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 Chemin de fer Madarail acquiert des nouvelles locomotives
- par Moïse
Chemin de fer | Madarail acquiert des nouvelles locomotives |
|  | | Madarail a acquis cinq locomotives de ce type. |
Le renouvellement du parc se concrétise pour Madarail. La société vient de recevoir cinq nouvelles locomotives d'une puissance totale de 1 800 chevaux. Le but de ces acquisitions est d'accroître la capacité de traction. «Il s'agit de réaliser le trajet Antananarivo-Toamasina (TCE) en moins de 15 heures», a avancé Patrick Claes, administrateur-directeur général de la société lors d'une rencontre avec la presse en 2007.
En parallèle, la société fera l'acquisition de 40 nouveaux wagons s'ajoutant aux 189 wagons-marchandises déjà en service. Le transport ferroviaire se remet sur les rails. Toujours dans le cadre de ses investissements, la société a terminé la réhabilitation de toutes les gares de la ligne TCE.
Madarail, repreneur du réseau nord des chemins de fer malgaches, prévoit d'accroître la capacité de transport pour l'année 2008.
Sécurisation des voies
En 2007, les prévisions tournaient autour de 355 000 tonnes, soit 25 % de plus qu'en 2006. «Nous nous efforçons de l'augmenter, chaque année», a-t-il continué en précisant qu'en 2006, les réalisations étaient de 22 % supérieures à celles de 2005. Jusqu'à maintenant, les principales marchandises transportées restent le carburant, le ciment, le riz et le blé.
Les travaux de renouvellement et de confortement des voies sont aussi bien entamés. «Près de 100 kilomètres de voies sont complètement renovés du côté de Toamasina», confie un responsable au sein de Madarail.
La sécurité a également été particulièrement considérée. Des signalisations lumineuses et sonores viennent d'être installées sur les passages à niveau près des routes nationales 2 et 7, notamment aux environs du boulevard de Tokyo. Grâce à l'installation de la fibre optique le long de la voie ferrée, la communication s'est nettement amélioré au bénéfice de la sécurité.
| Doda Andrianantenaina
Date : 31-01-2008 |
Cyclone Fame fait cinq morts à Ankazobe
- par Moïse Cyclone | Fame fait cinq morts à Ankazobe | Le bilan du passage du cyclone Fame s'alourdit. Les dernières informations font état de cinq morts à Ankazobe.
|  | | La ville de Besalampy aura du mal à se relever du passage de Fame. |
Le district d'Ankazobe n'a pas été épargné par le passage du cyclone Fame. Il est frappé d'un lourd bilan avec le décès de 5 personnes, selon le communiqué officiel du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (Bngrc).
Il s'agit de paysans qui ont disparu suite à la montée de la rivière Kiosy dans le village d'Antanimbaribe, commune d'Antakavana, district d'Ankazobe. Ces personnes revenaient de la rizière mardi et allaient rentrer chez eux. Au moment où ils traversaient la rivière, les eaux ont monté et les ont emportés. Les recherches de la gendarmerie locale ont permis de retrouver des corps inertes mardi après-midi.
Ce bilan d'Ankazobe porte à 7 le nombre des victimes du cyclone Fame jusqu'à hier.
Réhabilitation
En même temps, les opérations de secours ont débuté hier par des missions spéciales vers les régions concernées. Gervais Rakotonirina, secrétaire général du ministère de l'Intérieur a accompagné les représentants de la communauté internationale lors d'un survol par avion.
Ils ont pu constater que l'eau montait dans les communes d'Ambatomainty, Tambohorano, Soalala et Mitsinjo. Tandis que les rizières de la commune rurale de Marovoay étaient détruites à 70%. La délégation a également pu se rendre compte que Besalampy se trouve sous les eaux.
Pourtant, « nous avons pu voir que la population sinistrée commencait petit à petit la réhabilitation des cases. Quant aux bâtiments administratifs, leur réparation sera difficile dans ce district », explique Gervais Rakotonirina. Il affirme en outre que les cultures dans les régions Boeny et Melaky ont beaucoup souffert de la montée des eaux.
