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Antananarivo. Festival du 22 avril 2008 au 26 avril 2008
- par moise44
Rossy persiste il prépare le grand spectacle à Antsonjombe le 27 avril
- par Moïse
À Tana depuis hier | Rossy persiste | Rien n’arrête le groupe Rossy. Arrivé à Tana, hier à l’aube, il prépare le grand spectacle à Antsonjombe le 27 avril. Rossy annonce le maintien de la tournée en dépit de la déclaration de Patrick Ramiaramanana, ministre des Sports et de la culture. |  | Arrivée discrète de Rossy (3e à g.) au petit matin, hier, à Ivato. | Ivato, hier, vers 5 h 45. Sourire aux lèvres, Rossy débarque dans le hall de l'aéroport. Tout habillé de noir, une écharpe autour du cou, le rastaman est accompagné de deux Français, Fox, un journaliste, et Carlito, un technicien du son. Retrouvailles fort chaleureuses avec son épouse Joséphine, très émue de retrouver le chanteur après leur dernière rencontre au pays en septembre. Le roi du tapôlaky a voulu une arrivée discréte. Parmi les rares personnes venues l'accueillir, on note Jaobarison Randrianarivony, directeur général de Média Consulting, la maison organisatrice de Ino Vaovao Tour, la tournée nationale qui a créé la grande polémique du moment. Etaient également présents Ndriana Ramamonjy, le président de l'Association des artistes malgaches, Meltine, la fille de Ramilison Besigara et membre de Pro-Rossy, ainsi que Thony, un ami de la famille. Quelques séances-photos avec la petite équipe, puis l'artiste confie : «Tous les Malgaches ont entendu les propos du Président de la République à son retour d'Europe. Pour nous, c'est un feu vert officiel de la part d'un raiamandreny. Qu'est ce qu'on attend de plus ? Je suis là pour faire la fête et rencontrer les fans». Allusion faite au point de presse du ministre de la Culture, Patrick Ramiaramanana, mardi, insistant sur l'annulation de la tournée de Rossy. Détermination Cette bénédiction directe émanant du président Ravalomanana a pour seule condition : «Que Rossy vienne juste pour sa tournée et sa musique et rien d'autre». Ce qui, pour l'artiste, a plusde poids que l'avertissement du ministre de la Culture qui se soucie davantage de la sécurité. Sur ce point Rossy insiste : «Depuis que le groupe Rossy existe, il n'y a jamais eu d'émeute et nous connaissons notre public. Pourquoi y en aurait-il cette fois après six longues années d'attente ?» D'évidence, la seule motivation de Rossy est de réaliser tous les concerts prévus pour Ino vaovao Tour, qui devraient le conduire dans plusieurs villes, en tenant compte des directives officielles : «Nous acceptons de ne pas faire de concerts aux dates interdites comme le 20 avril, jour des éléctions et le 1er mai, journée mondiale des travailleurs». La détermination de Rossy semble raviver la motivation de Jaobarison Randrianarivony qui pouvait craindre la perte de quelques centaines de millions d'ariary en cas de non-tenue des concerts. En effet, la plupart des tickets sont déjà vendus dans certaines villes, sans parler de la cinquantaine de millions d'ariary investis pour les frais de Rossy et de ses deux compagnons de voyage. «Si c'est la sécurité qui inquiète les autorités, Média Consulting est prête à déployer tous les moyens, même l'emploi de 1 000 ou 2 000 agents de sécurité. Et on interdira toute vente d'alcool sur les lieux de concerts». Rossy est optimiste. «Nous serons à Antsonjombe le 27 avril», affirme-t-il.
