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L’emeraude de la discorde l’affaire de « l’émeraude de Chan »
- par moise44
Faits-Divers L’emeraude de la discorde CLICANOO.COM | Publié le 16 mars 2008 Une agitation frénétique s’est emparée des autorités malgaches avec l’affaire de « l’émeraude de Chan ». Un juge d’instruction d’Antananarivo tente depuis lors de mettre la main sur ce « caillou ».
Mais qu’est-ce qu’il y a donc avec cette pierre qui vaille que les autorités malgaches sortent le grand jeu et que la France joue profil bas, quitte à s’asseoir sur quelques principes élémentaires de droit ? Les événements des dernières semaines laissent penser que l’émeraude sur gangue qui accompagne l’exposition du peintre sino-malgache Chan suscite décidément l’intérêt au plus haut niveau de l’État malgache, quand un premier malentendu semblait avoir été réglé à la fin du mois de janvier dernier. Au titre du patrimoine mondial Pour rappel, une polémique est née entre Madagascar et la Réunion au sujet de ce bloc massif de 536 kg de mica et de béryl vert - une “émeraude sur gangue” - arrivé en septembre 2007 en provenance de la Grande Île pour être exposé au musée Léon-Dierx aux côtés des toiles de l’artiste peintre. Est-ce le mot « émeraude », un peu galvaudé dans cette histoire, qui a mis le feu aux poudres ? Toujours est-il que Madagascar, qui avait laissé partir la pierre avec toute la documentation administrative requise, demande au titre du patrimoine national une nouvelle expertise de la pierre aux formes semblables à celle de la Réunion, afin de trancher et savoir s’il s’agit d’une émeraude, pierre précieuse, de taille exceptionnelle, ou bien d’une « émeraude sur gangue », pierre d’ornement et de collection, comme l’ont expertisé les Douanes françaises à son arrivée sur le sol réunionnais, estimant au passage sa valeur à 100 000 euros. Le 24 janvier suivant, s’exprimant dans le journal télévisé de TVM, la chaîne publique malgache, le directeur général des douanes Vola Razafindramiandra confirme que la pierre a quitté légalement le territoire : « Nous avons fait notre travail et constaté que l’exportation a été faite en bonne et due forme administrative. La pierre était accompagnée de l’autorisation du ministère des Mines, de la déclaration d’exportations et de la facturation auprès de la banque. » Quant à la nature de la pierre, le haut fonctionnaire explique : « Nous avons utilisé l’outil de convention d’assistance administrative mutuelle avec les douanes françaises qui permet d’échanger des informations en cas de litige. Nous avons demandé à ce qu’un expert réexamine la pierre. C’est une procédure longue qui est terminée. Et cet expert auprès de la cour d’appel a conclu qu’il s’agit d’un échantillon minéralogique d’émeraude sur bloc de mica. » Voilà qui semble mettre un point final à l’affaire, le minéral ne relevant donc pas de la catégorie « pierres précieuses », et sa propriété reconnue légalement à L’Orgaco, la société de promotion artistique qui organise l’exposition de Chan. Le peintre s’apprête donc à faire partir la pierre et ses tableaux à destination de Hong-Kong, puis de Canton, où l’artiste doit occuper une place d’honneur à la grande foire annuelle qui doit débuter le 11 avril. La police au pied de l’avion La pierre doit quitter la Réunion pour Paris le 28 février par un vol Air France Cargo, avant de gagner la Chine. Mais lorsque son propriétaire s’aperçoit que l’avion doit faire escale à Madagascar, il décide au dernier moment de la faire décharger et de repousser son départ. Pressentiment heureux pour lui puisque lorsque l’avion se pose en transit à l’aéroport d’Ivato, à Antananarivo, il est accueilli par un juge d’instruction et des fonctionnaires de la police aux frontières. Le juge présente une réquisition pour fouiller l’avion à la recherche de la pierre, et ce en dépit de la réglementation internationale. Sachant que la pierre ne se trouve pas en soute et soucieux d’éviter un incident