« Ces régions sont exposées aux risques d'inondation », souligne-t-il.
Les vivres destinés aux victimes se font attendre. Jean Rakotomalala, secrétaire éxécutif du Bngrc affirme qu'ils ont été dépêchés sur place depuis hier.
En même temps, le service météorologique souligne que la Grande île est écartée du danger car les deux cyclones s'éloignent et s'affaiblissent progressivement. Fame se trouvait hier à 16h à 585km au nord-est de Manakara.
| Fanja Saholiarisoa
Date : 31-01-2008 |
Météo Le cyclone « Gula » menace Maurice
- par Moïse Météo | Le cyclone « Gula » menace Maurice | Les îles de l’océan Indien subissent les assauts des cyclones. « Fame » inquiète la Réunion après avoir balayé Besalampy. A Maurice, c’est Gula qui donne des soucis aux habitants.
|  | | Les cyclones «Fame» et «Gula» enregistrés par satellite. |
Le cyclone Gula se rapproche de Maurice. Hier après midi, la forte tempête tropicale était centrée à 450 km au nord-nord-est de Maurice. Dans la soirée d’hier, les services météorologiques mauriciens avaient placé le pays en alerte II.
A ce niveau d’alerte, le public est invité à prendre ses précautions. Le directeur de la station météorologique informait le public que Gula s’était affaibli, mais s’était rapidement rapproché de Maurice. Le cyclone se déplaçait à 15 km/heure et se dirigeait vers le sud-ouest. Sur cette trajectoire les services météorologiques prévoyaient qu’il passerait dans la journée d’aujourd’hui au large de la côte est. Des vents soufflant à 90 km/heure pourrait être ressentis à Maurice.
Denrées stockées
Les habitants de l’île sœur ont déjà commencé à se prémunir contre d’éventuelles pénuries. Les consommateurs se sont précipités vers les hypermarchés pour se procurer des denrées de base. Les conserves, bougies et biscuits ont trouvé preneurs. Il y a aussi eu une ruée vers les légumes, car les Mauriciens s’attendent à une flambée des prix après le passage du cyclone.
Le mauvais temps donne déjà des soucis aux autorités de l’île sœur. En effet un bateau de pêche, Uma, battant pavillon mauricien se retrouve en difficulté non loin de Saint Brandon où des rafales de 120 km/heure ont été enregistrées, hier.
Selon les indications de la capitainerie du port à Maurice, le navire se trouverait dans l’œil du cyclone. Le ministre de l’Agro-industrie Arvind Boolell déclarait hier que les services spécialisés américains et français basés dans la région effectueront des sorties dès que possible pour porter secours aux marins pêcheurs qui se trouvent à bord de l’Uma.
A Maurice, on espère que le cyclone ne fera pas trop de dégâts. D’aucuns pensent qu’il pourrait même être bénéfique tant en termes de pluies qu’en termes de température. De son côté, La Réunion, elle, est en vigilance cyclonique depuis lundi. Toutefois, durant la soirée d’hier, on a noté une amélioration du temps. Ce qui permet aux réunionnais de se sentir soulagés.
© La Sentinelle
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Date : 31-01-2008 |
Bailleur de fonds Le dossier de Madagascar au Fmi ce jour
- par Moïse Bailleur de fonds | Le dossier de Madagascar au Fmi ce jour | La direction du Fonds monétaire international examine aujourd’hui le dossier de Madagascar. Si tout va bien, le Fmi décaissera 22 millions de dollars.
|  | | Pierre Van Den Boogaerde, représentant du Fmi à Madagascar. |
Journée décisive pour la Grande île. Le dossier Madagascar passe devant le conseil d'administration du Fonds monétaire international (Fmi), aujourd'hui, à Washington. Cet examen entre dans le cadre des deuxième et troisième revues du programme de Fonds pour la réduction de la pauvreté et de croissance (Frpc) pour Madagascar. Si tout va bien, il devra aboutir à l'approbation du déblocage d'un montant de 22 millions de dollars pour la Grande île.