Encadré Retour à Mahamasina Le roi du tapôlaka est arrivé à Ivato sans tam-tam médiatique ni mouvements du côté des fans qui n'étaient pas prévenus. Pendant tout le trajet depuis l'aéroport, le véhicule qui le conduisait est passé inaperçu. Les premières réactions se sont produites à Anosy où un piéton du trottoir s'est écrié : «Ah, c'est Rossy !» Ce qui a créé l'attroupement d'une dizaine de passants. En arrivant à Mahamasina, une petite foule s'arrête pour suivre la descente de l'artiste. Des marchands s'aprochent et lui souhaitent la bienvenue en lui offrant pommes, bananes et kakis. Dans la ruelle qui mène à la demeure familiale, tout le monde salue le fils du quartier. «Cinq musiciens de l'Europe sont arrivés par le second vol de France, cinq autres viendront dans les prochains jours», annonce Rossy. | Hernan Rivelo Date : 18-04-2008 |
Romule rejoint les étoiles
- par Moïse
Obsèques | Romule rejoint les étoiles |
| Les obsèques du champion de «Kalon'ny fahiny» se sont tenues dans une ambiance où la nostalgie d'un temps passé est toujours d'actualité. Quelques artistes sont venus rendre les derniers hommages avec la famille du défunt au Tranompokonolona Analakely, hier matin. «Fiononana» et «Mionona, mionona», deux compositions de Romule, ont été interprétées par Salomon, son compagnon dans le groupe «Kintana telo». Avant le culte d'actions de grâce au temple FJKM Tranovato Faravohitra, des membres du cercle Havatsa Upem ont déclamé et lu quelques poèmes à l'adresse de l'une des étoiles de «Kintana telo». Romule Rabarivola a été inhumé dans son caveau familial d'Ambohibe Ilafy dans l'après-midi. | Juliano Randrianja Date : 19-04-2008 |
Entretien Avec Yannick Noah Yannick Noah chantera “Saga Africa”
- par Moïse
Spectacle | Yannick Noah chantera “Saga Africa” | Après un bref passage dans la Grande île en 1977, Yannick Noah nous revient avec « Un autre voyage ». Le chanteur promet un super concert au Palais des Sports. |  | Yannick Noah en conversation avec Sammy Rastafanahy à son arrivée à Ivato. | Les fans de la musique métisse pourront se régaler. Avant de terminer sa tournée internationale à l'île de La Réunion, Yannick Noah se trouve dans nos murs depuis hier pour faire bouger les Malgaches avec la «Saga Africa». «Je viens tout juste d'arriver, mais je sais que les fans de la musique métisse attendent depuis longtemps ce rendez-vous. Je leur promets un super concert pour que mon passage ici ne reste pas inaperçu», affirme l'ex tennisman. La «Saga Africa» sera chantée, en plus de l'interprétation des autres tubes des années 90. Le concert durera deux heures et demie, c'est-à-dire 25 à 28 titres au répertoire de cette soirée chaude avec Yannick Noah. Une tonne de matériel Le chanteur s'est réveillé à 4 heures du matin pour rejoindre la Grande île. Malgré une petite panne technique en vol, la personnalité préférée des Français est arrivée à bon port à Ivato, hier vers 15 heures 30. Quoique un peu fatigué, ce rendez-vous avec le public malgache reste le plus important pour le chanteur. «Je suis venu pour des vacances à Madagascar il y a trente ans. Maintenant, je vais changer un peu de registre pour faire plaisir aux mélomanes». Après avoir déposé la raquette, le micro est devenu le meilleur instrument de prédilection de Yannick Noah. Ce revirement n'a déçu personne : ni ses fans ni lui-même. Côté organisation du concert de demain soir, les 35 membres de l'équipe du chanteur sont aussi arrivés hier soir pour préparer ce grand show. Rayan, le lauréat de «Music challenge», concours organisé par Viva télévision, chantera avec Yannick Noah au cours de ce grand rendez-vous. Mille places restent disponibles au Palais des sports, et seront vendues au Centre culturel Albert Camus pour les retardaires. | Juliano Randrianja Date : 19-04-2008 |
Entretien Avec Yannick Noah | Du tennis professionnel au social | Vainqueur de Roland-Garros en 1983, six ans après avoir joué sur le court central de Mahamasina, Yannick Noah revient cette fois pour chanter. Impressions. |  | Yannick Noah avec les enfants, hier. | • Yannick Noah, pourquoi avoir choisi Madagascar ? - C'est vrai, j'étais un joueur de tennis et je garde de précieux bons souvenirs sur ce plan. Maintenant, je chante et cela me permet de m'exprimer. On a débuté notre tournée en mai 2007 et on va bientôt la finir. La tournée à Madagascar aurait pu se faire bien avant aujourd'hui, mais on a tourné un peu partout. Finalement, je suis content de pouvoir la réaliser ce samedi au Palais des sports. • Votre première visite à Madagascar remonte vers la fin des