diplomatique, le commandant de bord laisse le magistrat et les fonctionnaires exécuter la fouille, qui prendra plusieurs heures. La Gazette de la Grande Île relate ainsi l’échec de l’opération dans son édition du 3 mars dernier : « Les autorités malgaches auraient appris que cette pierre était dans l’avion, mais aucune trace. Non seulement nos dirigeants ont été mal informés, mais la perquisition semble passer outre la réglementation aérienne internationale. Car l’avion était dans une zone internationale et les autorités concernées n’ont pas droit de fouiller sans l’aval du commandant de bord. » Air France ne relèvera pas l’incident, au nom des bonnes relations entre les deux pays. Visiblement, la justice malgache a donc exhumé le dossier, ce qui est confirmé quelques jours plus tard par la délivrance, dans les premiers jours de mars, d’une commission rogatoire internationale par le magistrat instructeur, qui demande à son homologue à la Réunion, la doyenne des juges d’instruction Brigitte Lagière, de procéder à la saisie de la pierre au motif de « fausse déclaration en vue de l’obtention d’une autorisation d’exportation ». Contrainte par les accords de coopération judiciaire entre la France et Madagascar, la juge fait exécuter la demande par les policiers de la sûreté, et ce alors que la pierre a une existence on ne peut plus légale sur le sol français. Depuis, l’Orgaco, par l’intermédiaire de son avocat, a demandé la levée des scellés et de la mesure de saisie. Toujours dans la même période, le 28 février précisément, le conseil du gouvernement malgache décide sans préavis ni indication sur la durée, de la suspension temporaire et totale des exportations de pierres précieuses. Officiellement, la mesure devrait permettre, selon le ministère de l’Énergie et des Mines, » d’améliorer et réformer la gestion des ressources minérales à Madagascar », rapporte le quotidien la Tribune de Madagascar. Une intention qui, si elle fait grogner les opérateurs miniers malgaches, est sans doute louable tant, il est vrai, Madagascar essuie de grosses pertes dans ce domaine. Mais dans le contexte de « l’émeraude de Chan » auquel elle semble étroitement liée, voilà une annonce qui sonne comme une réaction épidermique, à défaut d’être « géo-logique »… Sébastien Gignoux http://clicanoo.com/index.php?id_article=177379&page=article#formulaire_forum
Historique Le pétrole coule à Tsimiroro
- par moise44
Historique | Le pétrole coule à Tsimiroro | Une première production de pétrole d’un rendement de 45 barils par jour vient d'être effectuée dimanche à Tsimiroro. Madagascar se prépare déjà à devenir un pays producteur de pétrole. |  | Des matériels lourds sont déjà acheminés sur le site de Tsimiroro. | Madagascar n'est plus qu'à un pas de devenir un pays producteur de pétrole. Le gisement d'huile lourde de Tsimiroro, dans le moyen ouest de Madagascar, vient de produire du pétrole avec un rendement de 45 barils par jour. C'est le premier résultat du projet pilote d'injection de vapeur effectué sur un puits d'exploration. Le procédé d'injection de vapeur chaude permet de fluidifier l'huile lourde et de rendre son pompage possible. Cette première production signifie que le gisement de Tsimiroro est techniquement exploitable. «Ces résultats sont des signes positifs montrant que l'huile lourde réagit bien à la vapeur. Cette étape importante nous rapproche de la définition de la viabilité économique d'un projet plus grand à Tsimiroro», déclare Alex Archila, Chief Executive Officer de Madagascar Oil. L'extraction a commencé depuis dimanche. Une délégation conduite par le directeur géneral de l'Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS) s'est ensuite rendue sur place pour constater de visu la situation et assister à ce moment historique. Le premier jaillissement n'est pas une chose spectaculaire comme celui du pétrole léger. L'huile lourde pompée dans le puits est acheminée dans de gros tuyaux et stockée directement dans de grosses