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Cataclysmes naturels Le gouvernement lance un appel à l'aide internationale
- par Moïse
Cataclysmes naturels | Le gouvernement lance un appel à l'aide internationale |
| « Les deux calamités naturelles ont fragilisé la population malgache. Les besoins sont énormes pour Madagascar. » C'est en ces termes que Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, a lancé, hier à Anosy, l'appel à la solidarité internationale. Fame et Ivan ont tout ravagé dans la Grande île. Ces cyclones ont fait 42 morts, plus de 80 000 sinistrés, des milliers de cases d'habitation détruites et plus de 18 000 hectares de rizières inondées, selon le rapport du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). « Les stocks pour secourir les milliers de personnes qui se trouvent dans une situation d'urgence sont épuisés », affirme le colonel Jean Rakotomalala, secrétaire exécutif du BNGRC. Les chefs de mission diplomatique et les représentants de la communauté internationale ont prêté attention à la présentation du lourd bilan après le passage cyclonique. Infrastructures détruites, agriculture touchée, tourisme dans un état critique, la Grande île fait face à d'énormes besoins. Même si les secours et les interventions ont été menés à point, les matériels disponibles sont quasiment insuffisants. Au dernier bilan, 29 morts sont recensés après le passage d'Ivan. 70% des routes sont coupées. Aucun chiffre n'a été avancé en ce qui concerne les besoins. Le système des Nations unies, représenté par Xavier Leus, a confirmé son engagement de mobiliser la communauté internationale. « Nous allons recourir au fonds rotatoire des Nations unies pour libérer des fonds immédiats, afin de mieux aider la population sinistrée », affirme-t-il. Pour sa part, Jean Claude Boidin, ambassadeur de l'Union européenne, n'a pas caché sa disponibilité pour la reconstruction des infrastructures routières et le renforcement des stocks de prépositionnement. | Fanja Saholiarisoa Date : 23-02-2008 |
Madagascar : aide française aux victimes du cyclone Ivan (22 février 2008) Le gouvernement français a participé, à la demande des autorités malgaches et aux côtés de la Croix rouge française et de la Plate-Forme d’Intervention Régionale de l’Océan Indien (PIROI), aux opérations d’aide et de soutien aux victimes du cyclone Ivan. La France a mis à disposition de la Croix rouge française un avion Transall des Forces armées de la Zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI), pour l’acheminement depuis la Réunion des secours, ainsi que 40 groupes électrogènes et 20 tronçonneuses prélevés sur les stocks pré-positionnés du Ministère des Affaires étrangères et européennes (Délégation à l’action humanitaire). L’aide de la Croix rouge française et de la PIROI s’élève à 250 000 euros, dont 40 000 euros d’aide française, à laquelle il convient d’ajouter les deux rotations du Transall. Source http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/madagascar_399/france-madagascar_1178/autres-types-cooperation_3311/aide-francaise-aux-victimes-du-cyclone-ivan-22.02.08_59785.html
Madagascar Selon l'UNICEF 30 000 personnes ont besoin d’une aide d’urgence
- par Moïse Madagascar 30 000 personnes ont besoin d’une aide d’urgencePublié le 21 février 2008 A trois semaines d’intervalle, Madagascar a été touchée par deux cyclones, Fame et Ivan. Les régions les plus peuplées ont été affectées le 17 février avec des vents de 190 km/h. L’Unicef déploie des secours pour fournir aux familles abris et eau potable. 30 000 personnes ont besoin d’une assistance d’urgence dans l’est et les inondations qui affectent Tananarive ont déplacé 18 800 personnes, selon des chiffres provisoires.
![[IMG] Cyclone Ivan](http://www.unicef.fr/mediastore/1/4026-2.jpg) SOURCE L'UNICEF (LIRE LA SUITE)http://www.unicef.fr/accueil/sur-le-terrain/pays/afrique-de-l-est-et-australe/madagascar/var/lang/FR/rub/270/articles/5909.html
La nouvelle technologie en pôle position Le secteur des nouvelles technologies est en pleine expansion à Madagascar. Le pays pourrait devenir le nouveau carrefour régional.
- par Moïse
Concurrence régionale | La nouvelle technologie en pôle position | Le secteur des nouvelles technologies est en pleine expansion à Madagascar. Le pays pourrait devenir le nouveau carrefour régional. |  | De g. à dr. Iharizaka Rahaingoson de Ibonia, André Beaumont de la CCIFM, Gil Razafintsalama président du Goticom, et Gilles Legoff de la CCIFM. | Madagascar comme nouvelle destination technologique de l'Afrique australe. Les opérateurs du secteur de la technologie de l'information et de la communication (TIC) sont optimistes quant au devenir de l'activité dans le pays. «La Grande île aspire à devenir une destination TIC dans la région de l'océan Indien et de l'Afrique australe», fait savoir Gil Razafintsalama, président du Groupement des opérateurs en technologie de l'information et de la communication de Madagascar (Goticom), face à la presse hier à Ankorondrano. Le succès de la participation de Madagascar au salon Novatech 2008 à Addis-Abeba, Ethiopie, apparaît comme un des faits marquants de la nouvelle tendance. «Cette participation est une réussite, dans la mesure où la délégation malgache a été reconnue pour son dynamisme et ses compétences», avoue Iharizaka Rahaingoson de Ibonia qui était du voyage. La présence malgache au salon a été en partie financée par le projet Cap export de la Chambre de commerce et d'industrie France-Madagascar (CCIFM), dont l'objectif est de soutenir les activités d'exportation des entreprises locales. Le Goticom, groupement professionnel malgache des TIC, a été élu association africaine la plus dynamique par Pro-invest, un organisme de l'Union européenne, lors du salon Novatech 2008. Régulation Le groupement sera donc présent au pavillon africain du Cebit 2008 avec au moins deux entreprises, à savoir Ambre associates et Moneytech. D'autres facteurs jouent également en faveur de l'émergence de Madagascar sur l'échiquier régional. Les opérateurs malgaches prendront part à l'édition 2008 de l'Infotech de l'île Maurice au mois d'août. Par ailleurs, des professionnels de plusieurs pays africains ont déja émis le souhait de participer au salon Ebit 2008. Madagascar pourrait éventuellement abriter le salon Novatech en 2009. En parallèle, les opérateurs malgaches sollicitent la contribution de l'Etat, notamment dans l'amélioration de l'environnement général du secteur. «Il faut accélérer la mise en place de la structure de régulation des secteurs des TIC», confie Gil Razafintsalama. «Le développement des infrastructures et la publication des décrets relatifs à la libéralisation du secteur de la télécommunication doivent être entrepris», poursuit-il. Le renforcement des actions de formation et de vulgarisation des services constitue également un des points à revoir. | Doda Andrianantenaina Date : 21-02-2008 |