années 70. Qu'est-ce que cela fait de revenir après 30 ans ? - C'est fou ! Le temps passe trop vite. J'ai passé mes vacances à Madagascar, il y a trente ans, et c'est beaucoup d'émotion d'y revenir aujourd'hui. Je me suis reveillé à quatre heures du matin pour prendre l'avion, à Capetown, ce matin. Je suis arrivé il y a à peine une heure et on va m'informer de mon planning tout à l'heure. Je vais passer de moments agréables durant ces quatre jours avec la famille qui arrive ce soir et le peuple malgache. • Quel est votre rôle aujourd’hui dans le tennis français ? - Oui, après ma carrière de joueur, j'étais plusieurs fois à la tête de l'équipe de France en Fed Cup ou en tant que capitaine en Coupe Davis. Personnellement, je crois que j'ai fait le tour sur le volet compétition et tout ce qui a rapport au tennis professionnel. Maintenant, je n'ai plus de responsabilité au niveau du tennis français. • Pourquoi avoir entrepris le projet « Fête le mur » ? - Comme je l'ai dit, et je le redis, le tennis professionnel, c'est fini. Mon tennis d'aujourd'hui, c'est le tennis social. À travers l'association « Fête le mur » que j'ai créée il y a 12 ans, j'aide les jeunes défavorisés des bas quartiers de France à s'intégrer socialement par la pratique du tennis. C'est ma façon à moi d'aider les jeunes et de leur donner une chance dans la vie. Je suis de nature simple et je reste très ouvert pour discuter ou apporter ma contribution dans plusieurs domaines de la vie.
Propos recueillis par | Dina Razafimahatratra Date : 19-04-2008 |
Ravalomanana réplique : • Radavidson peut démissionner • L’État n’a rien contre Rossy • Il n’y a pas de place pour les perturbateurs
- par moise44
Hier à Ivato | Ravalomanana réplique : • Radavidson peut démissionner • L’État n’a rien contre Rossy • Il n’y a pas de place pour les perturbateurs | Rentré au pays, hier matin, à l’issue d’une semaine de visite en Allemagne et en France, le président de la République s’est adressé à la presse à Ivato. Il a parlé des actualités brûlantes du moment, en particulier, les actes de perturbation. |  | Le couple présidentiel, Marc Ravalomanana (à dr.) et son épouse, Lalao Ravalomanana (à g.), accueilli à son arrivée à Ivato par le Premier ministre, Charles Rabemananjara (4e à g.) et le président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo (2e à g.) | Décontraction et fermeté. Ce sont les impressions laissées par Marc Ravalomanana à son arrivée, hier, à l’aéroport d’Ivato. En dépit des foyers de tension ici et là, le président de la République a gardé sa bonne humeur, tout en restant intransigeant sur certains points. Il n’est pas ainsi allé sur le dos de la cuillère à l’endroit de ceux qui manifestent dans les rues ou de ceux qui incitent les gens au soulèvement. Allusion à peine voilée à l’endroit des opposants du Comité pour la réconciliation nationale et de son ancien conseiller spécial, Henri Lecacheur, qui anime, depuis jeudi, un mouvement de contestation sur la Place du 13 Mai. «Il n’y a pas de place pour les perturbateurs cette année. Ils peuvent continuer, on verra la suite», a averti Marc Ravalomanana. La suite, le président de la République en a donné un aperçu. «Ne nous poussez pas à prendre des mesures qui ne vous apporteront certainement pas du bien», a-t-il laissé entendre. Principal concerné par l’avertissement, Henri Lecacheur n’a pas voulu réagir. Se disant victime d’une attaque à main armée, (voir par ailleurs,) hier, il donnera peut-être sa réponse ce jour sur la Place du 13 Mai, où il entend revenir. Motif fondé Moins concerné par les actes de perturbation en question, le ministre de l’Éducation, Radavidson Andriamparany, en mission à l’étranger, a été sous les feux des projecteurs. Une prétendue brouille avec le chef de l’État a défrayé la chronique pendant la semaine. Le président de la République y a apporté un éclairage. «Je n’ai pas pu le recevoir pour diverses raisons et il exerce une pression par presse interposée», a-t-il précisé. L’attitude de son ministre a visiblement irrité Ravalomanana. «Il peut démissionner». Il n’écarte pas une éventuelle arrestation de Radavidson Andriamparany s’il y a un motif fondé. Ce qui n’est pas le cas pour le moment, selon la ministre de la Justice, Bakolalao Ramanandraibe, présente à Ivato. Radavidson Andriamparany a refusé de réagir à chaud selon ses proches. Il préfère être mieux fixé sur les déclarations présidentielles après l’incident de Fianarantsoa, où il devait présider la rentrée solennelle de l’université. Le président de la République l’avait rappelé dare-dare, mais