cuves. Injection de vapeur Le projet pilote est la dernière étape de la prospection à Tsimiroro. Son but consiste à observer et comprendre la réaction du pétrole après l'injection de vapeur, tenant compte, entre autres, de la nature du sable contenu avec le pétrole et la viscosité de l'huile lourde. Après cette réussite technique, le rendement, c'est-à-dire la capacité de production journalière, reste l'élément clé déterminant l'exploitabilité du gisement. Pour l'instant, cette capacité de 45 barils par jour reste au-dessous de l'objectif de production de 100 barils par jour et par puits, fixé dans le cadre de ce projet pilote. Mais la compagnie annonce déjà qu'une autre injection de vapeur sera effectuée dans un second puits dans les prochaines semaines. Ce deuxième essai permettra d'exposer une plus grande superficie du réservoir à la vapeur, ce qui laisse prévoir un rendement de plus en plus élevé. «Nous examinons à l'heure actuelle les sections supérieures du gisement et les rendements observés concordent avec nos perspectives initiales», se félicite Alvaro Kempowsky, directeur géneral de Madagascar Oil à Antananarivo. Une partie de la production de ce projet pilote sera utilisée sur le site même. Melangée avec du carburant raffiné, elle servira à fabriquer la vapeur nécessaire pour être injectée dans les puits. Une autre partie sera analysée pour d'éventuelle utilisation dans la fabrication de bitume ou pour faire fonctionner les centrales thermiques. La compagnie Madagascar Oil Limited est basée à Huston et domiciliée aux Bermudes. C'est une compagnie de prospection et de production de pétrole qui est surtout spécialisée dans le développement des ressources en huile lourde terrestre. Elle depense plus de 100 millions de dollars aujourd'hui à Tsimiroro. Encadré Madagascar se prépare La Grande île se prépare déjà en vue de devenir un pays producteur de pétrole. Sous la houlette de l'Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS), un projet de révision du Code du pétrole élaboré en 1996 est en cours. La Grande île s'inspire beaucoup du modèle norvégien en matière de gestion et d'utilisation des revenus du pétrole. Des idées comme la mise en place d'un fonds du pétrole sont déjà en gestation. Un impôt direct sur le pétrole est même déjà prévu dans la loi de finances 2008 au cas où le pays deviendrait producteur. | Mahefa Rakotomalala Date : 14-03-2008 |
Football - Réunion de la Fifa L'affaire malgache à l'ordre du jour
- par moise44
Football - Réunion de la Fifa | L'affaire malgache à l'ordre du jour | Un sursis concernant la dissolution de la fédération ou une nouvelle élection. Sinon la FIFA risque d’être impitoyable. |  | Les dégâts sont énormes pour les Barea en cas de suspension de Madagascar par la FIFA. | Aussitôt après avoir pris connaissance de la dissolution de la Fédération malgache du football (FMF), selon l'arrêté ministériel du N° 59-62 du 9 mars 2008, la Fédération internationale du football amateur (FIFA) n'a pas tardé à réagir. Et ce d'autant plus que les raisons évoquées constituent une infraction flagrante à son statut. L'affaire malgache sera à l'ordre du jour de la réunion du comité directeur de cette instance, demain en Suisse. A l'issue de cette réunion, la FIFA peut dans un premier temps, demander au ministère des Sports, de la culture et des loisirs un sursis concernant cette dissolution. Sinon, on peut également envisager que la Fifa laisse à Madagascar le soin de procéder à la nouvelle élection. Or, de son côté, le ministère mettra en place une délégation spéciale pour diriger cette dernière. Une nouvelle infraction aux principes et statut de la Fifa, car selon l'article 2 du code électoral des membres de la FMF, inspiré du règlement de la Fifa, « la délégation spéciale n'est pas habilitée à organiser une élection. La FIFA estime que cette structure est une forme d'ingérence de l'État qui pourrait facilement la manipuler ». Autrement dit, la FIFA ne reconnaît pas la