Yvan le terrible : les dégats et les tournées
- par Moïse
RAVALOMANANA EN UNIFORME | La tenue présidentielle étonne | Le port d’habits militaires par le chef de l’état suscite diverses réactions. Certains pensent que Marc Ravalomanana a été mal inspiré de s’être ainsi vêtu. |  | Marc Ravalomanana (à dr.) militairement vêtu. | L'accoutrement du président Ravalomanana n'a pas laissé indifférent. En visite à Toamasina, le chef de l'État a enfilé, pendant deux jours, des treillis. Une grande première depuis son accession au pouvoir. Le geste du chef suprême des armées, un civil élu au suffrage universel direct, suscite des interrogations sur la légalité et la signification de l'acte. « Le port de tenue militaire est réglémenté. A mon sens, seuls les militaires en exercice ont le droit de l'arborer », commente le Colonel Pierre Sajy, sénateur de l’Arema. Pour sa part, le général retraité et ancien ministre de la Défense, Désiré Philippe Ramakavelo, préfère évoquer des pistes de réflexion concernant l'initiative présidentielle. « Le geste du chef de l'État laisse songeur. S'il se trouvait au milieu des militaires pendant une manœuvre, il n'y aurait pas eu de problème. Ce qui n'était pas le cas à Toamasina », remarque-t-il. Ce dernier s'interroge également sur la cohérence de l'action gouvernementale. « Est-ce que la loi a changé, se demande-t-il. Pourquoi le gouvernement interdit le port des effets vestimentaires proches de ceux de l'armée en couleur, alors que le chef de l'État en personne fait le contraire ? Cela veut-il également dire qu'il peut porter la toge parce qu'il est le président du Conseil supérieur de la Magistrature ? » | Iloniaina Alain Date : 21-02-2008 |
BLOQUES A SAINTE MARIE | DEUX RESCAPES RACONTENT | Laurent et Judith sont arrivés, hier soir, à Ivato en provenance de Sainte-Marie. Ils sont parmi les huit survivants de l’effondrement d'un hôtel pendant le passage du cyclone Ivan dans la région dimanche. |  | Judith et Laurent, propriétaire de l'hôtel Antsara, détruit par "Ivan" à Sainte Marie, à leur arrivée à Ivato hier. | Moment de vive émotion à l'aéroport d'Ivato où débarquaient, hier dans la soirée, les deux survivants du passage du cyclone Ivan à Sainte-Marie. On croyait qu'ils étaient morts mais Laurent et Judith ont survécu. Ils sont les gérants de l'hôtel Antsara qui s'est effondré dans le quartier d'Ankirihiry dans le nord de Sainte-Marie. Ils sont arrivés sains et saufs dans la capitale. Tenues légères et valises à la main, ils avaient l'air de deux touristes qui revenaient de vacances. Pourtant, intérieurement, ils revoient toujours les images du calvaire qu'ils ont vécu durant les quatre derniers jours à Sainte-Marie. Simon Rabenatoandro et son épouse, parents de Judith sont venus les accueillir à l'arrivée. C'est d'ailleurs ce couple d'enseignant et de commerçante qui ont payé les billets d'avion de Laurent et Judith pour les faire revenir à Antananarivo. L'émotion a été au rendez-vous, quand ils ont raconté la tragédie. «Raconter ce qui s'est passé est facile, mais vous ne pourrez jamais imaginer ce que nous avons vécu là-bas», souligne Laurent. Il raconte que, comme tous les Saints-mariens, ils ont voulu tout savoir sur le cyclone et se sont toujours tenus informés pour mieux se protèger, jusqu'au jour où ils n'ont plus eu de nouvelles. C'était le samedi 16 février à minuit que tout a commencé. «Le vent était très fort. Nous avons senti notre bungalow bouger et on a pu sortir de la maison avant qu'un arbre ne nous tombe dessus et détruise la case. Nous avons rejoint notre restaurant dénommé Antsara pour nous réfugier à l’intérieur», poursuit Judith. En même temps, ils ont appelé à cor et à cri pour réveiller tout le personnel. Mais Judith a remarqué que toute la terrasse du restaurant a été emportée par le vent. «Pourtant, Antsara était la plus grande bâtisse traditionnelle de la ville. Elle date de plus de 20 ans», ajoute Laurent. Cela fait seulement cinq mois que le couple a pris la gérance de l'hôtel. Contre vents et marées Ils étaient dix au total à avoir remué ciel et terre pour trouver un refuge cette nuit là jusqu'au petit matin. «Nous avons dû courir à perdre haleine pour échapper à l'effondrement du restaurant. Mais il a fallu aussi soutenir les parois des murs du deuxième bungalow pour éviter qu'ils ne s'effondrent», raconte Laurent. A travers vents et pluies, ils ont tenté une autre tentative, avant que le bungalow ne s'écroule. Le jour levé, le cyclone Ivan frappe de plein fouet Sainte-Marie. Ils étaient huit personnes à rester. Les deux autres sont parties ailleurs. «C'est ainsi que nous avons trouvé un petit coin de 1m2 dans les toilettes du restaurant pour nous abriter. C'est à ce moment là que j'ai appelé mon père pour l’informer de la situation», se rappelle Judith. C'est le dernier contact qu'elle a pu établir car toute communication a été coupée et que le quartier d'Ankirihiry a plongé dans le chaos. Ces personnes sont restées huit heures dans ces décombres en se nourrissant des restes de nourriture de l'hôtel et des morceaux de papaye qui étaient tombés par terre. «Lundi, Laurent est parti chercher de l'aide en ville, tandis que nous sommes restés sans rien manger, moi, Doris une de nos employés et des enfants de 2 ans, 4 ans, 6 ans, et 12 ans ainsi qu’un adolescent de 21 ans » rapporte Judith. L'arrivée de Laurent, le soir, apporte de l'espoir au petit groupe. Des gens les ont aidés à quitter les lieux. « Nous avons dû utiliser un bateau pour pouvoir partir car toute circulation était coupée. Le nord de Sainte-Marie était complètement isolé. Toutes les cases en falafa ont été décimées ainsi que les arbres», ajoute Laurent la gorge nouée. Solidarité Il n'a pas pu retenir ses larmes en pensant aux gens qu'ils ont laissés derrière eux. «Comment ces gens vont-ils survivre dans les prochains mois. Travailler à l'hôtel était toute leur vie. Comment vont-ils faire?», se lamente-t-il. Avec le soutien des Saint-mariens, le couple a pu quitter les lieux. «L'équipe d'Air Madagascar a beaucoup contribué à notre retour car toutes les places étaient prises dans l’unique avion qui était opérationnel», a tenu à préciser Laurent. Judith et Laurent sont les seules personnes à avoir pu quitter Sainte-Marie après la catastrophe. Ils ont laissé derrière eux les six personnes qui étaient avec eux lors du drame. Ils n'ont plus revu le reste de leur personnel. Comme eux, et comme les milliers de sinistrés, ils devront tout recommencer à zéro car Ivan a tout détruit.
