régions, habitant les bas quartiers, est priée de rejoindre des lieux sûrs pour prévenir les conséquences des crues des rivières. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 02-01-2008 |
Pluies diluviennes | Des maisons s'effondrent à Antananarivo |
|  | Une maison s’est effondrée à Soanierana | La saison des pluies inquiète plus d'un. Des maisons se sont écroulées, pendant le week-end, dans la capitale. Jusqu'ici, aucune perte en vie humaine n'est à déplorer. Cependant, les dégâts pèsent souvent lourds pour les occupants. Quelques quartiers ont failli devenir le théâtre de scènes tragiques. A Mandrosoa-Ambohijatovo, le pasteur du temple Fjkm et son épouse échappent de justesse à la mort. Leur maison s'est effondrée, samedi, sous le choc d'une masse de terre qui s'est affaissée sous la pluie et l'a percutée de plein fouet. « Ç'aurait pu être mortel si le couple se trouvait chez lui. Il faisait ses courses au moment du drame », raconte un voisin. Selon les victimes, une doléance a été déposée auprès de la Commune urbaine d'Antananarivo depuis des mois, mais elle est restée lettre morte. Outre l'habitation du pasteur, un autre immeuble s'est aussi écroulé. A Soanierana, l'écroulement d'une partie d'un grand bâtiment a entraîné la destruction d'une cabane, le même jour. Fort heureusement, les occupants étaient également absents. Faute de mesures adéquates, les ruines ont provoqué une fissure sur une autre maison voisine. Les occupants ont été évacués afin d'éviter le pire. | Stéphane Solofonandrasana Date : 31-12-2007
Montée des eaux | La cote d’alerte reste loin |
|  | Le canal Andriantany a debordé de son lit. | Des pluies abondantes perdureront jusqu'à mars, selon les prévisions météorologiques. Cela a commencé avec une zone perturbée située dans le canal de Mozambique. Des pluies intenses accompagnées de coups de vents seront toujours observées en mer et dans les régions de Boeny, Melaky, et Menabe. Elles s'intensifieront en tempête tropicale dans les prochaines 24 heures. Vers 16 h, la zone perturbée n'a pourtant pas encore rempli les critères, même si les conditions sont favorables pour cette évolution en tempête tropicale. Aucun alerte n'est cependant à signaler. Conséquence de ces averses, à Antananarivo, hier, le niveau de l'Ikopa a été de 1,64m à l'échelle d'Anosizato, soit une montée de l'ordre de 0,01m. La cote d'alerte de menace de danger est de 3 m pour la rivière Ikopa. Comme la première mission de l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (Apipa) est de protéger la capitale contre les inondations, la station de pompage d'Ambodimita a immédiatement commencé à évacuer l'eau. Hier matin, l'Apipa a ainsi observé une légère décrue des rivières, décrue restée stationnaire durant les prochaines douze heures en l'absence de nouvelles averses. Pour le reste de l'Ile, des risques d'inondation sont à craindre, en janvier, à la suite des précipitations abondantes. Notamment dans le Boeny, la Sofia, l'Alaotra-Mangoro, la Betsiboka, l'Itasy, l'Analamanga, le Bongolava, l'Amoron'Imania et l'Ihorombe. C'est-à-dire partout exceptées les parties extrêmes Nord et Sud ainsi que les littoraux du Sud-ouest et Atsimo-atsinanana, là où les précipitations sont juste suffisantes ou légèrement inférieures à la normale. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 31-12-2007 |
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Emigration : Le Français émigre de plus en plus mais ferme ses portes
- par Moïse
Richard Yung | « Le Français émigre de plus en plus mais ferme ses portes » | Richard Yung, sénateur socialiste représentant les Français à l’étranger, se trouvait à Madagascar du 30 novembre au 12 décembre. Il passe en revue les points qu’il juge les plus contestables de la nouvelle loi sur l’immigration choisie. | • Quel est le but de votre visite à Madagascar ? - C’est mon travail normal de sénateur représentant les Français établis à l’étranger d’aller voir sur le terrain comment ils vivent et d’écouter leurs doléances. C’est ma troisième visite en trois ans à Madagascar où vivent ici plus de 20 000 Français. • Il est question de permettre aux Français de l’étranger d’élire leurs propres députés. Il était temps… - C’est un projet que je défends depuis des années. Personnellement, je suis pour qu’une douzaine de députés siègent à l’Assemblée, en plus des sénateurs dont je fais partie. Il est anormal que les Français ayant choisi de vivre hors de France soient considérés comme des demi-citoyens, sans exercer pleinement leur souveraineté. • Ce projet traditionnellement de gauche est une initiative du président de la République… - C’est une idée qui a été reprise par les deux candidats à la