délégation spéciale. Sanction impitoyable Dans ce cas, la Fifa risquerait de faire venir un émissaire comme elle l'avait fait en 2002, à l'époque de l'ancien président de la Fédération Benony Jacques pour résoudre le problème. Une dernière chance pour Madagascar pour sauver l'essentiel, c'est-à-dire notre relation avec la FIFA. Sinon, la FIFA risque d'être impitoyable. L'éviction de Madagascar, affilié à la Fifa depuis 1962, de toute compétition internationale, la perte du droit de vote au congrès de la FIFA, l'arrêt de toutes les subventions comme le projet FIFA goal et celui de l'assistance financière octroyée chaque année par la FIFA, frapperont le football malgache. Même les rencontres internationales amicales pourraient être interdites aux footballeurs. Les risques sont ainsi énormes pour Madagascar si la FIFA prononce sa suspension. Des dégâts dont le ministère fait fi. Le ministre Patrick Ramiaramanana entend régler d'abord le problème national, après celui de l'international. On attend ainsi la réaction de la FIFA pour voir la suite. En attendant sa réponse, Ahmad et son équipe continuent leur train-train quotidien à Isoraka. | Soafara Ralaimidona Date : 13-03-2008 |
FOOT Des Barea nettement supérieurs
- par moise44 Source http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=104297# MADAGASCAR 2 (1) - MOHUN BAGAN 0 (0) Des Barea nettement supérieurs Avec deux succès en autant de sorties, les Malgaches ont, déjà, course gagnée dans ce tournoi triangulaire amical marquant les 40 ans d’indépendance de notre pays.  | James Singh tentant de stopper la progression d’Yvan. | Deux jours après avoir dominé au finish Maurice, Madagascar a remis ça, hier après-midi. Au stade George V, les Barea n’ont pas fait dans la dentelle contre Mohun Bagan. Il se sont imposés, logiquement, par deux buts à rien pour s’assurer de la victoire dans cette compétition triangulaire. Il n’y avait pas photo. Le succès malgache sur le club de Calcutta ne souffre d’aucune contestation : la sélection de la Grande île a été supérieure à tous les niveaux. “C’est une victoire logique au vu du match. On n’a jamais été inquiétés par notre adversaire. C’est rassurant pour l’avenir”, concède avec raison le coach de Madagascar, Soanady Hafany Doublé de Guy La première sortie de Mohun Bagan était attendue. Mais, les “Mariners” ont déçu. Ils n’ont jamais été à la hauteur. Dépassés techniquement et dans le combat physique, les Indiens n’ont jamais pu se hisser à la hauteur des Malgaches et ce, même en supériorité numérique après l’expulsion de Stéphane Praxis peu avant la pause. “Nous n’avons pas été bons sur ce match. On a très mal joué, car on est capable de bien mieux. Il faut savoir que les joueurs sortent d’une longue et éreintante saison. Qui plus est, on a eu affaire à une belle opposition avec une belle équipe de Madagascar qui mérite sa victoire”, reconnaît l’entraîneur brésilien de Mohun Bagan, Carlos Robert Parreira. Alignant d’entrée de jeu le Mauricien Sewram Gobin, Mohun Bagan a été vite dépassé par le jeu collectif et la vitesse d’exécution des Malgaches qui ont ouvert la marque peu après la demi-heure de jeu, grâce à une belle frappe en pleine lucarne de Guy Mamihasindrahona. En seconde période, Madagascar a dû évoluer à dix. Un déficit qui ne s’est pas vu, tellement les Barea ont été au-dessus du lot. Mieux, ils ont scellé le sort de cette rencontre neuf minutes après le réengagement quand Eddy Randriani-haja est fauché en peine surface de vérité. Ce même Guy s’offrit son doublé en prenant à contre-pied Sangram Mukherjee. La messe était dite. Le formation indienne, trop timide offensivement, n’a pu mettre en danger Madagascar. Le tournoi prend fin, vendredi, avec le duel entre Mohun Bagan et Maurice au stade Anjalay, à partir de 18 heures. Un match qui comptera pour du beurre : les Malgaches sont sûrs de terminer à la première place de cette compétition. d.pragassa@lexpress.mu
| | Didier PRAGASSA |
Prix Amila-Meckert Michèle Rakotoson finaliste