« Ce fonds correspond au montant total des deux tranches. Le conseil devra se pencher sur les points techniques liés aux différents programmes, l'atteinte des résultats et des réformes, comme celle de la fiscalité », explique Pierre Van Den Boogaerde, représentant résident du Fmi à Madagascar.
Aucun problème en vue
Le Frpc est un programme triennal qui s'étale de 2006 à 2009. La Grande île bénéficie d'une enveloppe totale de 79 millions de dollars, répartie en six tranches.
C'est un prêt à taux bonifié de 0,5% par an et qui sert à équilibrer la balance de paiement au niveau de la Banque centrale. Le déblocage de chaque tranche est conditionné par une évaluation semi-annuelle.
La dernière revue du Frpc date de la fin de l'année 2006, six mois après la signature du nouveau programme avec le Fmi. Une deuxième revue devait se faire en juin 2007. « Mais cet exercice a été reportée à la demande du ministre des Finances », explique Pierre Van Den Boogaerde.
Logiquement, aucun problème majeur ne devrait empêcher l'approbation du dossier de Madagascar par le conseil d'administration du Fmi. L'octroi de cette aide de 22 millions de dollars a déjà fait l'objet d'une signature d'une lettre d'intention en début d'année.
Côté technique, les indicateurs sont au vert avec un taux de croissance de 6,3% et un taux d'inflation au dessous de 10%. À ces chiffres s'ajoutent l'effectivité de la réforme fiscale et l'amélioration de la situation de la Jirama.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 30-01-2008 |
Concours éducatif 10 000 enfants attendus au rallye mathématiques
- par Moïse Concours éducatif | 10 000 enfants attendus au rallye mathématiques |
| La 7e édition du Rallye mathématiques promet une compétition mémorable.
Cette année, 10 000 enfants élèves de la 6e aux terminales sont attendus. Les éliminatoires démarrent ce jour à 14h dans moins de 100 établissements d'Antananarivo, Fianarantsoa, Antsiranana, Toliara, Toamasina et Tolagnaro.
Pour Tana, 24 établissements accueilleront les participants à ce rendez-vous annuel des génies des mathématiques. Jean Damien Jourdan, coordonnateur du projet est optimiste quant au bon déroulement de cette manifestation.
Comme chaque année, le Rallye mathématiques est une initiative appuyée par la Coopération française et le lycée français de Tananarive.
| Fanja Saholiarisoa
Date : 30-01-2008 |
Salon du recrutement Les jeunes bacheliers tentent leur premier emploi
- par Moïse Salon du recrutement | Les jeunes bacheliers tentent leur premier emploi |
|  | | Un stand qui a reçu la visite des officiels lors du Salon de recrutement à l’Alliance Française. |
Sur deux milles CV recueillis sur place pendant la tenue du salon du recrutement à l’Alliance française d’Andavamamba, du 24 au 27 janvier, la moitié émane de jeunes bacheliers se lançant dans le monde de l’emploi.
Pour la société Bfv Sg, qui a réuni près de deux mille quatre cents CV en quatre jours, sa représentante Vololona Razermera, assistante en ressources humaines atteste que « 50% des CV affichent uniquement le niveau d’études bac ». Ce pourcentage est le même que celui enregistré par la société Saisi.mg, une société spécialisée dans le domaine de la saisie des données et des opérations en ligne, représentée par Mialisoa Andriantsitohaina.
Certains recruteurs comme la société Colas, la Star, la banque Bfv ont de même constaté le manque d’expérience chez les jeunes malgaches en quête de travail. Samuel Randriandraina, ingénieur d’études à la société Colas poursuit que la plupart des jeunes dépositaires de CV n'ont effectué qu'un métier saisonnier ou sont des novices.