l’a laissé se morfondre dans les couloirs du palais présidentiel (voir encadré). L’échange risque ainsi de ne pas s’arrêter à cette mise au point présidentielle. Depuis la mutation de Radavidson Andriamparany du ministère de l’Économie, des finances et du budget à celui de l’Éducation, il y a friture sur la ligne entre les deux hommes. Esprit changeant Le ministre avait fait une déclaration fracassante en début d’année à propos de la mise au pas de la politique dans l’éducation. Elle visait l’association TIM Fanabeazana, bastion du TIM lors des élections. Entre Rossy et Ravalomanana, ce n’est pas non plus le grand amour. Et cela date des années 1999-2000 quand le second était maire d’Antananarivo. L’annulation récente de la tournée du groupe Rossy par le ministère des Sports et de la culture a ravivé les inimitiés entre l’artiste et le self made man. Mais, surprise, le président de la République a renvoyé la balle à Rossy. «L’État n’a aucune raison particulière d’annuler la tournée de Rossy à Madagascar. Tout dépend de lui. C’est un artiste et il a l’esprit changeant. Il décide de venir quand il veut. Il annule sa décision ensuite», a-t-il avancé. Rossy n’en fait pas un drame. Les deux hommes n’ont pas eu le temps de se voir à Paris mais ont eu une courte conversation au téléphone. «J’ai bien reçu le message. Je maintiens la tournée et je m’engage à assurer la sécurité et à garantir qu’il n’y aura aucune implication politique dans ma visite», a-t-il déclaré. Voilà qui est clair. Les regards se tournent maintenant vers le ministère des Sports et de la culture. Pour l’organisateur, Média Consulting, le dossier sera réétudié. «Je suis en train de prendre en compte les nouvelles donnes pour voir les possibilités d’organiser la tournée», souligne Jaobarison Randrianarivony, son PDG. Encadré Le facteur de la mésentente Le ministre de l'Éducation nationale et de la recherche scientifique (MENRS), Benjamin Andriamparany Radavidson, n'a pas été reçu en audience par le président de la République, Marc Ravalomanana. Alors qu'il a dû quitter immédiatement Fianarantsoa le 3 avril pour répondre à la convocation pour l'entrevue. Le membre du gouvernement a été obligé de déléguer à autrui la présidence de la cérémonie de rentrée solennelle à l'Université d'Andrainjato, à Fianarantsoa. Jusqu'au départ de Benjamin Andriamparany Radavidson pour une mission à Washington le 7 avril, il n'a pas pu rencontrer le chef de l'État. De son côté, le président de la République s'est envolé aussi pour l'Allemagne. La situation a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux. | Sylvain Ranjalahy et Fano Rakotondrazaka Date : 14-04-2008 |
Nicolas Sarkozy s'entretient avec le président de Madagascar Marc Ravalomanana
- par moise44 France - Madagascar | Visite annoncée de Nicolas Sarkozy |
|  | Ravalomanana (à dr.) reçu par Sarkozy à l’Élysée, samedi. | «Le président français, Nicolas Sarkozy, viendra à Madagascar vers la fin de cette année, ou au début de l’année prochaine». L’annonce a été faite par le président de la République, Marc Ravalomanana, hier, à son arrivée à l’aéroport d’Ivato. Voilà qui met fin aux supputations sur les relations franco-malgaches depuis quelque temps. Marc Ravalomanana, au retour d’Allemagne, a été reçu samedi à l’Élysée par le président français, Nicolas Sarkozy. La coopération économique a été au centre de cette rencontre. Le président de la République a confirmé la détermination de Nicolas Sarkozy d’apporter son appui à la mise en œuvre du Madagascar Action Plan (MAP), qui sera au centre de la prochaine conférence des Amis de Madagascar au mois de juin. «La poursuite du partenariat avec la France est incontournable, compte-tenu des relations historiques unissant les deux nations, et de la coopération économique solidement établie à travers les projets d’investissement français, ou encore, le soutien de la coopération française au développement de Madagascar», devait déclarer Marc Ravalomanana. Les relations bilatérales entre la France et Madagascar sont ainsi au beau fixe. La promesse de la France de soutenir Madagascar dans l’organisation du Sommet de l’Union africaine à Antananarivo en 2009 en est la preuve. Le sujet sera à l’ordre du jour lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Madagascar. L’audience surprise, accordée par le président français à son homologue malgache, constitue une réponse claire et nette à toutes les questions entourant les relations entre les deux pays. C’était le premier entretien entre les deux présidents depuis l’élection de Sarkozy, il y a un an.