Encadré 150 appels téléphoniques du père Depuis l'appel téléphonique de sa fille dimanche à 8h30, Simon Rabenatoandro a tout fait pour émettre des appels de détresse afin de sauver sa fille. «J'ai passé 150 appels pour alerter tout le monde, des militaires jusqu'aux autorités civiles. En vain», souligne ce père qui dénonce l'indifférence de tous les responsables. Il a aussi pris la peine d'alerter les journaux. «Ma femme et moi avions vécu dans l'angoisse pendant 70h, à attendre qu'une information vienne de notre troisième enfant, Judith», raconte-t-il. Hier, ils étaient tous finalement réunis, c'est tout ce qui compte pour les parents. «Mais les interventions cycloniques et post-cycloniques devraient être renforcées», conclut le père. | Fanja Saholiarisoa Date : 21-02-2008 |
Toamasina | Marc Ravalomanana met le paquet | Le président Ravalomanana a visité Toamasina deux jours de suite après le passage du cyclone Ivan. Cette démarche présidentielle a provoqué divers commentaires de la part de la classe politique. |  | Marc Ravalomanana, en treillis militaire, a apporté vivres et argent à Analanjirofo, hier. | Le président Ravalomanana ne lésine pas sur les moyens pour Toamasina. Le chef de l'Etat consacre ses deux premiers jours de visite, après le passage du cyclone Ivan, au Grand Port. Il a promis une pluie d'aides. Cette attitude divise la classe politique. Pendant cinq heures, le chef de l'Etat a fait le trajet de la RN5 en voiture, avec quelques arrêts sur la route. «Je vais vous donner de l'argent, du riz et d'autres vivres», a fait savoir, hier, le président Ravalomanana lors de sa visite à Fénérive Atsinanana. Le chef de l'État a promis Ar. 200 millions ainsi que 100 tonnes de riz à la capitale de l'Analanjirofo. Plusieurs autres localités visitées ont également reçu une promesse d'aide présidentielle. Mardi, le président Ravalomanana, avec une lourde délégation gouvernementale, a consacré la journée à visiter la région d'Atsinanana. Le chef de l'Etat a annoncé une aide d'Ar. un milliard, à part les 100 millions ariary pour la réhabilitation du lycée Rabemananjara. Il a aussi promis 100 tonnes de riz, 50 tonnes de farine ainsi que d'autres produits de première nécessité. L'attention accordée par le chef de l'Etat, ces dernières semaines, à Toamasina, ne laisse pas la classe politique insensible. A la visite présidentielle de deux jours successifs, après le passage du cyclone Ivan, s'ajoute la consécration du Grand Port comme étant la capitale économique du pays. Or, plusieurs autres localités sont également touchées par Ivan. Gestion-sanction L'opposition soulève des questions sur les raisons de ces gestes présidentiels. «Le gouvernement a le droit de prioriser une région ou une autre pour le développement. On s'interroge seulement s'il n'y a pas d'autres objectifs derrière ces opérations», s'est demandé Pierre Houlder Ramaholimasy, présenté comme le secrétaire national de l'Avant-garde pour la rénovation malgache (Arema). Martial Mena, secrétaire général du Malagasy tonga saina (MTS) n'y est pas allé par quatre chemins pour livrer ses impressions. Il lie la défaite aux communales du Tiako i Madagasikara (TIM) dans la capitale à la situation actuelle. «Le geste du chef de l'Etat s'apparente à une sanction contre Antananarivo. A Toamasina, il peut s'appuyer sur des élus issus du TIM, ce qui n'est pas le cas dans la capitale», a analysé l'un des bras droit de Roland Ratsiraka. Pour sa part, Pierrot Botozaza, député du TIM élu à Toamasina, réfute tout calcul politique derrière les actions du chef de l'Etat. Il n'y a pas d'arrière-pensée politique derrière les visites. «Le président Ravalomanana est venu dans le Grand Port car c'est l'une des premières localités les plus touchées par le cyclone», a soutenu le parlementaire. Le député Pierrot Botozaza qualifie même de «geste patriotique» l'attitude du chef de l'Etat. «Toamasina fait partie de Madagascar, sa patrie. Il rend visite à ses compatriotes en tant que Raiamandreny à cause des souffrances de ces derniers. Mais après Toamasina, le président de la République visitera les autres régions», a-t-il tenu à préciser.