Plusieurs raisons les poussent à tourner le dos aux formations diplômantes ou universitaires et les forcent à chercher un gagne-pain. Le cas de Matthieu Andriamiasy, un nouveau bachelier, peut être cité parmi tant d’autres : « Mes parents n’ont pas les moyens de me faire poursuivre mes études universitaires. Il faut que je travaille pour pouvoir payer mes frais d’études moi-même plus tard ».
Les métiers de commercial, télé conseiller ou gérant retiennent le plus l’attention des jeunes. « Quinze sociétés ont participé à ce salon, la moitié d'entre elles a proposé le poste de commercial », affirme Felana Andrianarivao, responsable de Exhib Mada, société organisatrice de ce salon du recrutement.
D’autres constats se dégagent à la sortie des stands de ce salon. Parmi eux figure le handicap en langue française. La société Bfv Sg a fait remarquer par exemple que : « la majorité des jeunes ayant le bac au minimum ou les sortants de grandes écoles qui ont bénéficié des entretiens sur place présentent un handicap dans la communication en langue française ». Or le premier critère du métier de banquier est la maîtrise de la langue de Molière.
| Noro Haingo Rakotoseheno
Date : 29-01-2008 |
Un engagement de Ar 1954,8 milliards de la Banque mondiale
- par Moïse Financement | Un engagement de Ar 1954,8 milliards de la Banque mondiale | Madagascar est classé par la Banque mondiale parmi les pays les plus performants. L'aide octroyée à la Grande île ne cesse d'augmenter.
|  | | Robert Blake (à g.), représentant permanent, et Ritva Reinikka, directeur des opérations pour Madagascar. |
La Banque mondiale est des principaux partenaires de développement de la Grande île. Le montant de l'engagement de cette institution, à compter du 1er janvier 2006, s'élève à 1,086 milliard de dollars.
La stratégie d'assistance pays (Cas), qui court de 2007 à 2011, prévoit une enveloppe indicative de 700 millions de dollars, avec un décaissement moyen de l'ordre de 140 millions de dollars par an. Il servira de soutien à la réalisation des priorités du Madagascar action plan (Map). Rien qu'en 2007, plus de 153 millions de dollars ont été octroyés en faveur de la Grande île.
Le Cas constitue le programme d'appui de la Banque mondiale. Il englobe les aides budgétaires à travers les crédits d'appui à la réduction de la pauvreté (Carp), les opérations sectorielles (SWAPs), les projets d'investissements, les partenariats publics-privés, ainsi que les activités d'analyse et de consultation.
A l'heure actuelle, 19 projets de développement couvrant divers domaines bénéficient ainsi de l'appui de la Banque mondiale. Le volet infrastructures détient la plus grande part, mais sont également concernés la santé et la nutrition, le transport, le développement rural, les télécommunications, le développement institutionnel et la microfinance.
Crédits supplémentaires
A la fin de novembre 2007, près de 782 millions de dollars ont été débloqués, à raison de près 200 millions de dollars par an. 300 millions de dollars restent donc à décaisser. Le financement issu du fonds de l'Association internationale de développement (Ida) constitue la majeure partie des financements octroyés à Madagascar. C'est un crédit remboursable sur 40 ans avec un délai de grâce de 10 ans et un taux d'intérêt de 0% ainsi qu'un frais administratif de 0,75%.
Actuellement, l'Ida se trouve à sa quinzième reconstitution. Cette dernière entrera en vigueur à partir de l'année fiscale 2009 (du 1er juillet 2008 au 31 juin 2009). Le portefeuille total de l'Ida 15 s'élève à 46 milliards de dollars, soit 9,5 milliards de plus que l'Ida 14.
« Si Madagascar maintient sa performance actuelle, il bénéficiera d'une enveloppe plus importante par rapport au montant indicatif du Cas », explique Robert Blake, représentant permanent de la Banque mondiale.
Des projets financés par cette institution financière à Madagascar sont souvent cités en exemple, en termes de performance et d'impact. Certains ont même reçu des crédits supplémentaires. On peut citer le projet de développement communautaire du Fonds d'intervention pour le développement (Fid), lequel a bénéficié d'un crédit additionnel de 18 millions de dollars, le projet d'investissement dans les infrastructures de transport (TIPP) doté de 15, 6 millions de dollars supplémentaires, et le Projet de gouvernance des ressources minérales (PGRM) ayant acquis une enveloppe supplémentaire de 8 millions de dollars.