| Date : 14-04-2008 |
Nicolas Sarkozy s'entretient avec le président de Madagascar Marc Ravalomanana AP | 12.04.2008 | 13:57 Le président français Nicolas Sarkozy a reçu samedi matin le président de Madagascar Marc Ravalomanana à l'Elysée, a fait savoir la présidence de la République dans un communiqué. Lire la suite sur
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20080412.FAP7899/nicolas_sarkozy_sentretient_avec_le_president_de_madaga.html
Madagascar, trésor de la biodiversité mondiale, objet d'une vaste étude
- par Moïse Madagascar, trésor de la biodiversité mondiale, objet d'une vaste étude10 avril 20:16 - WASHINGTON (AFP) - Madagascar, considéré comme un trésor de la biodiversité mondiale, a fait l'objet d'une ambitieuse étude internationale modèle dévoilée jeudi aux Etats-Unis et destinée à aider son gouvernement à préserver au mieux cet héritage naturel sans pareil. 
Baobabs au coucher du soleil près de Morondava, à Madagascar, le 23 juillet 2007 AFP/Archives - Gregoire Pourtier Cette île de l'océan Indien au large de l'Afrique de l'Est abrite 2% de la biodiversité du globe et bon nombre d'espèces uniques sur la planète, expliquent les auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science du 11 avril. lire la suite sur le siet de l'AFP..... http://actualite.aol.fr/sciences/madagascar-tresor-de-la-biodiversite-mondiale-objet-d-une-vaste-etude/2365039/p-article_cat/article_titre/article_id/article.html
Délestage à Mahajanga Des groupes électrogènes ne fonctionnent pas
- par Moïse
Délestage à Mahajanga | Des groupes électrogènes ne fonctionnent pas |
| Le délestage est loin d'être maîtrisé à Mahajanga. C'est du moins ce que déclarent les responsables locaux de la Jirama. La situation perdurera tant que les trois nouveaux groupes électrogènes de 1 000 kw chacun ne sont pas installés. L'une des ces machines attend encore son dédouanement au port de Toamasina. Les deux autres sont déjà arrivées à la centrale de Marolaka. La ville de Mahajanga a un besoin journalier de 6 900 kw entre 17 heures et 23 heures. Mais pour le moment, la centrale électrique ne peut générer que 5 200kw. Raison pour laquelle dans certains quartiers de la ville, le courant reste coupé. Pourtant, certaines grandes sociétés de la ville ont déjà accepté d'arrêter leurs machines et stopper leurs productions industrielles durant ces horaires pour éviter de consommer de l'électricité. Mais cela ne résout pas entièrement le problème. La société Henri Fraise, productrice d'énergie à la centrale, y dispose de sept machines. Elle vient dimporter deux nouveaux générateurs électriques, chez Caterpillar aux USA, d'une puissance de 3 000 kw. Des techniciens sont déjà sur place pour les faire fonctionner. Par ailleurs, deux groupes appartenant à Enelec sont tombés en panne. Rappelons que le 15 mars dernier, un tract distribué dans la ville, a incité la population à se réunir devant le siège de la Jirama pour contester massivement contre le délestage sauvage dont elle est victime. Mais l'incitation au trouble a avorté. | Vero Andrianarisoa Date : 10-04-2008 |
Hier à Anosy Ministres et militaires en réunion extraordinaire
- par Moïse