Encadré Les visites des autorités Il n'y a pas que le chef de l'Etat qui effectue des visites dans les zones sinistrées. Lundi, Jacques Sylla, président de l'Assemblée nationale s'est, par exemple, rendu à Sainte Marie, la circonscription dans laquelle il a été élu. Mardi, le Premier ministre Charles Rabemananjara, en compagnie de plusieurs autres ministres, ont effectué une visite à Toamasina. Au même moment, les députés d'Antananarivo IV, dont Louis Bernard Rakotomanga, ont constaté les dégâts à Anosimahavelona. Hier, Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères et coach d'Analamanga, a effectué un déplacement, avec quelques sacs de riz et d'insectides, à Ampasika. Il a été, entre autres, accompagné par Fidy Ratsimbazafy, chef de région d'Analamanga, et d'Edmond Rakotomavo, préfet de police. | Iloniaina Alain Date : 21-02-2008 |
TOAMASINA | Fermeture temporaire du port | Le cyclone Ivan a causé quelques dégâts au port de Toamasina. Le terminal à conteneurs a dû être fermé durant 48 heures pour effectuer des travaux de réparation et de nettoyage. |  | Le port de Toamasina n’a pas trop souffert du passage de Ivan. | Le grand port de Toamasina n'a pas été épargné par le cyclone Ivan. Quelques dégâts matériels y ont été constatés. Le terminal à conteneurs (TAC), par exemple, n'a pas pu fonctionner durant deux jours, les lundi et mardi. Selon Gassen Dormasy, directeur général de la société Madagascar international containers terminal services (MICTSL), gestionnaire du TAC, il a fallu procéder à la remise en état de quelques installations et notamment au nettoyage du terre plein. Coupure d’éléctricité «Des blocs de pierre avec des débris ont été rejetés par les vagues sur le terre plein. Des poteaux électriques sont tombés et, en ce moment, nous fonctionnons avec un groupe électrogène », précise Gassen Dorsamy. «Mais la situation est gérable et le terminal est déjà à nouveau opérationnel. Les livraisons de conteneurs ont déjà repris», rassure-t-il. Pour ce qui est du trafic maritime, aucun grand bâteau n'a accosté au port de Toamasina depuis le week end. D'après les informations que nous avons recueillies, même ceux qui étaient déjà en approche avant l'arrivée du cyclone ont préféré rebrousser chemin. « Certains sont partis vers Durban », indique notre source. Le TAC, de son côté, annonce qu'un premier bâteau devrait accoster à partir d'aujourd'hui. Malgré les deux jours d'arrêt de travail, aucun débordement n'est à craindre. «Le planning prévoit l'arrivée d'un bâteau par jour. Nous maîtrisons la situation », promet-il. Hier, les usagers du port, notamment les transitaires que nous avons pu contacter, ont fait preuve de compréhension. Cependant, ils craignent des coûts supplémentaires qui risquent de peser sur leurs clients. «La fermeture a entraîné des frais d'emmagasinage supplémentaires pour nos clients. Je pense que le port devrait accorder une franchise », souligne Seta, un transitaire. | Mahefa Rakotomalala Date : 21-02-2008 |
BILAN | 22 morts dans tout Madagascar |
| Ivan a fait 22 victimes dans tout Madagascar. La commune de Beparasy à Moramanga enregistre onze personnes mortes et neuf blessées. Une autre victime, répérée dans le district d'Ambatondrazaka, s'ajoute à ce chiffre avancé par le chef de région d'Alaotra Mangoro, Alexandre David Robinson. Au lendemain des rafales provoquées par Ivan dans la région Analanjirofo, deux personnes ont également péri. Dans la partie nord de l'île, l'effondrement d'une maison dans un fokontany du district d'Andapa a fauché la vie de huit personnes, selon un correspondant de la Radio nationale malgache local. Tandis qu'à Ifanadiana, un reporter de cette station a annoncé, hier, qu'une personne a été emportée par les crues. Ce décompte n'est pas encore définitif et risque de s'alourdir avant que toutes les données parvenues auprès du Bureau national de la gestion des risques et catastrophes soient complètes. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 21-02-2008 |
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Yvan Deux morts, neuf disparus et des milliers de sinistrés à Madagascar
- par moise44
Faits-Divers Deux morts, neuf disparus et des milliers de sinistrés à Madagascar CLICANOO.COM | Publié le 20 février 2008 Le bilan toujours très provisoire de deux morts et près de dix mille personnes sinistrées ou sans-abri était communiqué hier par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes de Madagascar, deux jours après le passage en force du cyclone Ivan. Si la situation se précise pour Tamatave et Antananarivo, où les crues posent de sérieux problèmes, on est toujours sans nouvelle de l’île Sainte-Marie, où neuf personnes pourraient avoir péri dans les décombres d’un hôtel. Hier toutefois, un hélicoptère est parvenu à se poser sur l’île en vue d’une mission d’évaluation. Ivan, « le terrible », porte décidément bien son nom. Après les vents forts et persistants qui ont balayé la côte est et l’île de Sainte-Marie, c’est autour de la capitale Antananarivo de subir son courroux à travers des précipitations record ayant entraîné une crue inquiétante des rivières qui irriguent la ville et ses alentours (lire par ailleurs). Côté bilan, les instances du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) tentent tant bien que mal de réunir des données permettant de dresser un état des lieux fidèle de la situation, avec l’aide de diverses associations humanitaires dont la Croix-Rouge et l’Unicef (programme des Nations unies pour l’enfance), dont les volontaires participent activement à des missions d’évaluation sur le terrain. Les chiffres toujours très provisoires de deux morts, deux blessés 1 400 sinistrés et plus de 8 000 sans-abri essentiellement pour la capitale ont été officiellement communiqués. Un hélico s’est posé à Sainte-Marie Hier, un premier survol des zones touchées était effectué par avion tandis qu’un hélicoptère parvenait à se poser à Sainte-Marie, d’où les nouvelles sont toujours aussi rares. Privés de téléphone, et parfois aussi de radio BLU, les habitants qui ont pour une grande majorité tout perdu dans ce sinistre restent pratiquement injoignables. Les résultats des premières évaluations concernant l’île pourraient être connus aujourd’hui. On s’inquiète notamment du sort de neuf personnes annoncées comme ensevelies dans les décombres d’une aile de l’hôtel Antsara, données tour à tour mortes ou vives selon les sources. Sur la Grande île, le bilan s’alourdit alors que les heures passent, et les routes nationales 1, 2, 7 et 36 en direction de Tana sont soit coupées, soit risquent de l’être à tout moment du fait d’éboulement, d’affaissement de la route ou de crues gigantesques interdisant le franchissement des ponts. Dans ces conditions, l’approvisionnement de la capitale pose problème même si le risque de pénurie n’est pas pour l’instant avéré. Les réunions de crises se sont succédé dans la capitale que ce soit autour des pouvoirs publics comme dans les QG d’organisations non gouvernementales. En fonction des nouvelles qui remontent du terrain, des plans d’action seront décidés pour les jours prochains quant à la répartition des denrées alimentaires et des matériaux stockés aux quatre coins de l’île.En attendant, la Réunion, à travers la Plate-forme d’intervention régionale de l’océan Indien (Piroi) reste à la disposition des autorités malgaches. Aucune demande d’aide internationale n’a encore été officiellement formulée. Sébastien Gignoux
Le cyclone Yvan est passé !!!!