- par Moïse
Prix Amila-Meckert | Michèle Rakotoson finaliste | Une oeuvre écrite par une Malgache, déjà connue dans le milieu littéraire, concourt pour un prix. D'autant que son thème tourne autour de sujets locaux. |  | Michèle Rakotoson est ravie d'être nominée parmi les grands noms de la littérature francophone. | La littérature malgache francophone à l'honneur. Avec Juillet au pays, son dernier roman sorti vers fin 2007, Michèle Rakotoson a été récemment nominée pour la finale du Prix Amila-Meckert, dont la proclamation se fera le 30 avril au Théâtre d'Arras à Paris. Comblée, l'écrivain ne cache pas ses émotions. «Je suis très heureuse d'avoir été présélectionnée dans le cadre de ce prix», revèle-t-elle. «Juillet au pays se trouve en lice en compagnie de très grosses pointures de la littérature française. Je pourrais citer Olivier Adam, présélectionné pour le Goncourt et il a failli l'avoir, car c'est vraiment un des plus grands écrivains français de la nouvelle génération. Philippe Claudel, lui, a eu le Goncourt des lycéens, et pour un livre précédent, le prix Renaudot», précise-t-elle. Lecture publique Michèle Rakotoson conçoit quelque peu cette nomination comme l'aboutissement d'une lutte collective pour une cause noble, dont elle est devenue sa porte-parole. «Quand j'ai appris que je suis nominée, toute la journée j'ai pensé à mes parents. A ma mère qui a créé la Bibliothèque municipale d'Antananarivo, à mon père qui a été journaliste. Ces deux grands intellectuels sont morts très pauvres, comme beaucoup d'intellectuels chez nous», concède-t-elle. «Je dédie également cette nomination à tous ceux qui, au pays, se battent pour l'intelligence et l'indépendance, et je sais à quel point il est difficile ce combat-là, dans un pays pauvre», continue Michèle Rakotoson. Par ailleurs, le «Projet Bokiko» a été initié en France en 2006 par Prediff (Presse, édition et diffusion) avec Hetsika diaspora France dirigée par Michèle Rakotoson, et le CEMDLAC, le réseau national de lecture publique à Madagascar, dirigé par Victoire Ramilison. L'objectif consiste à promouvoir les nouveaux écrivains malgaches et à les éditer. | Hernan Rivelo Date : 12-03-2008 |
Cofinancé par Bill Gates Vaccin gratuit contre la méningite
- par moise44
Cofinancé par Bill Gates | Vaccin gratuit contre la méningite | Grâce à la Fondation Melinda et Bill Gates et d’autres organismes, ainsi que le gouvernement malgache, la population bénéficiera gratuitement du vaccin contre la méningite à partir du mois d’octobre. Plus de 800 000 $ seront nécessaires pour cette campagne. |  | La méningite, mal traitée est mortelle. | La Fondation Melinda et Bill Gates, le couple multimilliardaire américain verse une grosse somme d'argent pour financer les recherches en vaccination et l'achat de vaccins pour les pays africains. Pour la campagne de vaccination de cette année, Madagascar bénéficie de l'aide apportée par la fondation de ce couple milliardaire, via l'Alliance mondiale pour la vacciantion (GAVI en anglais). Madagascar n'a pas été choisi fortuitement par cette Alliance mondiale de la vaccination comme bénéficiaire d'un tel financement. Le pays récolte en réalité le fruit des efforts menés lors de la campagne de vaccination de l'année 2006. La Semaine de santé de la mère et enfant (SSME) d'alors a permis de vacciner 22.474 enfants supplémentaires, par rapport aux données de 2005. « Nous avons été élus parmi les quinze pays africains bénéficiaires du financement pour cette année 2008, à cause des efforts que nous avons consentis en terme de vaccination », soutient le docteur Bakolalao Randriamanalina, chef du service de la vaccination au sein du ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale. Financement multilatéral La bagatelle de 800.556 US$ est nécessaire pour la campagne de vaccination de cette année. Le gouvernement malgache déboursera de son portefeuille la somme de 228.000 US$ affectée au vaccin combiné DTCHepBHib contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B et la méningite. Le reste est pris en charge par GAVI et ses partenaires, dont la Fondation de Bill Gates, la Banque mondiale, l'OMS, l'Unicef, la fondation Turner et d'autres. Grâce à ce financement multilatéral, le vaccin contre la méningite sera introduit gratuitement et officiellement à partir du mois d'octobre, lors de la deuxième semaine de la SSME. Les commandes ont déjà été transmises auprès de l'Unicef qui achètera les vaccins au nom de Madagascar à Copenhague. Au plus tard, la première vague nécessaire pour la campagne de SSME en octobre arrivera au mois de juillet. Les centres de santé de base dans les districts et communes doivent s'apprêter à la réception et à la frigorification des vaccins. Un projet de renforcement des chambres froides dans les vingt-deux régions est actuellement en préparation. Le ministère de la Santé a déjà fait appel à ses partenaires comme l'Unicef ou la Banque mondiale entre autres, pour les travaux de réfection ou de construction de chambres froides. L'Unicef, quand à elle prend en charge dix régions. Encadré Une maladie mortelle La méningite est une maladie des méninges, due à une bactérie qui loge dans l'appareil respiratoire. Elle se manifeste par une intolérance à la lumière, des courbatures, une hausse de la température, une contusion, et peut même entraîner un état comateux, voire la mort. Désormais, les parents vont s'habituer à la nouvelle formule DTCHepBHib, au lieu de DTCHepB seulement. Le Hib ou Haemophilis influenza type B est le nom donné au vaccin contre la méningite. Cette année, 285.000 enfants seront immunisés contre les attaques de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche, de l'hépatite B et de la méningite. Ce vaccin combiné peut être administré à l'enfant dès la sixième semaine de sa vie jusqu'à onze mois. En attendant, les parents peuvent s'en procurer auprès des agences médicales autorisées, moyennant 150.000 ariary pour les trois doses. | Date : 11-03-2008 |
Technologie Sécuriser les données informatiques
- par Moïse
Technologie | Sécuriser les données informatiques |
|  | Eric Dillmann, directeur technique d’OBS, et Jean Yves César, senior database. | La société Osmosis Business Solutions (OBS) a mis en place un data center ou centre de traitement de données dans le nouvel immeuble ARO Ampefiloha. « Il s’agit d’un ensemble d’infrastructures informatiques modernes à très haute disponibilité alliant sécurité et performance », explique Augustin Andriamananoro, de la société OBS sur ce nouveau service. « Notre data center répond aux normes internationales avec des serveurs de calcul et de traitement de données, des équipements en télécommunications et d’hébergement de site Internet, disposant d’un point de liaison Internet à haut débit à l’international », explique Eric Dillmann, directeur technique d’OBS. Les centres de traitement de données sont utilisés dans l’exécution des applications qui traitent des informations essentielles au fonctionnement d’une société. « Ailleurs, le recours au service des data center est une pratique courante pour les entreprises. Les données sont plus sécurisées et accessibles à tout moment », annonce Augustin Andriamananoro sur les avantages de ce nouveau service. La mise en place de cette infrastructure témoigne de la volonté des sociétés malgaches de s’investir davantage dans le secteur de la nouvelle technologie. | Lova Rafidiarisoa Date : 10-03-2008 |
Nouvel an malgache L'Asaramanitra en liesse et en art
- par Moïse