Hier à Anosy | Ministres et militaires en réunion extraordinaire | Black-out total sur la réunion des membres du gouvernement avec le Premier ministre à la Coupole, à Anosy. La présence des généraux commandant l’Armée et la Gendarmerie laisse penser à une réunion de crise. |  | Les généraux Rivohanitra Razafindralambo (à g.) et Lucien Raharijaona, patrons de l’Armée et de la Gendarmerie, quittent les lieux. | Y a t-il péril en la demeure ? Dix membres du gouvernement, dont le Premier ministre Charles Rabemananjara, ont abandonné le palais de Mahazoarivo, pour tenir une réunion extraordinaire tout l'après-midi d'hier au ministère de l'Intérieur, Anosy. Un conseil de gouvernement s'est pourtant déjà tenu avant-hier et rien d'extraordinaire ne figure dans le compte-rendu officiel. Le virulence de la conférence de presse donnée le matin, par Henri Lecacheur, ancien conseiller spécial du président de la République, ne saurait justifier à elle seule, la tenue d'une réunion de crise. Mais, elle aurait pu servir de détonateur. La présence des généraux Rivohanitra Razafindralambo, chef de l'état-major général, patron de l'Armée, et Lucien Raharijaona, commandant en chef de la Gendarmerie, laisse penser que le gouvernement estime que la conjoncture pourrait justifier des mesures d'urgence. Les ministres responsables de dossiers brûlants ont tous été présents. Les ministres de la Défense, Manorohanta Cécile, de la Justice, Bakolalao Ramanandraibe, ou le secrétaire d'Etat à la sécurité publique, Désiré Rasolofomanana. Ils se sont amenés avec l'armada de leurs proches collaborateurs. Un black-out total a été observé. Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de la réunion. Sans commentaire Le Premier ministre a fait savoir qu'il ne recevra aucun journaliste. Après trois heures de réunion, les personnalités ont quitté les lieux, bouche cousue, mais décontractés. «Je n'ai rien à déclarer. Il faut demander au Premier ministre», déclare Yvan Randriasandratriniony à la sortie du bâtiment. Le même refrain revient à chaque fois de la part de ses pairs. Tout le monde semble s'être donné le mot pour ne se livrer à aucun commentaire. Les sujets ne manquent pourtant pas. L'arrestation (puis, l'emprisonnement) du député Zakahely Boniface, condamné à trente mois de prison, est inexplicablement suspendue. L'affaire des présumés coups d'Etat continue de gêner. Le Conseil d'État continue de tenir le verdict des municipales sous le coude. Le Premier ministre Charles Rabemananjara est resté à son bureau jusqu'en début de soirée. Même le personnel du ministère ne connaît pas les tenants et aboutissants de la rencontre. Seuls quelques responsables ont lâché quelques mots. «Il s'agit d'une réunion en vue des sénatoriales», soutient Bakolalao Ramanandraibe. «Beaucoup de sujets ont été évoqués, y compris la sécurité», avance le général Lucien Raharijaona, commandant en chef de la Gendarmerie. Olivier Rakotovazaha, secrétaire général du Mitolona ho an'ny fandrosoan'i Madagasikara (MFM) a pointé un doigt accusateur sur l'attitude du gouvernement. «Ce n'est pas normal que les responsables étatiques ne communiquent pas. La population a besoin de savoir ce qui se passe», soutient l'ancien ministre des Transports.