Encadré
La répartition par secteur
Secteurs : Part d'engagement
Infrastructures : 27 %
Développement du secteur privé : 21 %
Développement humain : 33 %
Agriculture et environnement : 16 %
Réforme institutionnelle : 3 %
TOTAL : 100 %
| Mahefa Rakotomalala
Date : 24-01-2008 |
Infrastructures 877 kilomètres de routes à réhabiliter
- par Moïse Infrastructures | 877 kilomètres de routes à réhabiliter |
| Le ministère des Travaux publics annonce la couleur. 877 kilomères de routes nationales seront réhabilitées cette année. Plusieurs grands axes sont concernés dans plusieurs régions. 8 000 kilomètres de pistes seront également remis en état, mais les voies concernées ne sont pas encore définies.
«Mon département dispose du même budget, ou presque, que celui de 2007, et plus de 70 à 80% de notre programme de cette année concerne la construction et la réhabilitation de routes et de ponts», présente Roland Randriamampionona, ministre des Travaux publics.
Parmi les routes nationales qui seront réparées, figure la Rn 13, reliant Ihosy et Tolagnaro. La première étape des travaux est en cours, mais le gros oeuvre sera financé par le 10e Fonds européen de développement. Il y a également la Rn 9, reliant Toliara et Ifaty, la Rn 34 entre Miandrivazo et Malaimbandy, et la Rn 35, Mahabo-Morondava.
«Cette dernière a obtenu le financement de la Banque africaine de développement et un appui de la Corée du Sud», précise Roland Randriamampionona.
Plusieurs projets d'infrastructures sont aussi en gestation dans la capitale. Ils font partie des préparatifs au Sommet de l'Union africaine, qui se tiendra à Madagascar en 2009. Citons notamment la construction de villas et d'une voie rapide reliant le centre-ville et l'aéroport d'Ivato.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 23-01-2008 |
Protection de la famille L'église catholique fustige l'avortement
- par Moïse Protection de la famille | L'église catholique fustige l'avortement | L'église catholique s’est prononcée contre la dépénalisation de l'avortement. L'archevêque d'Antananarivo, Mgr Odon Razanakolona, est ferme sur ce sujet.
|  | | Mgr Odon Razanakolona contre la législation de l’avortement. |
Une autre épine pour le projet de loi sur la dépénalisation de
l'avortement. L'église catholique, à travers l'Archevêque d'Antananarivo, Mgr Odon Razanakolona, a fait savoir, dimanche, son opposition à la légalisation de l'avortement.
Avec une loi sur l'avortement, le gouvernement malgache légalise sa pratique. « Le pays va droit vers un gouffre en légalisant cette pratique. Pourquoi une telle décision, en sachant que la vie appartient à Dieu seul », a rappelé Mgr Odon Razanakolona, dimanche, lors d'une grand-messe de l'église catholique dédiée aux petits séminaristes.
Ce projet de loi sur l'avortement est en gestation et sera soumis aux parlementaires au cours des prochaines sessions. « L'église doit intervenir avant qu'il ne soit trop tard », a-t-il ajouté.
Pas une méthode contraceptive
Dominique Rakotomanga, consultante auprès du Pnud pour les cas d'interruption volontaire de grossesse (IVG), a mentionné lors de l'atelier de concertation sur ce projet de loi que « L'église reste ferme sur la pratique de l'IVG, mais elle prend en compte les raisons qui poussent les femmes à le faire ».
Pour le FFKM, « Aucune proposition n'a été avancée à ce sujet », affirme simplement le révérend Mahery Rakotonandrianina, secrétaire général.
Pour l'église catholique, seul le planning familial « naturel » doit compter. Le secrétaire général de la Santé annonce qu'« aucun projet de loi n'est en vue ». Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) soutient, pour sa part, que l'avortement n'est pas une méthode contraceptive.