- par moise44
Des digues cèdent | Antananarivo sous les eaux | Des digues se sont rompues, provoquant des inondations dans la capitale. Le cyclone Ivan a laissé plus d'un millier de sinistrés. |  | Des habitants d'Anosizato fuyant devant la montée des eaux de l'Ikopa. | La panique était totale dans la capitale, hier. Vers une heure du matin, des quartiers bordant le fleuve de l'Ikopa ont été inondés. Cette situation a été constatée aussi bien entre Ankadimbahoaka et Anosizato qu'à Andohatapenaka. Il en était de même dans quelques fokontany des communes périphériques, comme Fiadanana à Ambohidratrimo et Ampahimanga à Alasora où des digues se sont rompues. A Anosimahavelona, localité située entre Ankadimbahoaka et Anosizato, il a fallu l'intervention des sapeurs pompiers de Tsaralalàna pour évacuer le millier de personnes occupant les constructions érigées sur la digue de l'Ikopa et celles sur les deux rives. «Quand des vedettes sont arrivées près de chez nous, le niveau de l'eau dans notre maison était d'environ 1m. Je me suis précipitée dans la barque avec seulement mes vêtements et une couverture», raconte Isabelle Razafindravao. Elle a été récupérée par les secouristes vers 4 heures du matin. Racontant le calvaire qu'elle avait enduré en attendant les secours, elle affirme avoir vu sa volaille, ses ustensiles de cuisine et son petit mobilier emmenées par les eaux. La déclaration de cette mère de famille a également été confirmée par un père de famille. «Mon souci est de savoir comment je pourrai continuer à vivre après cette catastrophe», se demande-t-il. Tout le matériel de travail de cet artisan tanneur a été emporté par la rivière. La majorité des sinistrés affirment avoir été obligés d'abandonner leurs biens dans leurs maisons. «Heureusement, la police nous a assuré que des forces de l'ordre veilleront à la sécurité de nos propriétés», déclare un père de famille. 1200 sinistrés Hier vers 15 heures, des soldats du feu appuyés par des militaires du corps de la protection civile, équipés de deux vedettes et d'une barque métallique, ont pu sauver environ 1 200 sinistrés dont deux ont été blessés dans un effondrement de maison. «Ils ont été installés provisoirement sur le parking de la galerie Smart à Tanjombato en attendant la mise en place de centres d'accueil», explique le directeur de l'Administration générale et territoriale auprès de la Région Analamanga, Vincent Ravomanana. Hier jusqu'à 11 heures, la plupart des sinistrés débarqués sur les lieux n'avaient pas encore d'abri. «Les responsables tardent à nous fournir des tentes pour servir d'abris», se plaint Rasoarimanana. Arrivée à la galerie Smart à 4 heures du matin, cette mère de famille déclare être à court de vivres. Ce drame n'aurait pas, selon le responsable régional, dû se produire si les habitants de ces quartiers avaient suivi la recomandation donnée par les autorités compétentes. «Ayant été avertis par le service de la météorologie sur la possibilité de montée des eaux des fleuves de la capitale dans les 72 heures à partir du lundi, nous avons déjà ordonné l'évacuation immédiate des zones basses», indique-t-il. Dans ce sens, un père de famille affirme avoir résisté à l'ordre par souci pour ses biens. «Eleveur de porc et de volailles, je n'ai pas voulu abandonner mes bêtes», dit-il. Il ajoute que le même phénomène lui était arrivé lors du passage du cyclone Geralda, il y a une dizaine d'années. Pire encore, le DAGT soulève un autre problème crucial. «Les inondations prévalant à l'heure actuelle ont été causées par la rupture des digues», déplore-t-il. A Anosimahavelona notamment, une brèche d'environ 35m s'est formée. «La présence de constructions sur cette portion en était à l'origine», explique-t-il.
A ce sujet, Vincent Ravomanana projette une concertation avec la commune pour régler une bonne fois pour toutes ce problème. «Ce qui m'étonne, c'est de voir que ces constructions, censées être illicites, ont été reconnues et immatriculées», fait-il entendre.