Encadré Des dossiers brûlants Un ancien président, Albert Zafy, à travers son projet de transition, semble vouloir franchir la ligne rouge de la provocation. Doit-il être arrêté ? Les foyers de tensions ne manquent pas. Ils ne sont pas réduits que d'autres naissent. Patrick Ramiaramanana, ministre des Sports, de la culture et des loisirs n'est pas resté jusqu'à la fin. La venue annoncée de Rossy crée actuellement des vaguelettes, mais le "Lera" de Rossy a été la chant de guerre qui jeta Didier Ratsiraka de son piedestal en 1992. Tous les ministres présents sont tous peu ou prou responsables de grands dossiers. L'affaire des bovidés et des viandes insalubres pour Marius Ratolo- janahary, la Jirama pour Elysé Razaka, ou les élections pour Yvan Randriasandratriniony. | Iloniaina Alain Date : 10-04-2008 |
Fête traditionnelle L'autre « Taombaovao gasy » s'impose
- par moise44
Fête traditionnelle | L'autre « Taombaovao gasy » s'impose | Dimanche 6 avril, un autre « Nouvel an malgache » a été célébré dans quelques lieux emblématiques . Les rites ont été effectués et respectés. |  | La danse « latsi-tànana » est de mise pour accueillir dans la liesse le Nouvel an du Tsinana Alahamady. | Un Nouvel an dans la liesse populaire. Malgré la pluie battante et les coups de tonnerre qui ont frappé la capitale, l'accueil du Jour de l'an malgache a connu une affluence considérable, dans la soirée du samedi 5 avril. A Alasora, l'un des berceaux de la royauté merina avec les règnes de Rangita et de Rafohy, le Nouvel an a été fêté en bonne et due forme selon une tradition vieille d'au moins quatre siècles. Au Kianja Maitso, le harendrina, c'est-à-dire la farandole des lampions animée par quelques centaines de fêtards, a illuminé la soirée en hiragasy, et aux pas de l'afindrafindrao et du latsi-tànana, des danses traditionnelles très populaires sur les Hauts-plateaux. Cette initiative est signée par le Trano koltoraly malagasy, la Commune d'Alasora et l'association Terak'Alasora. De même à Ampandrana-Ankadivoribe, à quelque 15 km au sud de la capitale, une des collines sacrées, le passage à une nouvelle année a été marqué comme il se doit. « D'après la tradition, le harendrina sert à chasser les mauvais esprits qui hantent la vie des humains. Une nouvelle année doit être accueillie dans la pureté », note Rijamamy Rakotondrasoa, président de Solofon'Ampandrana, ou l'association des héritiers de tradition déscendants d'Ampandrana-Ankadivoribe. C'est dans cette idée de pureté que le Tsinana Alahamady est devenu le jour de bain royal à la vieille époque. Jour des souverains A 6 h 56 minutes, heure locale, le Nouvel an malgache démarre. C'est le moment pour les fêtards d'émettre tous les vœux pour une année de prospérité. En effet, du point de vue cosmologique, c'est exactement le moment où le soleil, la terre et la lune se sont trouvés dans une position d'alignement total. C'est ce que les astrologues traditionnels appellent le « Tsinana Alahamady », le jour considéré comme le plus favorable dans une année. Comme le soutient Rijamamy Rakotondrasoa, « un natif sous le Tsinana Alahamady possède de fortes chances pour de grandes destinées ». La légende affirme que trois grands rois de l'Imerina sont nés un certain Tsinana Alahamady, à savoir Ralambo, Andriamasinavalona et Andrianampoinimerina. C'est ainsi que le Tsinana Alahamady a été dénommé autrefois Andron'andriana, traduire Jour des souverains. Encadré Un consensus difficile à trouver Pour 2008, c'est la deuxième fois que le même scénario à titre du « Taombaovao malagasy », le Nouvel an malgache, se produit. Le 8 mars, il y a eu l'Asaramanitra fêté au Tahala Rarihasina. Sûrement, le Tsinana Alahamady ne sera pas la dernière célébration du genre, puisqu'un Alahamadibe considéré aussi comme un autre « Jour de l'an » s'honore à Ambohimanga, tous les mois d'octobre sous l'impulsion des Zanadranavalona, l'association regroupant les descendants des trois reines Ranavalona. C'est-à-dire qu'un repère commun sur la date de célébration du Nouvel an malgache a du mal à faire le consensus au sein des promoteurs des valeurs traditionnelles du pays. Manifestement, les contradictions demeurent à l'ordre du jour, chaque camp essayant de défendre sa position. A propos de l'Asaramanitra fondé sur un calendrier cultural, Olombelo Ricky a soutenu : « c'est le Nouvel an du peuple célébré dans les plus anciennes périodes. A l'époque des Andriana, ils ont modifié cette celébration à leur intérêt ». Par conséquent, les défenseurs de Tsinana Alahamady soutiennent que « la célébration de l'Asaramanitra n'était plus en vigueur depuis le règne d'Andrianampoinimerina. En plus, le choix du jour de sa célébration n'a aucun fondement scientifique ». Effectivement, si les Japonais et les Chinois nous ont toujours servi comme modèles en terme de respect des traditions, l'absence de consensus qui prévaut actuellement constitue pour nous de véritables obstacles pour devenir une nation unie, ne serait-ce que pour le repère du temps. | Hernan Rivelo Date : 08-04-2008 |
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