Cet organisme d'appui inclut parmi ses axes d'intervention la prévention des grossesses non désirées. Il s'agit de l'assistance clinique, s'il y a des complications, et l'assistance psychologique de la patiente par le counselling.
Il y a aussi le soutien moral et les conseils pratiques sur l'adoption des méthodes contraceptives afin d'éviter une grossesse non désirée aboutissant à l'avortement.
La santé de la reproduction étant très importante, l'UNFPA prône la nécessité de la prise en charge des complications suivant un avortement.
Encadré
La santé de la reproduction fragilisée
Madagascar détient un taux élevé du taux de grossesse précoce. La dernière enquête démographique sur la santé (EDS) souligne que 159/1000 naissances sont le fait d’adolescentes de 15 à 19 ans. Ainsi, une adolescente sur 10 de moins de 15 ans est déjà mère.
Le chiffre actuel parle de 75 000 femmes qui meurent chaque année suite à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette situation fragilise les efforts faits pour la santé de la reproduction à Madagascar. Une des grandes lignes du Madagascar action plan (Map).
| Fanja Saholiarisoa
Date : 22-01-2008 |
Eau et électricité Aide de 54 milliards Ar pour la Jirama
- par Moïse Eau et électricité | Aide de 54 milliards Ar pour la Jirama | La loi des Finances 2008 prévoit une subvention de 54 milliards ariary en faveur de la Jirama. Ce fonds sera utilisé pour moderniser ses outils de production.
|  | | La société nationale de l’éléctricité et de l’eau donne des signes de reprise. |
Une bouffée d’oxygène pour la Jirama. Le budget 2008 prévoit une subvention de l’ordre de 54 milliards ariary en faveur de cette société qui fournit en eau et en électricité presque tout le pays. Ce fonds sera affecté à des projets d’investissement visant à améliorer les outils de production de la Jirama.
«Le gouvernement détient une part de responsabilité dans le redressement de la Jirama voilà pourquoi le budget des ministères a été réduit pour pouvoir affecter ce fonds au redressement et à l’amélioration de la capacité de production de cette société », a expliqué Haja Razafinjatovo, ministre des Finances et du budget, lors d’une séance d’information sur le budget à l’Assemblée nationale.
139 groupes neufs
Grace à ce financement et aussi à une partie de son fonds propre, la Jirama entame un vaste programme de renouvellement de ses groupes éléctrogènes, cette année. La société va faire l’acquisition de 139 groupes neufs au total. Ils seront installés dans les petits et moyens centres de production jusqu’à la moitié de l’année 2009.
La première vague de 49 groupes d’une puissance comprise entre 500 et 1000 Kw, commandés l’année dernière, est déjà arrivée. Une partie est déjà installée ou en cours d’installation dans certains sites comme Sambava, Antalaha, Ambilobe et Ambanja. «L’installation de ces 49 groupes devra être achevée avant le mois de mai de cette année », déclare Bernhard Romahn, diecteur géneral de la Jirama.
Une autre commande de 90 autres petits groupes d’une puissance comprise entre 50 et 250 Kw sera lancée, prochainement. La première vague comprendra 51 groupes et arriveront au port de Toamasina vers le mois d’avril ou mai de cette année. Ils seront installés dans les petits centres dans un delai de trois mois après leur arrivée. La deuxième vague sera composée de 39 petits groupes et devra être installée et opérationnelle vers le mois de mai 2009.
Selon Bernhard Romahn, les nouveaux groupes devront apporter des avantages supplémentaires pour la Jirama.
D’abord, ils sont neufs et ne nécessitent pas d’entretien coûteux, ensuite, la technologie est meilleure et répond aux besoins en matière de règlementations environnementales liées à leur consommation spécifique. «Logiquement, ces nouveaux groupes devront engendrer une baisse de notre consommation en carburant de 15 à 25% », précise Bernhard Romahn.
| Mahefa Rakotomalala
Date : 22-01-2008 |
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