Encadré Un nouveau né appelé Ivan Ikopa Procédant à l'évacuation des sinitrés d'Anosimahavelona, les sapeurs pompiers ont dû assister à l'accouchement d'une femme d'une vingtaine d'années. «Cette mère de famille était sur le point d'accoucher quand nous sommes arrivés dans son domicile», déclare un soldat du feu. «Fort heureusement, l'accouchement s'est passé convenablement», affirme-t-il. Embarquée dans la vedette, la femme a été transbordée dans une ambulance des sapeurs-pompiers pour être tranportée à la maternité la plus proche. Sur une proposition du chef du corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le colonel Jaona Andrianaivo, ses parents ont donné au nouveau-né le nom de Ivan Ikopa. | Teholy Martin Date : 20-02-2008 |
Routes coupées | Deux régions isolées par « Ivan » | Routes coupées, trafic interrompu... Analanjirofo et Sofia se retrouvent isolées après le passage du cyclone « Ivan ». |  | À Antanetilava sur la RN6 à Mampikony, les voitures recourent au service des passeurs. | Calvaire pour les usagers de la route. Deux régions sont complètement isolées après le passage du cyclone Ivan. Beaucoup de routes nationales sont coupées. Nombre d'entre elles s'avèrent être impraticables pendant quelques jours alors que la circulation a repris sur certains axes comme la RN2, reliant la capitale à la région Est. Les régions Analanjirofo, Sofia, voire Diana et Sava semblent être isolées du reste de l'île. Ailleurs, beaucoup de localités vivent la même situation. L'accès y est totalement impossible. Pour l'axe Nord, la RN6 reliant Ambondromamy à Antsiranana, traversant le district d'Antsohihy, la circulation est interrompue. La chaussée est endommagée à quatre endroits différents, dont à Tsarahasina, le redoutable point noir se trouvant dans la seule portion de route qui n'est pas encore bitumée. De même, sur la RN32, reliant la capitale de la Sofia au district de Mandritsara, la circulation est impossible depuis quelques jours. Les séquelles des précédents cyclones, dont Indlala en mars 2007, se font sentir faute de travaux. « Les districts de Befandriana Avaratra et Mandritsara sont inaccessibles. La route nationale est coupée à cinq endroits différents », déplore André Randriamanesy, chef de la région Sofia. Cauchemardesque La région Analanjirofo n'est pas non plus épargnée. La RN5 reliant Toamasina à Maroantsetra subit les caprices du mauvais temps. Le transbordement devient inévitable à Antanambao-Nosibe, à 25 kilomètres au Nord de la ville de Toamasina, alors que la portion de route secondaire constituant le reste du parcours à partir de Soanierana-Ivongo est cauchemardesque. Par contre, la circulation a déjà repris sur la RN2. L'axe Est est de nouveau praticable depuis la nuit de lundi à mardi. De même, sur la RN7 où la crue a empêché la fluidité de la circulation au niveau de la commune d'Ivato, dans le district d'Ambositra, et à Camp Bobin, à 12 kilomètres d'Ambohimahasoa. | Stéphane Solofonandrasana Date : 20-02-2008 |
PLAN ORSEC | Les sapeurs-pompiers organisent les premiers secours | Le corps des sapeurs-pompiers est le premier responsable de l'application du plan ORSEC. Il agit pour la sécurité publique en période de pluies, et sous la tutelle de la Commune urbaine d’Antananarivo. |  | Les arbres mettant en péril la vie des personnes sont systématiquement abattus par les sapeurs-pompiers durant la période d’application du plan ORSEC. | Chaque jour, les sapeurs-pompiers abattent de vieux arbres desséchés, ou coupent les branches irrécupérables pour éviter les accidents sur la voie publique. Ils interviennent sans délai dans le cas d'une maison présentant un danger pour ses occupants ou le voisinage. Toutes les opérations de démolition sont à titre gratuit puisqu'il s'agit de sauver au plus vite la vie de plusieurs personnes. Seulement, la prise en charge du reste est de la responsabilité des occupants de la maison si elle possède plus de deux étages. « Le service ne dispose pas de matériels pouvant détruire une maison bâtie en béton », explique le sous-lieutenant Benoît Ramanoelina. Conscient de l'état délabré de son habitation, un particulier peut formuler une demande écrite à l'ORSEC en vue de sa démolition. Il existe des procédures à suivre. Il faut commencer par déposer une demande de reconnaissance auprès du chef de service du plan ORSEC, en mentionnant les détails décrivant l'état du bâtiment, tels que fissures ou inclinaisons des murs. Mais avant d'y arriver, l'intéressé doit impérativement passer par le bureau de son fokontany pour faire viser la requête. Des inspecteurs de la voirie de la Commune urbaine d'Antananarivo et des agents de l'ORSEC procèdent à une reconnaissance sur le terrain. Ils rédigent par la suite un rapport qui décide du sort de la maison. Danger imminent Les procédures sont analogues pour l'abattage des arbres jugés dangeureux, et appartenant à un particulier. Les sapeurs-pompiers se trouvent en effet dans l'obligation d'agir, à partir du moment où un grand danger se profile. « C'est pourquoi, la plupart des gens profitent de cette période cyclonique pour déposer une demande dans ce sens », souligne le sous-lieutenant Benoît Ramanoelina. En dehors de la saison des pluies, les demandes d'abattage des arbres se font sur devis. Le côut varie en fonction de la durée des travaux. Concernant les arbres qui se trouvent dans l'enceinte de la Haute cour constitutionnelle à Ambohidahy, le corps des sapeurs-pompiers fait remarquer qu'ils n'appartiennent pas à la Commune urbaine d'Antananarivo. « Nous n'avons aucun droit sur les propriétés privées tant que le propriétaire ne dépose une demande de reconnaissance », révèle le sous-lieutenant Benoît Ramanoelina. | Noro Haingo Rakotoseheno Date : 20-02-2008 |
CYCLONE IVAN - MAHAJANGA | Les sinistrés hébergés à Ambalavola | Finalement, les habitants des bas quartiers de Mahajanga ont quitté leurs maisons, ménacées d'inondation. Les aides s'organisent à partir des lieux d'hébergement. |  | Les habitants des bas quartiers de Mahajanga pataugent dans l'eau depuis lundi. | Après le passage du cyclone Ivan à Mahajanga lundi, les membres du Bureau régional de la gestion des risques et des catastrophes (BRGC) ont dû recourir à la pression pour pouvoir les habitants évacuer de leurs domiciles. Ils risquaient à tout moment l'inondation. De fait, les sinistrés ne voulaient pas quitter leurs maisons, de peur de perdre leurs biens, dont les ustensiles, les meubles ou les habits. Des esprits malveillants profitent toujours de la détresse des gens pour voler leurs maigres biens. En fin de compte, ils sont au nombre d'une centaine de sinistrés recensés issus des différents bas quartiers de la ville, comme Tsararano ambany, Tsararano Anosikely, Fiofio à être accueillis à la maison du quartier d'Ambalavola. Hébergement Mais, cette disposition n’arrange nullement ces sinistrés. Car, ils ne peuvent pas vaquer normalement à leurs occupations. Et l’on ne parle pas de la promiscuité. La région, représentée par son chef Guy Dolsain Arvely, le district de Mahajanga I, ainsi que les membres du BRGC et la Croix-rouge sont venus remettre les dons prévus à cet effet (riz, savon, bougies et vêtements), lundi après-midi. La surveillance de pêche a mis à la disposition des sapeurs-pompiers une vedette pour le transport des sinistrés vers le lieu d'hébergement. Le temps a continué à se gâter depuis lundi soir à Mahajanga. Hier, les gens ont vaqué à leurs occupations quotidiennes dans la pluie et sous un ciel grisâtre toute la journée. Jusqu'à présent, aucune victime n'est à déplorer. | Vero Andrianarisoa Date : 20-02-2008 |