Présidentielle de 2007. Une fois élu, Nicolas Sarkozy a nommé une commission dirigée par Edouard Balladur, avec la participation de Jack Lang. Mais on a été déçu par les résultats de cette commission qui a rejeté l’idée de créer des députés pour ne pas alourdir l’effectif de l’Assemblée. Jusqu’au 14 novembre, où Nicolas Sarkozy a remis le projet à l’ordre du jour en confiant le dossier à son Premier ministre. Attendons voir. • D’où vient cet intérêt soudain des politiques pour les Français de l’étranger : représentent-ils une force électorale ? - La population française établie hors de France est en augmentation constante. En 2006, elle s'élevait à plus de 1,3 million. Elle a augmenté de plus de moitié au cours des dix dernières années. Avec des élections qui se gagnent sur quelques points, son apport est décisif. • L’image du Français à l’étranger n’est pas celle d’un citoyen qui s’implique dans les affaires de l’Hexagone. L’abstentionnisme est fort… - Il se sent parfois très loin des réalités de son pays. Mais c’est une chose que nous devons corriger, notamment en lui permettant d’élire ses représentants au Parlement. L’Europe est une valeur à laquelle il s’identifie mieux, ce qui explique qu’il y ait eu 80 % de «oui» des Français de l’étranger au référendum sur la Constitution européenne. • Son vote est-il toujours aussi différent de celui de l’Hexagone ? - En fait, il s’en rapproche de plus en plus. Il y a 20 ans, c’était un vote massivement conservateur, style 80-20, aujourd’hui on tend vers les 50-50. Au second tour de la Présidentielle, Ségolène Royal n’a fait qu’un point de moins comparé à l’Hexagone. Bien entendu, l’électorat est différent d’un pays à l’autre. A Madagascar, par exemple, les Français votent plus à gauche qu’à Maurice, mais il s’agit à 60 % de binationaux soumis aux réalités de ce pays.
« Les Français hors de France ne votent pas pour les extrêmes »
• Et la perception que le Français vivant à l’étranger voterait majoritairement pour l’extrême-droite ? - C’est un pur fantasme. Il y a sans doute quelques terreaux frontistes, constitués de vieux coloniaux, comme au Gabon où le Front national a obtenu 4 % des voix, mais c’est une exception. En général, les Français hors de France ne votent pas pour les extrêmes. • Comment expliquer lorsqu’on est un Français vivant à l’étranger qu’on est d’un pays qui est en train de fermer les vannes de l’immigration ? - Bien sûr, c’est un vrai débat. Comme socialiste et humaniste j’ai combattu avec vigueur la loi relative à la maîtrise de l'immigration qui est passée cet automne. C’est une loi très habile. Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a repris des idées de droite et a su les relooker pour les rendre respectables. Mais il ne faut pas s’y tromper, c’est une loi d’habillage qui fait le lit des vieux démons sécuritaires. A travers cette loi, on stigmatise une fois de plus les couples et les mariages mixtes en rendant leur préparation plus difficiles. Avec ce soupçon qu’un mariage mixte est forcément « blanc » dans l’intention. • Que l’article 13 autorisant les candidats au regroupement familial à recourir à des tests ADN soit finalement passé, vous choque ? - Naturellement. On est typiquement dans une logique de la suspicion. Le résultat, on le connaît : il y a en France 3 500 centres de détention où l’on vit dans des conditions très variables. Les candidats à la reconduite aux frontières sont laissés à eux-mêmes, sans pouvoir se faire comprendre auprès des autorités dans la langue de leur pays. On les traite comme s’il avaient commis une faute morale, mais ce ne sont pas des délinquants, juste des gens qui veulent vivre mieux. Même chose pour le droit d’asile. On est en train de verrouiller ce qui faisait notre spécificité et notre honneur pour laisser faire le travail à la police. • L’objectif de la loi est que l'immigration économique représente désormais 50 % des entrées en France, au détriment du regroupement familial… - On est encore en plein fantasme. Le fond de l’affaire est qu’on veut mettre un frein à l’immigration des pays du Sud. J’estime que ce sont des lois dirigées contre le monde africain et arabe qu’on ne cesse de stigmatiser à travers la polygamie ou le HLM transformé en mosquée. On caresse les hantises d’une vague d’immigration qui submergerait la France, alors que le pays ne compte que 6 % d’immigrés contre 10 % pour l’Allemagne. Le Français émigre de plus en plus mais ferme ses propres portes, curieux paradoxe…
Propos recueillis par | Date : 29-12-2007 |
Loi sur les investissements Madagascar doit au maximum tirer parti des investissements directs étrangers. La loi sur les investissements devra améliorer la situation de l'emploi.