Nouvel an malgache | L'Asaramanitra en liesse et en art | La célébration de l'Asaramanitra a fait son petit effet samedi au Tahala Rarihasina. D’année en année, l’événement prend de l’ampleur et trouve son public. |  | Les militants pour l’identité nationale contemporaine sont de la fête. | L'Asaramanitra peut-il redevenir une grande fête populaire ? Samedi 8 mars, alors que la majorité des Malgaches, d'une manière ou d'une autre, se sont montrés plus sensibles à la fameuse Journée mondiale des femmes, l'ambiance a une toute autre motivation au Tahala Rarihasina. Au quartier général des fervents militants pour une identité nationale contemporaine, la célébration du nouvel An malgache a sa clientèle. Aux airs de tambours, de cris, de danses des mpihira gasy et de quelques discours traditionnels qui résonnent en plein air et en plein centre ville durant cette matinée du début de week-end, on évoque l'Asaramanitra avec grand enthousiasme. « Les autres pays honorent leurs fêtes qui leur servent de repères par rapport au temps et selon leur sensibilité, et pourquoi pas nous? », lance le chanteur-percussionniste Ricky. Son public est composé, d'une part de citoyens profondément acquis à la cause, et d'autre part de passants présents par simple curiosité ou juste pour le plaisir des yeux et des oreilles. Mais au bout du compte, les Malgaches, du moins les Tananariviens commencent à se familiariser petit à petit avec le concept car la célébration de l'Asaramanitra au même endroit n'en est pas à sa première édition. Evénement majeur On sait que la volonté de faire de l'Asaramanitra un événement majeur dans la société malgache actuelle prend de plus en plus d'ampleur chez les trois regroupements de créateurs à l'origine de cette manifestation, à savoir le Vazimba Mpanazari, l'association Vaika et la Compagnie Rary. Pour ces derniers, l'Asaramanitra est aussi une occasion de faire comprendre au public l'importance de la classe créative dynamique. « Que peut espérer une nation sans les créateurs? », se demande Ricky. Outre le show en plein air, une exposition d'art contemporain a été offerte au public. Au sein du Club Rarihasina, le message est clair. Selon le plasticien et poète Hemerson Andrianetrazafy de l'Association Vaika : « il est temps pour nous de bâtir la future culture malgache car la culture ne concerne pas seulement le passé, mais surtout ce que nous faisons aujourd'hui pour faire briller l'image de l'avenir ». | Hernan Rivelo Date : 10-03-2008 |
Journée internationale Ces femmes oubliées
- par Moïse
Journée internationale | Ces femmes oubliées | Les conférences et les conventions se succèdent au niveau international depuis plus de trois décennies. Il reste cependant énormément à faire pour que la femme obtienne les considérations qu’elle mérite. |  | Des instantanées montrant certaines de ces femmes pour lesquelles la Journée internationale n’a aucun sens. | La Journée mondiale de la femme reste une célébration officielle. Chaque année, Madagascar ne manque pas de la célébrer avec la présence de la première Dame. Elle laisse en fin de compte peu d’impacts positifs. « L’évènement est souvent précédé de campagnes de sensibilisation, mais la réalité reste la même. Trop de femmes souffrent encore des différentes sortes de violence au sein de leur ménage », constate Mathilde Rabary. Fervente défenseur des droits humains, surtout de la femme, elle préside le centre d'écoute Fanantenana à Ampandrana. Poussée de la violence Le nombre de plaintes déposées à ce centre reflète la situation peu enviable dans laquelle vivent beaucoup de femmes. « Nous enregistrons une poussée de la violence à Madagascar. Plusieurs femmes se plaignent de leurs maris qui portent souvent atteinte à leur valeur sociale et morale », ajoute la responsable. Pour elle, la Journée mondiale de la femme est l’occasion propice pour tirer la sonnette d'alarme sur ces cas qui portent atteinte aux droits de la femme. « Mon souhait est que cette journée soit 24 heures sans violence. Et ce sera déjà quelque chose », soupire-t-elle. Le thème choisi cette année pour le 8 mars, c’est le leadership. Mais les associations luttant pour les droits de la femme espèrent que ce concept soit pris au sérieux tous les jours. Beaucoup de femmes ignorent encore leurs droits. Plusieurs n’ont aucune notion de cette journée internationale. « Ce sera une journée comme une autre. Je dois toujours me battre pour gagner mon pain quotidien, c'est ce qui fait de moi une épouse modèle », explique Jeannette Ravelona, une lavandière qui habite le quartier d'Ankorondrano. | Fanja Saholiarisoa Date : 08-03-2008 |