Cyclone YVAN Dégâts considérables et communications rompues à Madagascar
- par moise44
Dégâts considérables et communications rompues à Madagascar CLICANOO.COM | Publié le 19 février 2008 Alors qu’Ivan continue d’arroser le centre et l’ouest de Madagascar, secours malgaches et organisations humanitaires tentent de dresser un premier bilan de la catastrophe. Un travail rendu difficile par l’absence quasi totale de moyens de communication avec Sainte-Marie ou la région de Tamatave et la destruction d’une partie du réseau routier. D’importants dégâts matériels sont d’ores et déjà évoqués, et plusieurs centaines de familles se retrouvent sans abri. Après les vents violents, les Malgaches craignent encore des inondations alors qu’un bilan très provisoire fait état d’au moins deux morts et 1 500 sinistrés. Comme toujours dans les heures qui suivent le passage d’un cyclone d’une telle ampleur, Madagascar connaît de sérieux problèmes de communication. Alors que les effets d’Ivan, bien qu’ayant perdu en intensité, continuaient hier à se faire ressentir de Tamatave à Morondava en passant par Antananarivo, notamment en termes de pluviométrie, les premières missions d’évaluations des dégâts matériels et humains commençaient sur le terrain dans des conditions particulièrement difficile. Un premier bilan provisoire établi par le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) faisait hier état de deux morts, neuf disparus et 1 500 sinistrés. Un bilan pouvant bien sûr évoluer à tout moment. Il faut dire que les régions frappées de plein fouet par le cyclone tropical intense (Sainte-Marie et Tamatave) ne disposent plus de moyens de communication. Lignes téléphoniques fixes et réseaux portables (Orange, Celtel, Telma) ne fonctionnent plus dans ces secteurs balayés dimanche par des vents soufflant en rafale à près de 220 km/h selon le quotidien la Tribune de Madagascar. Même Mahajanga, dans le nord compte plus de 500 sans-abri. La RN 2 impraticable Les équipes de volontaires se déploient donc comme elles le peuvent sur le terrain, afin de définir les zones prioritaires à une intervention de secours. Mais là encore, les dégâts occasionnés sur le réseau routier ne facilitent pas la tâche. « La route nationale qui relie la capitale Antananarivo au port de Tamatave a subi des éboulements et des ponts ne sont plus en mesure d’être franchis », indique M. Zo, rédacteur en chef du journal Midi Madagascar. Les premiers survols de reconnaissance devaient avoir lieu hier après-midi, mais les conditions météorologiques, fortes pluies et vents soutenus, n’ont pas permis le décollage de l’hélicoptère de reconnaissance malgache. Ces survols essentiels à l’évaluation du sinistre ont donc été reportés à aujourd’hui. Plus qu’ailleurs, c’est l’île de Sainte-Marie qui cristallise toutes les inquiétudes car dans une très grande difficulté à communiquer la moindre nouvelle depuis les dernières informations guère rassurantes (lire par ailleurs). Il s’agira aujourd’hui pour l’hélicoptère d’évaluer l’état de la piste d’atterrissage de l’aéroport avant de relancer un éventuel trafic aérien vers l’île. Les inondations redoutées Sur la côte est de la grande île, au nord de Tamatave, les districts de Fénérive-est (où l’on compte deux morts), puis, dans l’intérieur des terres, Vavantenina ou encore Andilamena ont été sévèrement touchés au cours de la matinée et le début d’après-midi de dimanche. Dans ce dernier district, on rapportait d’importants dégâts matériels comme « la destruction du bureau du médecin-chef, d’une école primaire publique et l’effondrement de la tribune du stade de football local », indique l’Express de Madagascar. À Tamatave, deuxième ville du pays et véritable poumon économique grâce à son grand port de commerce, l’électricité est coupée depuis la nuit de samedi à dimanche, la radio nationale malgache (RNM) n’y est plus audible et l’on compte plusieurs centaines de personnes dans les centres d’accueil aménagés, comme au gymnase de la ville. Également très touchées, les régions d’Antsinana, Analanjirofo ou encore Alaotra Mangoro.dans cette dernière, le chef de région avance le chiffre de 480 sinistrés pour le seul district d’Andasibe suite à la montée des eaux. Une montée des eaux qui inquiète désormais l’ensemble de la zone d’influence d’Ivan, y compris la capitale Antananarivo. Sébastien Gignoux LA CROIX-ROUGE RÉUNION EN ALERTE Les secours dans les starting-blocks Les évaluations étant toujours en cours, la plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI) de la Croix-Rouge, basée à Saint-Denis, attend toujours son ordre de mission pour Madagascar. 200 tonnes de matériel sont prêtes à être embarquées depuis les locaux de la Mare à Sainte-Marie. Hier, une réunion des responsables de la Croix-Rouge malgache et de leurs homologues français s’est tenue à Antananarivo. Mais en l’absence d’informations fiables sur les zones nécessitant une intervention étrangère, l’heure du départ n’a pas encore sonné pour les volontaires en poste à la Réunion. Il s’agit pour l’instant de ne pas interférer avec les secours malgaches, qui doivent dresser d’eux-mêmes le bilan et, le cas échéant, définir les endroits où ils auront besoin d’aide. Les missions d’évaluation ne pourront réellement rendre leur verdict avant cet après-midi et les premiers survols de reconnaissance. Retrouvez l'article original sur Clicanoo.com http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=175352
VISITE Le président de « Français du monde » à Antananarivo
- par moise44
VISITE | Le président de « Français du monde » à Antananarivo |