- par Moïse
Loi sur les investissements | Le chômage au menu | Madagascar doit au maximum tirer parti des investissements directs étrangers. La loi sur les investissements devra améliorer la situation de l'emploi. |  | La main-d’œuvre locale devrait avoir la priorité dans les embauches. | Les députés mettent en exergue un problème crucial du milieu des affaires. Le cas des employés «importés» a été soulevé par les parlementaires de l'Assemblée nationale lors de la présentation de la loi sur les investissements. Le pays lance aujourd'hui un appel fort aux investisseurs étrangers. «Ils viennent investir de l'argent et emmènent dans leurs bagages le matériel et les employés», remarque l'un des parlementaires. «Qu'en est-il de nos concitoyens qui sont au chômage?», lance-t-il à l'endroit du ministre de l'Economie, du commerce et de l'industrie, Ivohasina Razafimahefa. « C'est un sujet délicat», réplique ce dernier. Le ministre a pourtant tenu à rassurer les parlementaires dans la mesure où des négociations sont déja menées avec les investisseurs sur ce sujet. «Les opérateurs économiques recherchent toujours l'environnement le plus attractif avant de s'installer», explique-t-il. «Nous devons dans ce cas leur offrir plus que les autres terres d'accueil», continue-t-il. «Il nous appartient ensuite de négocier avec eux sur les modalités de collaboration, dont la question sur l'emploi», souligne le ministre. Plusieurs grands projets à fort potentiel d'emploi sont actuellement en cours. L'exemple des projets miniers d'Ambatovy et de Tolagnaro a été mentionné. Compétence de la main-d'œuvre «Le but des négociations est de mobiliser au maximum la main-d'œuvre locale», avoue le ministre. Le projet Ambatovy emploie aujourd'hui des sous-traitants locaux dans le secteur du transport et de la ferronnerie. Des loueurs de voitures et des soudeurs de la région sont ainsi mobilisés. Les opérateurs économiques ont déja soulevé le souci lié à la compétences de la main-d'oeuvre. Le secteur du tourisme est le plus exposé. Les membres du Groupement des opérateurs touristiques de Madagascar (Go To Madagascar) ont émis le souhait de renforcer la formation dans le secteur du tourisme. «La qualité de l'accueil doit être améliorée tant dans la restauration que dans l'hôtellerie», fait savoir Sonja Ranarivelo, présidente du groupement. Le ministre de l'économie a avancé que des centres de perfectionnement sont mis en place dans ces régions. Des discussions avec le Bureau international du travail et les syndicats malgaches devraient également permettre de baliser l'exploitation de cette main-d'œuvre locale. | Doda Andrianantenaina Date : 28-12-2007 |
France Un clandestin malgache remis en liberté
- par Moïse
France | Un clandestin malgache remis en liberté |
| Roland Rakotoarivelo, un père de famille malgache, 43 ans, en situation irrégulière, a été libéré par le tribunal de Bobigny, lundi. Jugé pour avoir refusé d'embarquer dans l'avion qui devait le reconduire à Antananarivo, il a été déclaré coupable par le président de la 17e Chambre. La décision du jugement est renvoyé au 22 septembre 2008. « Le juge lui a accordé un délai assez long pour lui permettre de régulariser sa situation. Il est libre et c'est le principal », confie son avocate au journaliste de Libération. L'expulsion de Roland Rakotoarivelo est donc suspendue. Arrivé en France en 1994 avec un visa d'étudiant, il a été sommé de quitter le territoire français, le 13 juin 2007. Roland Rakotovelo a fait un recours en grâce auprès du préfet. En vain, sa demande est restée lettre morte. Il a été arrêté le 20 novembre, lors d'un contrôle d'identité alors qu'il faisait ses courses. Il a été placé dans un centre de rétention pendant 32 jours. | Stéphane Solofonandrasana Date : 27-12-2007 |
Recherche Cinq inventions en bioénergie
- par Moïse
Recherche | Cinq inventions en bioénergie |
| La démocratisation de l'énergie renouvelable ne cesse de gagner du terrain. Cinq groupes de chercheurs ont été recompensés pour avoir trouvé chacun une alternative permettant de résoudre les problèmes quotidiens de la population. Chaque équipe a gagné la somme de 3 millions ariary. La vulgarisation de leurs inventions est encore à étudier. Les lauréats sont des membres d'associations, des enseignants-chercheurs et des étudiants. Parmi les produits de leurs recherches figurent un réchaud utilisant comme combustible l'huile de Jatropha (kinana), une mini-centrale hydroélectrique fonctionnant à l'eau de rivière, des savons et des bougies fabriquées à partir du Jatropha pour l'éclairage des ménages. Seule l'énergie solaire est absente. «Dans un premier temps, nous souhaitons que la couche défavorisée profite de nos inventions», déclare Alexis Andriamahazonilaina, membre de l'association Eco-regional initiative program à Fianarantsoa. Coups de main et récompenses «Les chercheurs malgaches ont besoin de coups de main et de récompenses pour se sentir encouragés à participer activement au développement du pays», déclare Fenosoa Andriamahenina, directeur de la fondation Tany meva, lors de la remise, mercredi, des primes aux cinq lauréats du concours. «Notre objectif est de donner de la valeur aux travaux de recherche», poursuit-il. Pour le moment, les responsables des centres de recherche se plaignent du manque de valeur accordée aux inventions. | Stéphane Solofonandrasana Date : 22-12-2007 |
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