Journée mondiale de la femme | Séraphine Razafindramaro, une vie à faire la lessive |
|  | Accroupie toute la journée pour faire la lessive. | Elle a 59 ans mais continue à s’adonner à la lessive. Séraphine Razafindramaro vit seule à Andranomahery Ankorondrano. Elle s'est séparée depuis longtemps de son ivrogne de mari. « Il m'a fait trop souffrir et je ne pouvais plus tolérer ses abus », se rappelle-t-elle. Le droit malgache concède à la femme la possibilité de quitter le toit conjugal, si elle ne peut plus supporter les abus de son époux. Mais combien osent franchir ce pas, comme l’a fait Séraphine Razafindramaro ? Dans son cas, la décision a été quelque peu facilitée par le fait que ses enfants ont tous atteint l’âge adulte. « Mes enfants sont tous grands. Le dernier a 29 ans », affirme-t-elle Sa vie tourne autour de la lessive, une occupation qui lui permet de survivre. Durant sa jeunesse, elle arrivait à assurer la lessive dans cinq différents foyers. Elle n’a plus la même force et ne fait la lessive que chez une seule famille. Malgré son âge, Séraphine reste agenouillée durant des heures à faire la lessive à Ankorondrano. Celles qui exercent le même métier en font de même faute de lavoir public. Séraphine est à son poste six jours sur sept et ne se repose que les dimanches. Pour elle, la journée du 8 mars n’aura rien de particulier. Payée à la pièce, elle espère avoir plus de linge à laver ce jour-là. « Aucune Journée de la femme n’aura de sens tant que la femme reste confrontée à tant de difficultés », dit-elle. | Fanja Saholiarisoa Date : 08-03-2008 |
Télécommunication Un nouveau réseau de fibres optiques pour Madagascar
- par moise44
Télécommunication | Un nouveau réseau de fibres optiques pour Madagascar |
| Les Malgaches seront bien servis par la fibre optique. Un câble long de 15 000 km, dont le coût s'éleve à 650 millions de dollars, reliera la Mozambique, Madagascar, le Kenya et la Tanzanie à l’Europe, d’ici 2009. Le projet, connu sous le nom de Seacom, sera mis en œuvre par Venfin Limited, basé en Afrique du Sud, ainsi que par Shanduka Group et Herakles Telecom LLC, des Etats-Unis. Ce nouveau réseau de câbles en fibre optique aura l'avantage de connecter les Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion, Mayotte et les Seychelles avec le reste du monde. Techniquement, la Grande île pourrait être bien servie sur cette technologie pour l'avenir. Avec tous les projets de connexion en perspective, une certaine sécurité s'installera au pays. Le projet, une fois achevé, permettra à l’Afrique d’accéder à un moindre coût et de manière beaucoup plus rapide, aux services des nouvelles technologies. « Ce projet permettra de stimuler la croissance du secteur des services, notamment les centres d’appels, les bureaux administratifs, la presse et les institutions de recherche », confie un technicien du ministère des Télécommunications, des postes et de la communication. Projets en étude Plusieurs connexions sont prévues pour les années à venir. Celle avec le Système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (Eassy), prévue également en 2009, est la plus avancée. Un autre projet avec le système de câbles de l'Afrique du sud et de l'Extrême orient (SAFE) se trouve également à l'étude. Orange Madagascar, France Télécom et Mauritius Telecom projettent de mettre en place une autre connexion dénommée Lion, pour 2009. Les activités liées à Internet bénéficieront d'une excellente connectivité internationale avec la possibilité de multiplier par dix le volume des échanges. Le réseau permettra également d'intensifier l'interconnexion entre les trois îles, et contribuera au développement de l'intégration régionale. | Doda Andrianantenaina Date : 06-03-2008 |
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