|  | Jean Daniel Chaoui (à g.), président de l'ADFE Madagascar souhaitant la bienvenue à François Nicoullaud. | L'Association démocratique des Français de l'étranger, section Madagascar (ADFE Madagascar) accueille le président de l'ADFE-Monde, François Nicoullaud, actuellement en tournée malgache. Il s'agit de sa première visite dans le pays depuis le début de son mandat à la tête de cette entité représentative des Français de l'étranger au mois d'août 2005. Le président de « Français du monde » a rencontré les adhérents de l'association dans la capitale lors d'une conférence au Motel de Tana à Anosy, samedi. Une occasion pour les Français résidant à Madagascar de lui poser des questions, surtout sur l'obtention d'un certificat de nationalité (CNF). Le traitement du dossier en vue de la délivrance d'un CNF dure environ 3 ans selon Jean Daniel Chaoui, président de l'ADFE Madagascar. D'après François Nicoullaud, le sénateur Richard Young avait établi un rapport sévère à ce sujet suite à une enquête sénatoriale. « Seuls les tribunaux français sont compétents pour répondre à toutes les demandes. Les juges ont du mal à satisfaire tous les citoyens », a t-il soutenu devant le consul général de France à Antananarivo, Alain Jouret ainsi que le conseiller membre de l'Assemblée des Français de l'étranger, Mac Gaw, étaient, tous les deux, présents à la rencontre. De son côté, le conseiller Mac Gaw a évoqué l'existence de faux dans les pièces constituant les dossiers de demande de CNF. « N'accusez pas l'Administration de retarder le traitement des dossiers », a t-il recommandé. Après Antsirabe et Antananarivo, François Nicoullaud se rendra à Toamasina et à Fianarantsoa avant de rejoindre l'île Maurice. | Fano Rakotondrazaka Date : 18-02-2008 |
CYCLONE IVAN A SAINTE MARIE NEUF PERSONNES ENSEVELIES
- par moise44
CYCLONE IVAN A SAINTE MARIE | NEUF PERSONNES ENSEVELIES | Le passage du cyclone tropical Ivan laisse un goût amer à Sainte-Marie. Neuf personnes se trouvaient, hier, ensevelies sous les décombres d'un hôtel. La ville est complètement détruite. Des vents de 135km/h ont été enregistrés. |  | Ivan a beaucoup perturbé le trafic aérien et les tarmacs des aéroports éaient quasi-déserts, hier | Le cyclone Ivan laisse de mauvais souvenirs dans la ville de Sainte-Marie. Il est entré à 6 heures du matin dans la ville avec des rafales de vent de 137km/h détruisant plusieurs bâtiments. L'hôtel Antsara dans le quartier d'Ankirihiry dans la baie d'Antsarahaka s'est effondré. Neuf personnes s'y trouvaient ensevelies sous les décombres. Un appel de détresse de l'une des victimes à son père habitant à Antananarivo a alerté l'homme en question. «Vers 8h30, ma fille m'a appelé pour me dire qu'elle se trouvait avec neuf personnes sous les décombres de l'hôtel, sans plus de détails», souligne le père contacté par téléphone. Selon lui, il a essayé de rappeler sa fille et de contacter toutes ses connaissances à Sainte-Marie sans résultat. Hier, les réseaux téléphoniques d'Orange et de Celtel étaient coupés. Les habitants de Sainte-Marie ont été, soudainement, coupés de toute communication avec l'extérieur. L'équipe du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a eu aussi du mal à se mettre en contact avec les autorités locales. Hier soir, le père de la victime ignorait tout du sort de sa fille. Il ne savait pas si des secours lui étaient parvenus ou pas. Les dégâts ne s'arrêtent pas là car le rapport officiel reçu auprès du BNGRC avance un lourd bilan. Plusieurs maisons sont touchées et de nombreux arbres se sont abattus dans toute la ville. Avec toutes les routes coupées, les habitants et les engins ont du mal à circuler car la mer commence à atteindre les routes bitumées. Selon le BNGRC, il était difficile de recevoir de plus amples informations provenant de Sainte-Marie car la radio BLU était aussi en panne. Lourd bilan dans l'axe est Le cyclone Ivan a fait d'autres victimes dans toute l'île. Comme dans le quartier d'Ambatoroka dans la capitale, un couple, dont la femme est enceinte, a été blessé et a été transféré d'urgence à l'hôpital d'Ampefiloha. Il était enseveli sous les décombres d'un mur de soutènement qui s'est écroulé suite aux pluies diluviennes. Le couple a, heureusement, survécu malgré quelques blessures. Après Sainte-Marie, le cyclone Ivan est passé dans la commune d'Ampasimbe, district de Fénérive-Est à 9 heures, puis dans le district de Vavantenina à midi avec des vents de 137km/h. Il s'est trouvé à 15h dans le district d'Andilamena où il a causé aussi d'énormes dégâts matériels. Comme la destruction du bureau du médecin-chef, d'une école primaire publique et de la tribune du stade de football sans parler de la détérioration des poteaux de la Jirama. Les régions d'Alaotra Mangoro, d'Atsinana et d'Analanjirofo sont les plus touchées. Robinson David Alexandre, chef de région d'Alaotra Mangoro avance 480 sinistrés qui sont recensés dans le district d'Andasibe suite à la montée des eaux. La ville de Toamasina I aussi n'a pas été épargnée par le passage d'Ivan. Outre la coupure de certaines ruelles, la population est isolée faute de communication téléphonique. Aussi, l'eau et l'électricité de la Jirama sont coupées. En même temps, aucune liaison terrestre n'a été possible sur la RN2 car tout déplacement de taxis- brousse a été annulé, hier. Le rapport officiel du BNGRC avance 60 sans-abri dans le district de Toamasina I. Ils ont pu être hébergés dans le bâtiment Soavita. En même temps, l'équipe de l'Unicef et du BNGRC intervient pour les secours d'urgence. Onze militaires du corps de la protection civile y ont été dépêchés, hier, pour débloquer les passages routiers de l'axe Est. Ivan s'affaiblit Le cyclone tropical Ivan a traversé de nombreux districts. Hier vers 19h, il se situait dans le district de Tsaratanàna avec une vitesse de 15km/h et des rafales de vent de 150km/h. Même si sa force s'affaiblit, le service de la météorologie d'Ampasampito prévoit que le cyclone pourrait passer dans le district d’Anjozorobe, au nord de la capitale. Le bilan pourrait s'alléger dans les prochains jours, dans les districts affectés. | Fanja Saholiarisoa Date : 18-02-2008 |
Les Sud-africains s'intéressent à Madagascar
- par Moïse
Les Sud-africains s'intéressent à Madagascar | |
| Des opérateurs sud-africains sont actuellement à Madagascar. D'après les informations recueillies auprès de l'Economic development board of Madagascar (Edbm), il s'agit d'hommes d'affaires opérant dans les secteurs des infrastructures. Les chemins de fer et le tourisme sont les principaux centres d'intérêt de cette délégation. La ligne Fianarantsoa Côte-est pourrait être un projet en vue pour les Sud-africains. Le contrat de Madarail sur cette ligne prendra fin dans quelques mois. D'un autre côté, la délégation devra visiter l'île Sakatia à Nosy-Be. | Doda Andrianantenaina Date : 14-02-2008 |
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